Comment dire… La meilleur journée de surf de ma vie … Ouais c’est bien ça, la meilleur journée de surf de ma vie… Je continue, je raconte ou tout est dit ?
Bon partant du principe que j’écris sur un forum qui a pour vocation le partage je raconte. Direct dans l’eau après avoir shooter quatre , cinq photos. Comme hier pas de barre, glassy, un petit 50 cm de manière régulière mais quand je dis régulière c’est que c’est une vraie machine. Et cela n’arrête jamais. J’ai enfin compris d’où venait le côté cool des Californiens ! Tu m’étonnes ! Ils savent eux que si ils ratent une vague dans les 14 secondes y’aura la même ! Et c’est d’ailleurs ma grosse erreur du début : je suis tel le boulimique devant un buffet à volonté. Je pars sur tout, je remonte à peine que je me retourne pour repartir. Et c’est une grosse erreur, au bout d’une heure j’ai plus de bras.
Je me calme, fais comme eux, m’assois sur la planche derrière le pic et profite du moment. Les séries, disons les trois vagues plus grosses que les autres atteignent le bon mètre. Madame Pipeau qui a pour la journée une soft boards de 7’ est elle aussi a son affaire. Et s’amuse aussi bien que moi. Elle aura ses mots dans la soirée pour résumer sa session : «c’est cool, j’étais au pic et on prenait des vagues chacun à notre tour. La prochaine fois qu’un mec me fais la gueule chez nous je lui dirais d’aller se décontracter en Calife ».
Donc calmé et plus serein, Je continue à prendre des vagues… Et ça déroule… Et ça déroule… Trois heures en tout de session. J’en peux plus et ceux qui on suivi depuis hier savent que je n’ai que du café dans le ventre (enfin dans la combie à ce moment là) et que je suis sous adrénaline depuis 05h00. Je sors. Ma femme qui finalement doit bien m’aimer revient avec le ravitaillement. Et ça repart après… la même avec beaucoup plus de sérénité, je regarde des filles surfer comme je n’ai jamais vu que ce soit en petites planches ou en grandes planches. Cette journée de fous !
Je rentre à la maison, sur le chemin arrêt au mex du coin, burritos (au poulet pour les plus curieux) une heure d’échange de balles de baseball avec junior… Et ça repart au surf, c’est toujours aussi idyllique , ca ferme un peu mais rien de comparable avec nos placards médocains. La 3/2 rempli son rôle à merveille dans cette eau anormalement froide pour la saison selon Simone (longboardeuse croisée au pic qui croyait moi n’a vraiment pas le physique allant avec le prénom… AH la Californie…., bref passons….). Maxime (junior) m'emprunte ma board, je chope celle de Madame et c'est reparti de plus belle. Maxime se chope deux trois bombes, se place comme il faut... Il a la banane ! en sortant il me demande si on peut garder la planche, je lui explique que ce sera compliqué et là en dix minutes au bord de l'eau Madame et moi comprenons que notre fils à eu le déclic ! Le père Noël sortira le rabot et le pain de mousse cette année (Kim si tu me lis....). Merveille des merveilles j'ai partagé ce moment avec ma petite famille. Nous avons partagé les mêmes sensations chacun à notre niveau. Comment ne pas être heureux ?
18h30, je rentre, j’en peux plus, manque me casser la gueule sur le parking, limite malaise, tellement je suis crevé, j’ai l’impression que mes bras ont doublé de volume. J’ai faim un truc de dingue et rêve de me descendre un litre de coca.
Comment dire … La meilleur journée de surf de ma vie.