surfrepotes.fr

[padyere]

Je ne vous ferez pas ici étalage de ma vie , mais juste part de ma toute dernière réflexion à ce sujet .

Ce soir en rentrant du boulot, j'écoute les infos dans la voiture .Après les banalités politiques et sportives d'usage, un sujet sur les dégâts des derniers cyclones et tempêtes en cours, j'écoute d'une oreille distraite et la seule reflexion qui me vient à l'esprit c'est :

" Ouais cool encore de la houle cyclonique "

Voilà où j'en suis quant à la place du surf dans ma vie ...................................

Ne t'inquiétes pas trop. Bon, d'accord, si y a 500 morts causées par le cyclone.......
Mais ds le genre, et en vrac (parce que mes exemples perso ne servent à rien, puisque j'ai tjs vécue seule, même en couple (je veux dire qu'il ne m'ait jamais venu à l'idée de demander à l'autre, j'ai tjs vécu avec des allumés ds mon genre, on ne se posait pas bien la question)
Vu de mes yeux vu:
-ds le Queensland, avis de cyclone, et pendant que tout le monde met les volets anti-cyclone, préparer le combi et les planches....
- la siréne à requin retentir à Bondi, et tous les fêlés (dt curieusement mes colocs) se précipiter à l'eau parce que y a plus personne
-à Angourie (NSW), dire aprés une session à mes colocs "je crois avoir vu un aileron de requin" eux de me répondre "oui oui y avait, mais y avait aussi un dauphin, donc ça craignait pas" (je ne suis pas aussi affirmative et me suis fait une grosse frayeur rétro-activement, et les ai maudits pendant au moins...3/4 minutes! ms n'ai jamais oublié)
-croisé en allant surfer, à National Park, à Noosa Heads, un surfeur dentiste de nos connaissances encore à 20 mn en courant de sa voiture, répondre
à notre comment va?, par ""chui à la bourre, j'ai un client qui m'attend à 16h , à plus"!(et il était déjà 16h30, et le mec en board short et trempé...)
Tu as donc, mon cher Aramis, du chemin à parcourir pour être vraiment passionné!!!

[Benouche]

Si je peux juste me permettre un petit point de vue de jeune homme et jeune surfeur, je me trouve en désaccord avec ce que raconte kami.

Le fait qu'un surfeur soit égoïste, ou pas, est a mon avis surtout conditionné par sa personnalité plus qu'à son activité. J'ne suis peut être pas le plus généreux de tous, j'en sais rien et quantifier ça ne m'intéresse pas. Mais ce que je veux dire c'est que le surf ne m'a pas rendu plus fermé qu'aupparavant. Au contraire même.
Je prends du plaisir a partager avec d'autres, même d'illustres inconnus.

Après, il est sur que le fait d'apprendre à aimer le surf m'a fait évoluer, voyager un peu plus et voir les choses différemment. Ce qui, nécessairement, amène à changer aux yeux de son entourage, à plus forte raison .
Dans mon cas ou l'entourage est à 900 bornes des cotes.

Cependant je dois être idéaliste mais je pense qu'un respect entre conjoints, la compréhension et le dialogue permettront aux deux d'obtenir ce qu'ils veulent.

Juste pour finir, je pense qu'impliquer ses proches là dedans en les emmenant en voyage, en les emmenant avec nous et en leur expliquant en quoi la pratique du surf nous est importante devrait leur permettre d'accepter mieux cette particularité.

Bon, une fois de plus la maigre expérience de la vie me fait certainement voir les choses sous le jour des bisounours, mais j'y crois quelque part.

[Tonneau]

Cependant je dois être idéaliste mais je pense qu'un respect entre conjoints, la compréhension et le dialogue permettront aux deux d'obtenir ce qu'ils veulent.

Je suis assez d'accord avec toi.

Juste pour finir, je pense qu'impliquer ses proches là dedans en les emmenant en voyage, en les emmenant avec nous et en leur expliquant en quoi la pratique du surf nous est importante devrait leur permettre d'accepter mieux cette particularité.

Il faudrait demander l'avis des grands voyageurs présents ici, Occy, Luke Egan, Tibok, Elko, Zitoune pour ne citer qu'eux parce qu'ils me semblent être ceux qui font le plus de route, et souvent en famille.

[Oxygum]

Pour pouvoir bien le vivre avec son entourage, il faut être lucide sur soi et savoir prendre du recul, mettre son égo de coté et accepter ses faiblesses, dialoguer ...

... mais c'est valable pour le surf comme pour beaucoup d'autre chose.

