Pour la partie logistique :
Départ de Orly, 6h45 samedi 9/11
5h50 de vol direct
Compagnie TRANSAVIA, très bien, rien à redire pour ma part
2 heures de décalage horaire : 7h à SAL = 9h à PARIS
retour dimanche 17/11, arrivée à Paris à 19h30
Monnaie : on paie en carte ou en euros. Monnaie locale est l'Escudo : 1€ = 100 ESC, c'est simple
La bouffe est assez chère, du moins dans les superettes (qui sont toutes tenues par des Chinois).
On a fait 2 fois les courses pour faire le pique nique : jambon à 5.5€ les 100 g, chips à 4.5€ le paquet de taille moyenne ... Bref, on en a eu pour 30€ alors que c'est moins cher dans les resto locaux. Du coup on a mangé tous les jours au resto.
D'ailleurs pour les resto, à Santa Maria (la station balnéaire du sud de l'île, j'y reviendrais), il y a la rue touristique qui ressemble aux rues touristiques des stations balnéaires des canaries, avec plein de resto chers pour les allemands et britanniques. Par contre dès que l'on va dans les quartiers populaires, on mange super bien un plat + boisson pour 10€ (poulet grillé 5€, poulpe grillé 12€). On a même fait un soir 12.50€ à deux !!
L'île est petite, je dirais un peu plus grande que l'île d'Oléron.
Il y a environ 40 kms de route goudronnée et 3 villes : Santa Maria au Sud (la station balnéaire pour les touristes), Espargos la capitale au milieu de l'île et Palmeira à l'Ouest (port de l'île).
Nous étions logés à Santa Maria dans une maison d'hôte dans un quartier populaire à l'Est de la ville. je pense que d'être basé à Santa Maria, c'est la bonne option.
Santa maria est clairement coupée en 2 : à l'Ouest du Ponton des pêcheurs il y a les gros complexes hôteliers horribles, à l'Est du ponton, c'est très sympa avec les petits resto, commerces et animations. Plus on s'éloigne de la plage vers le nord et plus les quartiers sont pauvres, c'est très marqué.
Le ponton des pêcheurs, c'est la vie, le cœur et les poumons réunis de la ville, j'ai adoré.
Pour les déplacements, nous avions loué un Suzuki Jimmy (délire de ma part car mon père avait un Suzuki Santana quand j'étais ado) : on a bien rigolé sur les pistes avec, mais il nous a lâché en court de route, je vous raconterai.
Pour louer les voitures, c'est un peu galère et cher (55€ par jour notre Jimmy tout pourri). La plupart des touristes se déplacent en taxi.
Niveau météo : le vent c'est simple, toujours de NE, les alizées. Contrairement aux modèles tels que windguru l'indiquent les alizées sont faibles le matin tôt, se renforcent dans la journée et se calment le soir au sunset. Du coup Ponta preta est toujours off shore. C'est d'ailleurs étrange de lire que le point faible du spot de Ponta Preta dans le stormrider Kite & funboard est "le spot de vague world class n'est jamais on shore".
Durant ce trip, je n'ai surfé que Ponta Preta. Mais j'ai fait le tour et repéré tous les spots référencés. Le potentiel est top, par contre certains spots se méritent au niveau de l'accessibilité.
Ponta Preta est le genre de vague que j'adore. Ce n'est pas un point break qui s'enroule autour de la pointe, elle ressemble plutôt à Lobos, la vague est très prêt du bord et déroule face à la pointe, c'est impressionnant, on est tout de suite dans les rochers. Part contre, ce point break est un bonheur pour entrer et sortir de l'eau, la vague se termine sur la plage
la vague va vite, l'orientation de la houle est déterminante : trop ouest, ca ferme. Et bien sur de tubes, la vague est puissante. Le take off est engagé mais pas très difficile. Par contre, dans les sections qui tubes, il faut les couilles car si on se manque, c'est direct la sanction dans les rochers. Comme partout, c'est gavé d'oursins.
Si vous avez des questions sur l'organisation, c'est le moment, après j'enchaîne sur le report.
J'oubliais : les préviz annoncées au début du report se sont révélées exactes.