surfrepotes.fr

[Prunel]

fini las Vegas. Nous voici donc depuis hier au milieu d'un parc naturel , Zion, en direction du Lac Powel. Nous nous arrêterons encore plusieurs fois avant de rejoindre ce dernier. Le parc est essentiellement fait d'un grand canyon, là ou nous résidons. Les voitures y sont interdites et un service de navettes desservent l'entrée des chemins de randonnée. Les animaux sont omniprésent pour celui qui sait regarder la nature. Nature très verte en bas du canyon grâce à un cours d'eau qui chemine tout le long. Nature aride et sèche dés que l'on prend de la hauteur. Le lodge où nous résidons a été construit avec les matériaux du cru : pierre et bois, remis au gout du jour niveau équipement et aménagement il reste d'un calme et d'une quiétude que j'ai rarement rencontré. Le choc une nouvelle fois après Las Vegas. Assez de parlote place aux photos:



















Dédicace à Flo, je vous ai mis mon briquet à côté, pas trop fier sur ce coup là, pour que vous vous rendiez compte de la dimension de la bête.







Nos petits sauvages n'ont pas résisté longtemps à l'appel de la baignade ...

Superbes coins !

[kami]

Qui aurait dit qu'un jour je partirais pour les États-Unis...

Nourri depuis l'enfance aux séries américaines et bouffant du rock garage à longueur de temps, me voici donc en partance pour ce pays qui fascine autant qu'il est critiqué.

Tout est parti d'une discussion digne de bobos quadras où nous parlions justement de l'importance de la culture américaine dans notre consommation de "biens culturels" et peut être plus encore pour nos enfants. Au cours de cette même discussion j'ai réalisé en fait que j'avais depuis de nombreuses années fantasmé sur ce pays via des images standardisées.

En complément j'ai lu bien sûr les Chandler, Himes, les Jim Harrisson et ses grands espaces (non, non je parle bien de l'auteur et pas du chanteur), James Ellroy (sans vraiment jamais aimer), les grands espaces de John Ford vu enfant grâce à "La Dernière Séance" avait le don de me transporter le temps d'un mardi soir.
Plus tard le cinéma d'Abel Ferrara m'a intrigué sur cette Amérique glauque et perdue. Je suis aussi tombé sous le charme de la stylisation de la violence façon Scorsese de la Grande Époque.
Je n'avais pas attendu Tarantino pour grâce à la VHS me faire les nanars, magnifiques, de la black exploitation, entre autres.

Pourtant dans mes lectures je m'enfonçais de plus en plus dans cette Amérique profonde, celle des Rednecks et des laissés pour compte. Celui qui cherche bien, peut à coups de quelques livres rentrer dans cet univers qui dépeint une Amérique moins brillante que celle que les blockbusters veulent bien nous montrer. Et c'est cette face là que je vais guetter ; je sais que mon road-trip est plus basé sur le tourisme des grandes masses mais je suis sûr qu'en cherchant bien je vais retrouver cette Amérique qui me fascine tant.
Bien sûr il y a l'autre facette de ce voyage, un séjour à San Diego, qui pour ceux qui y sont allés représente l'une des Mecques du surf.

L'autre raison et elle est aussi importante à mes yeux et d'emmener pour la première fois mes deux enfants qui ont pour grand père un authentique américain et une maman à la double nationalité. Accompagnés de leurs deux cousins aux origines similaires nous les amenons pour la première fois sur la terre de leurs ancêtres... Et c'est pour ça que nous comptons bien les emmener dans une réserve indienne si c'est possible car pour une partie c'est aussi là que se trouvent leurs origines.
Je verrai si c'est possible mais essaierai de tenir un petit journal de bord afin de vous faire partager cette "aventure". L'épisode San Diego sera sans doute plus posé et vous pourrez sans doute y lire mes posts plus facilement.

Je vous dis donc à bientôt...

[Damien917]

[pipeau]

Toujours vers le grand Canyon nous parcourons de jour en jour de nouveaux paysages. Bryce canyon, dont je n'avais jamais entendu de ma vie, m'a offert une des plus belles vues que j'ai jamais eu ! Un truc marrant dans cette moitié de traversé des U.S.A c'est que nous changeons d'heure en moyenne tous les deux jours (une heure en moins à chaque poussée vers l'est) et que l'on fait des trajets assez costauds quand même (300, 400 voir 650 km l'air de rien).