[kami]

Le coup du voyage, est complètement subjectif, je ne suis pas un "grand" voyageur, mais j'ai quand même tracé à droite à gauche et pas que pour le surf, j'ai écumé quelques pays d'Europe ou d'ailleurs.
Ah oui j'ai rencontré des gens super pas de doute, mais la réflexion finale est celle-ci : l'herbe est toujours plus verte ailleurs...

Après une dernière chose, y a toujours des exceptions et des gens biens. J'en connais, je surfe avec... Les autres c'est des cons. (joke inside )

Mais voilà où je veux en venir, la plupart du temps, on se crée un univers, une ambiance, une atmosphère avec des gens qu'on aime, avec qui on aime partager des sessions, des sandwichs, des passages de dunes. On est bien, on est entre nous, puis dès qu'on voit du monde arriver, on râle et on rumine (sauf si c'est des potes, mais souvent on ne le voit qu'une fois qu'ils sont au pic).

Moralité, les surfeurs restent des gros cons égoïstes, et communautaristes et la plupart du temps centrés sur eux-même.
Ce qui est bien paradoxal au vu la difficulté du sport, ça devrait justement nous apprendre l'humilité ce genre de chose.

[chacal]

Annecdote :

Un jour, nous étions mon épouse et moi même au musée du surf d'Oceanside pour ceux qui connaissent. Et la propriétaire de 75 ans bien tassés de dire à ma femme :
"tu sais il faut qu'il surfe aussi longtemps qu'il le pourra, ça les tient verts et jeunes jusqu'à la fin !". Je pense qu'on doit écouter les anciens quand ils sont sages.

Alors c'est vrai qu'on a pour certains des looks et des attitudes qualifiés d'ados attardés. Mais est-ce que ça vaut pas mieux que le conformisme que personnellement je trouve déprimant.

Quand à concilier vie de famille et vie de surfer, c'est parfois duraille et je parle pour moi car ce que dit Kami est vrai, le plaisir de surfer est un plaisir égoïste mais comment pourrait-il en être autrement puisqu'un sport individuel et une passion qui plus est.
Maintenant comme dirait un chanteur et penseur du Nord Pas de Calais bien connu des carnavaleux : "si tu veux pas que ta femme t'emmerde, te maries pas !"

Perso, la place du surf dans ma vie, c'est qu'en devenant addict à cette pratique, j'ai découvert des gens supers, des cons aussi, des branleurs, etc... que les voyages n’étaient pas réservés à une gente fortunée, et j'en ai même fait mon travail. Donc je sais pas si je suis dans un tunnel, mais en tout cas c'est un tunnel plein de couleurs et de gaieté.

[pipeau]

Le plan professionnel n'a pas encore été abordé. Et là aussi le surf vient jouer un rôle dans cet aspect de la vie bien obligatoire.




Certains, nous en connaissons au moins un chacun, ont préféré tout miser sur la glisse. Délaissant parfois un emploi ayant un lien direct avec leur formation initiale, ils se sont dirigés vers des emplois supportant des horaires flexibles préférant avoir main mise sur leur emploi du temps qu'un gros revenu. Bien sur d'autres ont la chance de concilier les deux. Il n'est pas rare de voir ainsi des personnes pouvant basculer dans le milieu libéral rien que pour aménager leur charge de travail et s'adonner à leur passion de façon plus libérée.



D'autres ont eu l'extrême chance de concilier parfaitement leur vie professionnelle et le surf. Je veux parler des personnes qui par rencontre ou par pure détermination ont réussi (si c'est une chance) de travailler dans leur domaine passionnel.



Mais pour beaucoup le travaille reste sans rapport avec le milieu du surf et les horaires restent ceux imposés par la charge de travail ou le contrat d'embauche. Le surf est et reste alors à caler selon les ouvertures. Pour ceux qui ont la chance de bénéficier de RTT avec la possibilité de les poser au dernier moment, il faut avouer que cette souplesse a pas mal contribué à l'épanouissement de certains.

En temps de crise je sais que parler de choix de travail pourrait en irriter plus d'un mais je ne suis pas bouché au réel et sais pertinemment que certains aimeraient juste subir la contrainte d'un travail. Je m'excuse d'avance auprès de ceux-là, je reporte simplement des faits sur un sujet donné. Tout comme il m'est arrivé de croiser quelques rares personnes ayant fait le choix de ne pas travailler du tout, de « profiter » de faibles revenus d'aide que peut offrir notre système social. Je ne juge pas, je rapporte, c'est simplement une vérité.

