"J'ai été heureux de connaitre l'océan certes au bord du précipice mais il m'a donné les plus grandes joies de ma vie...dommage pour vous les gamins, on n'a rien fait pour ne pas le laisser sombrer dans le précipice. Vous ne connaitrez jamais ça et votre vie en sera grandement bouleversée parce que l'océan était là pour assurer une grande part de notre bonne santé et ce même si on vivait au beau milieu du désert de Gobi. Et oui les enfants, on ne voulait pas savoir à quel point l'océan était vital pour nous. Ce n'est pas le surfeur qui parle mais simplement le citoyen... de toutes façons j'ai dû arrêter le surf à cause des métaux lourds, des marées noires à répétition, de l'érosion des côtes, des migrations sans aucun sens des baleines déboussolées par les portes conteneurs (vous savez, le gros bateau qui vous permet d'avoir des Tshirt à 5 euros et des ordinateurs valables 2 ans à 300 euros...), des rejets sauvages du nucléiares et tant d'autres choses ...
L'océan était mon éden et la condition nécessaire à la bonne santé de mes concitoyens qui se contrefoutaient de son existence mais qui vivaient grâce à lui.
Oh !! on a connu de grands messieurs, oui, vous savez, ça a commencé avec le commandant Cousteau mais on l'a un peu trop résumé au vieux capitaine au bonnet rouge qui nous montrait de belles images sur TF1. Y a aussi eu Nicolas Hulot qui a tiré la sonnette d'alarme mais qui s'est fait broyer pas les policards en place... comme toutes les personnes éclairées et assez courageuses pour voir la réalité en face qu'on discréditait sous le nom d'"écolo", oui... les scientifiques et les vrais écologistes de toutes nationalités.
Et oui les choupinoux, le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face et l'Homme dans les années 2000 n'a pas su regarder sa vie/mort en face. J'en suis désolé pour vous. J'ai été tellement heureux au contact de l'océan que je ne peux qu'être désolé pour vous.
La shoah nous avait appris que le pire était toujours possible et que les Etats "éclairés" pouvaient générer le pire.
Vous saurez au moins une chose : le progrès n'est pas toujours celui que l'on croit; le fric ne peux plus être ce après quoi on court exclusivement; l'angoisse de mort paralyse quiconque et l'empêche de voir à moyen terme, que dis-je à court terme.... bref, vous savez bien des choses à vos dépends et je crains qu'elles ne vous servent à rien parce que les conditions de vie humaine sur Terre sont arrivées à leur extrême limite."
... je dirai peut être ça à mes gamins. C'est couillon non ?
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http://www.lemonde.fr/biodiversite/arti ... 52692.html[/url]