Un des trucs compliqué c'est essayer de manger assez "sainement" ... je sais ça fait tellement cliché de dire ça mais même la brique de lait (et y'en a au moins 8 différentes dans chacune des grandes marques) est sucrée, la viande ne se conçoit qu'avec une couche de sauce, le poulet est très souvent frit... D'autant plus que la nourriture est plus chère que chez nous. Je me suis amusé à me perdre dans leur équivalent de Carrefour et c'est quand même bien rigolo de voir enfin le rayon de glace dont on m'avait tant parlé et oui il fait bien le magasin entier, tout comme celui des sauces, sinon rien d'extraordinaire. Ah si, leur espèce de gâteau géant à la crème genre que l'on voir dans les films se faire couper lors d'un anniversaire, ça a l'air tellement dégueu qu'en fait j'ai grave envie d'y goûter. Les restos sont eux aussi assez cher et sur les prix de la carte vous devez y rajouter la taxe et le pourboire obligatoire. Cette fameuse taxe qui s'applique à tous les prix affichés en magasin. Par contre la mondialisation est bien là et les marques phares bien connues en France se retrouvent ici.

Un autre truc frappant c'est l'âge des personnes travaillant par_ci par_là. De toute évidence ici le problème de la retraite à la française n'en est pas un et c'est parfois avec un peu de peine et d'admiration que je vois des personnes visiblement fatiguées et sûrement en âge d'en profiter un peu derrière une caisse ou à bosser dans la restauration genre rapide. Imaginez votre grand mère derrière un comptoir McDo; Ben c'est ce qu'on peut voir de temps en temps en fait assez souvent.

Je bascule d'un coup sec vers mes paysages qui une fois de plus ne seront qu'une pâle copie en photo de ce que j'ai pu voir (regardez bien les sapins, qui n'ont rien de nain, cela vous donnera une petite idée de la profondeur du canyon ). Nous ne faisons que monter et descendre au gré des canyons empruntant de drôles de routes encerclées par des roches rouges saturées en fer :































































L'arc en ciel vu un petit peu au début de la série de photos et que voici de nouveau provient d'un méchant orage qui nous a tourné autour pendant deux jours. Nous l'avons oublié un peu mais il nous a bien rappelé à sa manière que nous étions en montagne et que le temps change très très vite dans cette dernière...










demain le lake Powel... Nous avons fait la Californie,le Nevada, l'Utha et nous sommes aujourd'hui dans l'Arizona !

Une autre idée du rêve américain, on croise pas mal de ce genre de voiture en bout de vie, c'est aussi cette image des USA que j'avais:


Le vrai de vrai Motel américain genre G. Clooney laisse son psychopathe de frère Tarantino dans "une nuit en enfer" :


Même pas peur des Rangers (omniprésents dans les parcs) !


PS: je ne comprend pas pourquoi mais quand j'héberge les photos elles deviennent sous ex ! Dégouté !

[pipeau]

Le fameux Lac Powel, 300 km de "côtes", ce qui explique le nombre de voitures tirant des bateaux sur des routes désertiques depuis Las Vegas. Par contre ici comme dans tous les parcs les choses belles ont un prix... La location d'un petit bateau pour deux heures revient à un week-end en amoureux en France ou à l'étranger, nous avons donc passé notre chemin pour une aventure à la carte routière et trouvé assez facilement une plage de cette pierre si poreuse. L'eau est chaude, à notre grande surprise et quelques "vagounettes" faites du passage de bateaux viennent perturber le calme qui règne. Ensuite comme il se doit nous sommes allé voir le barrage responsable, entre autre, de cette immense étendue d'eau. Comme tous les barrages il est impressionnant mais le canyon en aval l'est encore plus. Plongeant à plusieurs centaine de mètres cet étroit passage par rapport aux étendues qui l'entourent est le seul endroit "vert" du coin. Car nous sommes toujours dans une espèce de désert. Je me lamente devant mes photos qui ne peuvent pas véritablement vous montrer toutes ces étendues. Lorsque nous étions à Bryce par exemple c'est une vue de 170 kilomètres qui s'offrait devant nous ! Chose rendue possible par la différence d'altitude entre notre point haut d'observation et le paysage devant nous. La différence se fait aussi au niveau de la température en une demie heure de route vous gagnez ou perdez selon 7°C.





Une des Marinas du lac où attendent des péniches comme ils disent, sorte d'appartement montés sur ce que je pourrai qualifier de "plates" comme sur le bassin d'arcachon où les estivants, la plupart américains, viennent passer quelques jours ou le week-end à déambuler le long du lac.