D'autres ont choisi de mettre entre guillemets leur carrière professionnelle et de travailler en pointillés via les agences d'intérims. Ce mode de vie permet avec des budgets serrés de s'adonner au surf de manière plus détendue et de programmer des trips de façon régulière.



Sur un plan personnel j'ai choisi entre autre, bien que je ne sois pas un assidu ces temps-ci du surf (sa rie de cheville) de ne pas tout miser sur le plan professionnel. J'estime et considère avoir énormément de chance de pouvoir faire ce choix en refusant deux ou trois opportunités et restant sur un job aux horaires décalés m'offrant la possibilité de surfer quand je m'occupe pas de ma progéniture. Et là je reviens au premier traitement du sujet : concilier surf et vie (obligations) familiale.

[wallace]

Benouche, t'es trop cool ...


J'ai la chance d'avoir un boulot qui me laisse pas mal de temps , même si c'est parfois un peu difficile de zapper une sess certains jours.
J'habite dans une région où si les vagues n'ont pas toujours la qualité de celles qu'on voit sur les couv de magazines, on peut surfer très souvent. Je suis à 40 bornes des spots, et j'ai retapé et une petite bicoque à 3 bornes du premier spot. Je partage ma vie entre ces deux endroits, et celà me suffit vu ma pratique (petit niveau et vieux !).
Je ne me lasse pas. Je n’ai plus les mêmes exigences et je pratique d’une autre façon, et dans mon travail aussi, je suis plus cool… et on me le rend bien …

[Matt]

Pour ma part, j'ai toujours cherché à privilégier mon mode de vie, à savoir vivre à la fois à côté de la ville et l'océan.

Côté professionnel, j'ai vécu du surf pendant 6-7 ans en tant que moniteur et entraîneur, mais toujours en vivant du côté de St-Médard (à 50km des spots pour celles et ceux qui ne connaissent pas) car je n'aimais pas le côté surpeuplé des stations balnéaires en pleine saison.
Puis, lassé par les cours d'initiation, j'ai décidé d'arrêter pour lancer un projet que j'avais depuis un bout de temps.

Pour financer ce projet, j'ai trouvé un job où j'ai pu poser mes conditions : avoir un planning dans lequel mes horaires sont essentiellement concentrées sur des demi-journées (du style 6-12h ou 14-20h). J'ai donc pu consacrer du temps à mon futur projet professionnel mais aussi aux sessions de surf.

Maintenant, je travaille en tant qu'indépendant et je peux donc modifier sans trop de difficulté mes plannings. En gros, s'il y a du surf, je sais que je vais travailler tard le soir !!!

Côté vie perso, ma femme (on est ensemble depuis presque 10 ans) a toujours compris ma passion pour le surf même si elle déteste la plage. Elle n'hésite pas à m'accompagner (même quand il faut se lever à 4h du mat') et parfois (de plus en plus souvent d'ailleurs), elle me demande si j'ai bien regardé les prévisions !

Bref, le surf a toujours eu une place importante dans ma vie et celle de mon entourage. Comme l'a écrit Kami, il y a une belle part d'égoïsme là-dedans... mais ça ne m'empêche pas de faire des compromis. J'adore le surf mais j'arrive parfois à m'en passer pendant des mois (mais c'est dur !).

[SuperDupont]

Je vous fais quand le syndrome du tunnel vu d'un parisien ?

[soroli]

Je vous fais quand le syndrome du tunnel vu d'un parisien ?

Si t'es sous le pont de l'Alma, fais juste gaffe aux piliers ...

[dd-lac]

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[soulnicox]

Je lis les derniers messages et une chose m'interpelle:
Beaucoup parlent de leurs femmes.
Et je suis d accord cela va jusque la, notre femme à été "sélectionnée" :

Elle nous supporte en tant que surfeur...

[timal]

Rêver sa vie ou vivre ses rêves...c'est même un bouquin maintenant...
toujours ce choix comme on dit, sans jamais aborder la notion de pouvoir...la volonté serait elle seul à rentrer en liste, notre entourage devant subir aussi cette décision personnelle?

Pour ma part j'ai toujours su que je ne vivrais jamais loin de l'océan afin de pouvoir assouvir cette passion dévorante. J'ai fait des choix qui me permettent aujourd'hui de faire mon emploi du temps, même si être à son compte à aussi le revers de la médaille...On a a qu'une vie, un souffle court avant le grand ...donc comme dirait DD j'assume mes choix et par chance ma moitié sait que j'ai besoin de cette soupape...Merci qui ! merci elle!!!!

[GG85]

Moi j'ai rencontré ma copine à l'eau donc comme ça pas de problème