soroli a écrit:Au risque de me faire lyncher, dans le style compromis qui fait tout pas trop mal sans être génial (c'est le but du compromis), il y a le dernier Tamron 18-270 f3.5/6.3 PZD VC
Il vaut dans les 450€. Monté sur un Canon 650D, il équivaut à un 28-432 en plein format et on peut donc l'utiliser en surf sans aller à fond. Il évite de changer en permanence d'optique pour passer du 18-55 au 55-250... Et le rendu est plus que correct.
Pas de lynchage
Mais clairement ça rentre dans le cadre des compromis sur la qualité, la première partie de mon petit exposé
Ce qui me permet de faire un petit ajout: Un zoom avec une plage aussi vaste et présentant une bonne qualité optique à toutes les focales, ça n'existe pas, c'est optiquement impossible. Plus la plage est étendue, plus il faut faire des compromis drastiques, notamment par l'ajout de toujours plus de lentilles, donc de toujours plus d'interfaces verre/lumière, et toujours plus de réflets, de flares, d'images fantômes, d'aberrations chromatiques et optiques, avec au final des images molles (peu piquées), notamment dans les coins, notamment à fond de focale et à pleine ouverture
L'optique réputée la plus "piquée" est également la moins chère, dans toutes les gammes. Chez Canon et Nikkor, c'est le 50mm f/1.8, chez Minolta c'était le 50mm f/1.7. Pourquoi? Parce que c'est l'optique dont le champ s'apparente au champ visuel humain, et qui nécessite donc le moins de lentilles. La formule optique (les lentilles et leur agencement) est simplissime, coûte très peu et contient très peu de lentilles. Par exemple, le 50/1.8 est meilleur optiquement à 1.8 (à pleine ouverture donc) que le 50/1.4 fermé à 1.8 (pourtant trois fois plus cher...).
Précision technique pour ceux qui ne connaissent mal: Le piqué (la "netteté") d'un objectif est dégradé quand on ouvre le diaphragme à fond (pour des raisons optiques qui m'échappent totalement) ou quand on le ferme à fond (dans ce sens cela dépend aussi du capteur). La qualité maximale sera obtenue, en général, aux alentours de 7.1 pour la plupart des objos, mais cela peut varier. C'est ce que l'on appelle le "soft spot" de l'objo. Les objos les plus qualitatifs conservent leurs performances dans les coins plus longtemps quand on les ouvre, d'autant plus que la focale est longue. Le 70-200/4, par exemple, est parfaitement piqué dans les coins, à toutes les focales, y compris à pleine ouverture, ce qui lui vaut sa réputation.