Improbable vue d'une centrale électrique au milieu du désert, on dirait une couverture de bouquin de S.F de mon adolescence


et toujours ces routes sans fin qui s'avalent sans vraiment sans rendre compte


Drôle d'histoire que cette voiture.En fait son heureux propriétaire, un hollandais est tombé raide dingue d'elle lors de son trip, il a bazardé sa voiture de loc, achetée celle-ci et continue a sillonner les routes. De son propre aveu il ne sait pas trop comment la rapatrier chez lui, mais il est catégorique : il ne se séparera pas d'elle. "Christine" au pays des rocheuses !





Le début du Grand Canyon ...





Qui commence juste derrière ce barrage


Un "diner" typique et tenu exclusivement par des américains de souche comme on dit où j'ai très certainement manger les meilleurs buritos de ma vie

[soroli]

Bryce Canyon est toujours aussi beau. C'est marrant car les angles de vues de tes photos sont exactement les mêmes que ceux de photos que j'ai. On a dû mettre les pieds aux mêmes belvédères.
Perso, j'avais trouvé Bryce Canyon plus beau que Grand Canyon (même si, du point de vue gigantisme, il n'y a pas photo).
Merci pour ce beau reportage

[padyere]

Bryce Canyon est toujours aussi beau. C'est marrant car les angles de vues de tes photos sont exactement les mêmes que ceux de photos que j'ai. On a dû mettre les pieds aux mêmes belvédères.
Perso, j'avais trouvé Bryce Canyon plus beau que Grand Canyon (même si, du point de vue gigantisme, il n'y a pas photo).
Merci pour ce beau reportage

Toutafé, je plussoie. Bryce, c'est juste incroyable.Et on pourra faire un concours de tofs, on a tous les mêmes!!!( enfin, moi j'ai de la neige en plus...)
Je plussoie aussi avec les problémes de bouffe sucrée, j'ai eu le même, finalement j'ai survécu , à chaque séjour (je me suis tjs cantonnée aux alentours de la réserve navajo,(qui est mon centre d'interêt) et n'ai donc pas eu le privilége de manger "mieux" comme ds les grandes villes) , que grâce à Subway!!!!! aaaah, Subway.....
Par contre, du coup, je ne mangeais que trés peu tellement c'est dégueu, et je perdais chaque fois 2 kg en 3 semaines!!!
Un jour, j'ai même tourné 45 mn en voiture dans Gallup pour trouver un **** de Subway ! C'est dire! C'était ça ou l'inanition!!!

[pipeau]

Du même avis que vous, le grand Canyon est certes impressionnant avec en moyenne un dénivelé de 1kilomètre 400 il n'a, à mes yeux, pas la beauté de Bryce. Par contre à l'image des autres parcs c'est toujours aussi bien entretenu (airs de parkings, chemins, routes...) et on ne sent pas la multitude de touristes venant le visiter, hormis le bal incessant des hélicoptères. J'ai compté jusqu'à 8 de ces trucs en attente de se poser sur l'héliport à côté du motel et il faut voir la flotte à terre des 3 plus grosses compagnies, plus d’une trentaine d’engins.

Là encore c'est la grande découverte pour les enfants d'animaux sauvages. Les biches, ou du moins, cela y ressemble beaucoup traversent à deux mètres de la voiture de façon décontractée et il faut être sur le qui-vive au volant. Moi dans ma grande préoccupation d’étude sociologique je me suis intéressé aux touristes, y’a de quoi écrire un livre entre les pressés, les stressés, les contemplatifs, ceux qui ne peuvent prendre des photos qu’avec leur famille et ne regardent pas forcement le paysage pour lequel ils ont fait tant de kilomètres, ceux qui filent se faire sandwichs sur paquet de chips… Bref de tout mais tellement intéressant à « étudier » …

En fait le grand Canyon n'offre qu'aux plus téméraires ses vues de légendes : il faut descendre à pied, il n'existe pas de route pour aller dans ses profondeurs: seul problème : 1 journée de marche, bien équipé, pour la seule descente. Inutile de vous dire que notre tribu, constituée pour moitié d'enfants n'a même pas cherché l'aventure. Pour le geste nous nous sommes aventuré dans deux ou trois chemins de randonnée histoire de voir et c'est vrai que si les chemins en eux même ne sont pas d'une grosse difficulté ils sont collés à la paroi d'un côté et offre une vue vertigineuse de l'autre. Trop chaud avec des gamins plus enclins à se chamailler qu'autre chose nous avons vite abandonné.









