
Vu d'en dessous c'est Magique, j'ose pas imaginer le dessus.
Vivement le report dans son intégralité




mon dieu je sens qu'on va pleurer .....
Grolapin a écrit:Oulala c'est joli !
Bon il est où le numéro de Singapore Airlines, pour voir si des fois ils font pas des arrêts aux Maldives

squallygator a écrit:Ca a du te changer de la notre session à Lacanau
mais des poissons et du reef dessous
zitoune a écrit:t'es rentré déjà ?

soroli a écrit:
Je crois pouvoir dire que le paradis du surfeur existe, j'en reviens.

n’ont pas été foutus de mettre les planches dans l’avion. Là, un grand sentiment de solitude et de colère commence à nous envahir. Plein de bonne volonté, le gars d’Air France nous dit qu’on a nos sacs et donc nos maillots, on pourra au moins se baigner…
Une réminiscence de charité chrétienne nous revient à l’esprit et lui sauve la vie. 
le gars nous annonce que le vol suivant est à 13h30 avec arrivée à 14h50 à Roissy. Notre vol vers Dubaï part à 15h35. Ils ont donc « théoriquement » le temps de transférer les boards d’un avion à l’autre directement. En contactant les gars d’Emirates pour organiser cette opération de la dernière chance, une première lueur d’espoir apparaît : le vol d’Emirates aurait 45 minutes de retard. Cela nous donne une bouffée d’oxygène. Vont suivre 4 heures d’angoisse à s’assurer qu’ils ont bien chargé les planches à Bordeaux, que l’avion est parti à l’heure, qu’ils ont récupéré les planches sur le tarmac à Roissy et que le transfert vers le vol Emirates est fait. Au final, nous n’avons la confirmation que les planches sont dans les soutes du vol Emirates qu’en embarquant dans l’avion 15 minutes avant de décoller !



(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
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(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)


(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)



(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)


(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
. Le dhoni qui nous suit a plus de mal et avance plus lentement. Vers 8h15, appel du dhoni, ils sont en panne de moteur, il y a des rafales de vent à plus de 40 nœuds. A force de dériver, le dhoni se fait drosser sur un reef et se retrouve posé dessus. 
. Nous prenons un petit déjeuner léger avec le bateau qui bouge de droite à gauche et d’avant en arrière, drôle de sensation. Heureusement, vers 10h30, la tempête passe, la mer redevient calme même s’il pleut toujours. Comme nous sommes obligés de rester à proximité du dhoni le temps qu’un autre bateau vienne le prendre en remorque une fois que la marée sera plus haute, nous décidons d’aller faire du snorkeling sur le reef où est posé le dhoni. Même si la lumière n’est pas la meilleure, nous voyons un nombre incroyable de poissons exotiques. Durant cette heure passée à nager, nous allons même voir une raie manta nous passer à quelques mètres. Le spectacle est incroyable.

(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
. Quelques étirements et nous passons à table. Antony nous montre le film Oxbow tourné en 2005 aux Maldives avec quelques pros (Duane Desoto, Malik Joyeux, Manoa Drollet) afin qu’on ait une idée plus précise de ce qui va nous attendre les prochains jours. Discussion ensuite sur la suite des évènements. Le dilemme est le suivant : soit nous restons sur place quelques jours avec un swell qui monte mais il y a un autre boat trip sur le même mouillage avec une dizaine de gars (comment sera l’ambiance avec 20 gars sur un pic ?) soit nous restons juste demain avant de nous décaler sur l’ouest de l’atoll pour surfer des vagues sympas et sans autre bateau mais avec un swell qui montera moins.
. Les vagues ont un peu grossi dans la nuit et nous avons des séries qui sont aux alentours de 3 pieds et qui déroulent sur près de 100m. Chacun prend des vagues, puis revient se positionner au pic. Une tortue vient respirer à la surface de temps en temps en nous montrant sa tête. Je commence à bien appréhender ma nouvelle planche, rassuré par ma session d’hier soir où je découvrais le surf sur reef. Et l’eau est tellement transparente que, le reef, pour le voir on le voit ! Du coup, sur ma seconde vague, je pars bien calé au pic pour quelques manœuvres, la vague déroule, déroule, sensation grisante. Tellement que je m’approche un peu trop près de la dalle de reef sur laquelle la vague tourne un peu autour de l’île en formant un bowl très (trop) rapide. Plus le temps de sortir proprement, j’essaie de sauter par dessus la lèvre. Pas assez et celle-ci me fait faire l’ascenseur. Je me retrouve sous la vague, traîné pendant quelques secondes, je sens le reef avec mes mains et mon tibia touche un peu le fond
. Heureusement, plus de peur que de mal, juste 2 égratignures. Sur la fin, Nixx perd son leash et sa planche se retrouve sur le bord de l’île (uniquement constitué de coraux morts) ballottée par l’eau. Après avoir traversé le reef et le lagon, il récupère sa planche qui, par miracle, n’a rien de plus qu’un éclat au niveau du nose.
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
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(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antony Colas)
A 16h30, tout le monde embarque dans le dinghy. Le soleil commence à descendre et à se faire moins violent. L’eau est toujours aussi bonne. Les vagues ont un peu grossi depuis tout à l’heure et sont surtout un peu plus creuses. Bonne nouvelle !
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
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