EPISODE 1Le voyage commence bien, klm vient de prolonger son offre boardbag gratuit quelques jours avant notre départ! On est enregistré en surfers et on n'a pas compris pourquoi, mais on ne fait pas la queue, on monte en 1er dans l'avion devant les familles avec enfants...
klm, c'est pas mal mais y'a trop d'angela merkel dans les hôtesses et le néerlandais c'est juste une blague comme langue!!!!
3 avions, des cachetons et quelques bières et bouteille de rouge dégueu plus tard, on est à jakarta. On le sait mais c'est toujours aussi suprenant, en 42 secondes, on est trempé de sueur. Ca tombe bien, il faut qu'on court attraper un bus pour changer de terminal. On passe dans des escaliers avec les boardbags... Ce qui est bien avec des boardbags, c'est qu'on ne fait chier personne dans le bus :
Au final, 37h de voyage dont route, 4 avions, le transfert à jakarta + 7h de route pour faire 150km à la fin.
En sortant de l'aéroport, on retire du cash. Gart retire genre 150 euros puis ça bloque. Moi ça bloque au bout de 30 euros. On essaye genre 15 distributeurs, rien à faire.
Sur la route, on mange à minuit dans un bouiboui de chez bouiboui. Tout est réuni pour qu'on soit malade. J'essuie consciencieusement mes couverts et mon verre avec mon tee shirt trempé qui a 32h de voyage. Gart trouve que manger ça est moins pire que de supporter l'odeur de mes tennis..
On arrive complètement décalqué à 4h du mat heure locale. Décalqué et crevé mais difficile de dormir avec le ventilo qui fait vibrer le plafond c'est l'horreur!!
1ère vision dans la matinée :
Wax, chaussons, lycra, crème et action!! Dans la précipitation, je fais une erreur de débutant et j'oublie la crème sur les bras....avec un lycra manches courtes...aïe!
C'est pas mal mais la houle est un peu croisée. Tout de suite on sent que c'est l'indo, c'est creux, rapide. Avec le voyage et 3h de sommeil, c'est pas évident, mais on a nos vagues. On se met dans le rythme et on profite.
Depuis le point de vue sur le spot :
Rizières :
Volcan :
En indo, il n'y a aucune logique, le ventilo déconne à mort, les vitesses sont inversées, il y a des coupures de courant hyper régulierement. Les lumières une fois éteintes clignotent en flash toute la nuit....avec l'orage, la pluie tropicale et le toit qui fuit, c'est un peu inquiétant...
En gros tous les matins, il fait beau sans vent puis ça se couvre un peu, des fois ça pète l'après midi, des fois le soir et le vent reste faible.
Les 1ers matins, c'est sympa et pas gros, de quoi prendre nos marques, notamment sur le placement et le choix de vagues. C'est parfois très long :
et ça alterne entre des sections petites et tranquilles :
et des sections et il faut pas trop trainer :
J'ai vraiment eu un déclic sur le spot à la 3ème session, où j'ai pris plusieurs très très longues vagues de tout au fond jusqu'au bord. Je me rappelle m'être dit au début du trip que si j'arrivais pas à taper des beaux rollers, c'est que je le faisais exprès. Bah, j'ai pas réussi! Par contre, j'ai fait du snowboard à me griller les jambes :
Un midi avant manger, je squatte la terrasse commune avec vue imprenable sur la vague. Serguei le lituanien arrive et m'explique que je peux pas rester là. Là tout de suite c'est bon mais il faut pas que je passe mon temps ici car il va faire digidigi avec sa copine dans la chambre sous la terrasse.
Quoi?
Digidigi, you know et il fait les gestes.
Herbie le suisse arrive, il lui explique la meme chose, le suisse lui demande s'il a payé pour la terrasse, le gars répond que non mais il a un tête à tuer des gens et les mettre en sacs poubelle alors on lâche l'affaire.
Dans la guest house, il y a aussi Blair, un néo zélandais bien cool qui surfe hyper bien. Dès le 2ème jour, il nous propose des champis...
Soit on prend des champis, soit on bouge en scooters. Il s'arrête de pleuvoir, on bouge :
un pont :
Tout le monde nous parle de ce spot "c'est trop bien, trop puissant, des grosses vagues, des tubes" :
Il y a pas mal de photos qui font penser à un mix entre puerto escondido et la gravière. On n'est pas venu en indo pour ça mais on aura essayé et c'était vraiment pas top pour le coin. Mais apparemment, il y a pas mal de surfers qui aiment bien surfer 3 secondes des vagues qui soulèvent du sable.
Ca ferme :
La seule vague valable est squattée par un local :
Gart content avec la gironde en eau chaude :
Juste insurfable mais salement photogénique :
Explosion nucléaire :
Les bons tapent des airs :
Vous voyez quoi en premier? le jet qui lui sort du cul ou sa technique d'aerial achille zavatta?
Souvent le soir, c'est encore vraiment bon même si c'est moins parfait que le matin :
Je me rappelle même plus de cette session les 1ers jours. J'avais remis le lycra manches longues car 5 secondes de soleil me brulaient les bras :
Y'a des panneaux pour les tsunamis tous les km :
Hello mister!!!!!!!
C'était top de tracer en scooters sans trop savoir où on allait :
Des rizières :
Des vagues comme ça backside, c'est quand même hyper plaisant :
Roller à 14h30 :
J'ai vite repéré quelles vagues connectaient tout le long et j'essayais de les surfer jusqu'à la fin :
Des fois, j'ai essayé :
Mais ça s'est jamais bien terminé :
Pourtant il y avait de la place :
Gart sur une bien lisse :
Gart dans un mix de roller, floater, layback :
Un petit déj banana pancake et on y retourne?
Un soir, pendant notre bière sur la terrasse au sunset, anastasia, la russe, la copine du lituano italien, chef de la mafia avec une voix juste insupportable, nous demande d'arrêter de parler et de boire car elle est dans sa phase finale de méditation yoga, putain de hippie!
Le cliché :
Les prochaines heures s'annoncent ventées....soit on prend des champis, soit on bouge!
A suivre dans l'épisode 2...