Ici les pisteurs sont à cheval...












les véritables habitants du coin:




Si vous regardez bien les photos sur certaines d'entre elles vous vous apercevrez en fait que le vide donne sur un premier plateau puis il y'a encore un autre vide où se trouve véritablement le canyon que l'on connait tous en photos.

Retour sur la côte pacifique pour nous hier après une étape de plus de 850 kilomètres à travers une fois de plus de grande étendue désertique et un vent chaud qui n'a rien de rafraichissant bien au contraire pour une étape à L.A avant notre descente sur San Diego. Petite promenade à Santa Monica, que je qualifierais de Champs Elysées piétons en bord de mer. MALHEUREUSEMENT pas une vague à l'horizon, un vent froid d'ouest écrase la légère houle et seuls quelques téméraires trouvent le courage de se tremper. Il fait froid, en tout cas pour nous, les locaux habitués a vivre dans la climatisation supporte très bien cette température qui est quand même inhabituelle pour la saison. Nous faisons un tour sur la grande jetée de bois qui supporte une foire permanente avec ses manèges, vendeurs ambulants et chanteurs plus ou moins doués. Les homeless sont quant à eux éparpillés sur la pelouse de front de mer (la municipalité de Santa Monica est de tradition très cool (pour les U.S.A) et laisse tranquille cette partie de sa population). Pas de photos, je voulais pour une fois me balader tranquille les mains dans les poches. Le quartier, immense, juste derrière le front de mer offre donc multitude de boutiques de mode, de marques. Les grandes enseignes de surf sont bien présentes et les produits sont de même prix et qualité qu’en France.

Par contre voulant s'échapper d'un embouteillage monstre à notre arrivée à Los Angeles nous sommes sortis de l'autoroute pour couper direct direction notre hôtel. Vous connaissez la série " SHIELD" ? Ben je ne sais pas vraiment si nous sommes passés dans un quartier dit "chaud" de L.A mais cela y ressemblé bel et bien. On sentait bien que c'était pas trop un coin touristique... pas de photos non plus, j'ai bien senti que c'était complètement déplacé de ma part de faire ce genre de "voyeurisme" et en toute honnêteté pas trop senti le truc sur ce coup là , nous ne sommes pas dans une série et l’équipe de choc de Vic ne viendra pas nous aider en cas de problème ....

Le lendemain direction le Los Angeles des guides, Sunset Boulevard, Hollywood Boulevard. Bon c’est comme dans les livres, ni plus ni moins. Les quartiers chics sont chics, les quartiers pauvres sont pauvres. Je ne vais pas m’étaler là-dessus. Une fois de plus c’est la population qui est m’intéresse. Et là y’a de quoi ! Des Paris Hilton, chien de poche compris, à tous les coins de rue. Je cherche les brunes aux seins naturels. Visiblement cela n’existe pas trop. Je ne peut pas m’empêcher de penser à cette phrase entendu dans un film ou lu dans un livre, je ne sais plus qui disait que les serveurs et serveuses de L.A sont des acteurs attendant le rôle de leur vie. Et des restos il y’en a croyez moi, à croire que les habitants ne mangent jamais chez eux. Les mecs eux semblent tous sortis d’une convention de tatouage option bodybuilding. Les bras sont souvent couverts d’encre et c’est à celui qui exhibera le plus ses marques indélébiles. Sur le même trottoir des hommes sandwichs font la pub pour tel ou tel restos ou magasin. Devant eux passent des voitures de fous. Des limousines sans fin fenêtres ouvertes passent devant nous avec à l’intérieur des touristes ou des jeunes « teenagers » qui nous font coucou ou hurlent à la mort comme dans les bandes annonces de téléréalités de MTV. Bon vous m’aurez compris, s’en est un peu trop pour moi ; Comme nous avons changé notre bus pour deux petites voitures, nous nous séparons et pour ma part et ma petite famille je décide de me rendre sur la côte direction San Diego ou plus exactement ENCINITAS, notre destination finale.
Vu la tête de l’autoroute, blindée comme une autoroute du sud le premier aout, nous coupons intramuros.

Et là dans notre errance (complètement paumés) L.A s’offre véritablement à nous : cette ville vie dans tous les sens du terme : beaucoup de vert, beaucoup de monde. Des studios d’enregistrement, des vendeurs de voitures d’occases avec leur banderoles de fanions multicolores, les vides greniers de particuliers étalés sur les pelouses, des vendeurs d’oranges mexicains aux feux rouges… Nous croisons des rues, des avenues, des boulevards au noms qui me disent souvent quelque chose : les livres, les comics indépendants, les séries, les films qui constituent ma culture à deux balles se retrouve ici. Nous recollons ensuite l’autoroute pour deux heures d’embouteillage pour nous échapper par la Coast Highway .

Au début c’est une autoroute comme une autre, puis la côte se dessine au loin pour se rapprocher peu à peu. Au bord de route c’est un alignement de camping cars et tentes dans des campings plus ou moins sauvages d’après ce que je vois et comprend. De temps en temps une énorme usine sort de terre faisant directement face à la mer. Viennent ensuite les villes côtières. En fait une rue principale bordée de garage de gentes pour voitures, de car wash, de station service, de surf shops. Souvent en vitrine il est mentionné que les militaires bénéficient de facilité de paiement. Manière de rappeler qu’une grande partie de la côte est en fait un camp de marines. De temps en temps j’aperçois l’océan, quelques têtes sortent de l’eau, visiblement ils font les bouées en attendant une hypothétique série qui n’a pas l’air de venir. Crevé j’arrive enfin à destination. Il me reste maintenant une dizaine de jours pour profiter de l’endroit, me mettre à jour pour les photos et surtout rentrer dans le vif du sujet : le surf !

A bientôt !

[pipeau]

illustrations du dernier paragraphe :



visiblement je suis sur la bonne route...

[Bellota]

Bien cool le report ...

Et tu dois être content de commencer la partie surf ... profites-en bien

[Lelizay]

Et le ciel gris sur tes dernière photos, c'est ça le fameux brouillard californien qu'on retrouve frequemment sur SF?

Crevé j’arrive enfin à destination. Il me reste maintenant une dizaine de jours pour profiter de l’endroit, me mettre à jour pour les photos et surtout rentrer dans le vif du sujet : le surf !

Il me semble au contraire que tu y es déjà en plein dans le "vif du sujet".

Merci pour ce récit en tous cas, c'est passionnant. Le voyage de rêve: découverte du pays, des habitants, de la culture et un peu de surf parce qui faut ce qui faut quand même.

[pipeau]

Retour vite fait en images sur L.A ...

Bon un classique mais une fois qu'on est à côté c'est quand même super grand un camion de pompier ricain..



Obligé celle là que je vous la place :



Bon, on aurait été dans un bon film de policier, y'aurait eu les complices des prisonniers qui auraient attaqué le bus, il se serait couché au milieu de l'autoroute, y'aurait eu forcement un carambolage monstre. En vérité il nous a juste doublé. Tant mieux.



Croisement typique de L.A, quatre rues, une voie ferrée des feux et des marques au sol dans tous les sens, des rêgles de circulation pas trop évidente et des coups de klaxons quand tu te plantes ou hésites une demie seconde. J'ai pu vérifier que l'index tendu était bel et bien un signe international...



Image tout droit sortie d' une certaine série avec un blond et un brun, tous les deux policiers:



Santa Monica vu de promontoire( genre de croisette avec autant de strass et beaux batiments) d'où l'on peut voir les fameuses maisons au pieds des vagues:





La fameuse "croisette":



La plage de SANTA MONICA


Et là vue dans l'autre sens :



La petite bande sur Hollywood Boulevard... Cette photo me dit quelque chose mais je sais plus quoi...



Sinon L.A c'est ça, une ville étendue à perte de vue :





Et pour en finir avec L.A obligé :



Bye bye le gentil smog :

[pipeau]

Me voici donc plus ou moins à jour dans la narration de mon périple, facile nous avons enfin posé les sacs à ENCINITAS et c’est tant mieux car les enfants (et moi) commencions à fatiguer un peu. Je suis bien en Californie et c’est bien le pays du surf. Comment qualifier la ville d’Encinitas ? Disons qu’il y’a des surf shops avec des mecs cools dedans, des réparateurs de vélo avec des mecs cools dedans, des petits restos avec des mecs cools qui attendent que les mecs cools des cuisines aient fini de préparer leurs repas. Vous avez compris ici c’est tranquille. Pour résumer un peu de ce que j’ai vu, le matin dépose des enfants à la school du quartier, café à la main. Et ça discute et ça boit du café. Ensuite ils partent checker les vagues, toujours le café à la main. Ces mecs doivent passer leur temps à pisser c’est pas possible !
Bon pour résumer le front de mer il y’a la voie ferrée, ensuite la piste cyclable où des mecs tracent comme des barges équipés comme des Amstrong puis la route où des pick up , surf dans le coffre tracent, puis le trottoir où un maximum de filles courent l’ipod collé au nombril puis des parkings ou des campings et enfin l’océan.
Ce jour sur les parkings c’est un peu l’abattement général : la faible houle présente n’est pas forcement à la hauteur des attentes. Du coup les surfs restent dans les coffres ou sur les toits.







La répétition de photos de voitures chargées de planche est voulue, ce sont des parkings entier rempli qui s'offrent à moi ce matin. Les mecs sont au bord de l'eau, a regarder toujours le fameux café à la main à tchatcher, tranquilles.





En tout cas les choses sont clairs dés le début :



A la sortie de la ville, une statue dédiée à Robert Nanninga (?) :



Les campings de bord de route/plage:



Un drôle de panneau qui revient souvent et qui quelque part fait un peu froid dans le dos:



Niveau houle c'est un peu la misère avec ce fameux brouillard genre San F.:





Je continue mon exploration de spot en spot, tous ne sont pas idyllique :



Certains offre l'avantage (ou pas) d'être facile d'accès :



Seuls quelques SUP arrivent à tirer leur épingle du jeux :







Et je continue ... et toujours ce brouillard ...



Plus loin ce kid se mettra à l'eau sous l'œil bienveillant de son père costard / cravate, attaché case set dossiers étalés sur le capot et téléphone en action:



Il est pas équipé le pêcheur ?



Et toujours pas de houle mais ce brouillard qui n'en fini pas:



Un moment je croise l'arme ultime pour faire du camping sauvage sans se faire gauler :



Dégouté je pars me perdre dans les rues de la ville:







Du coup je trace sur la Jolla, ville / spot mythique dont le glasseur Chacal m'a tant parlé. Je chope donc l' Hyghway 5, je sors sans me planter pour la Jolla, je tombe sur un centre ville, bon rien d'extraordinaire, je chope la Jolla village street, ça doit être là, au loin je vois la mer, ok et là stupeur, horreur je tombe sur ça :







Ils se sont fadés le barbec jusque sur la plage !



Dans ce joyeux foutoir il y'a quand même

de l'organisation:



Pas de vague:



Du monde :



Des règles à respecter :



Des filles qui passent :



De jolies tentes/parasols :



C'EN EST TROP POUR MOI ! JE M'ENFUIS !

Je trace donc un tout petit peu plus loin, toujours sur la Jolla et là enfin je découvre ce dont m'avait parlé Chacal: Des petites rues se jetant direct sur des petites plages abritant un spot :







Les conditions ne sont pas super mais ce qui m'intrigue le plus c'est la couleur de l'eau, ou plus exactement l'écume. On dirait le baton radioactif qu'Omer, cet idiot fait sortir de sa central dans le générique :



Bon à part il se passe quoi au line up ? .... Rien...



Du coup le Life Guard révise :



Et c'est le line up des skims qui se retrouve surchargé, j'ai compté jusqu'à 10 mecs, skim à la main qui prétendaient le même shorebreak, ils se sont même plus ou moins pris la tête à un moment, un vrai line_up je vous dis pas :



QUAND SOUDAIN AU LOIN ...







En fait les mecs sont 3 dont papys et partent sur.... ben pas grand chose en fait ...



Enfin parfois ...



Ce qui est marrant c'est que les deux papys se prennent pas la tête: planches d'école en mousse, pas de leash et pour sortir lache le truc dans les rochers (seule sortie possible) et récupère le bousin après... Pas cons les mecs. Pas de sueur froide, tranquille le californien je vous dis !

Bon je crois que j'ai trouvé mon spot, 15 mn en caisse par l'auroroute, facile pour se garer, pas de prise de tête à l'eau...

[soroli]

A la sortie de la ville, une statue dédiée à Robert Nanninga (?) :

J'ai lu y a pas longtemps un article d'Antony Colas dans un Surfer's Journal sur les statues dédiées au surf. Et il me semble que celle-ci y figurait en bonne place car les locaux la trouvent un peu hideuse et ont pour coutume de la "décorer" régulièrement.
Je retrouve ça ce soir et je complèterai le cas échéant.
Sinon, cool le session check de La Jolla !

[zitoune]

bien passionnant à lire ce récit avec la pipeau's touch!
vivement la suite!