surfrepotes.fr

[Narval' eau]

Vu d'en dessous c'est Magique, j'ose pas imaginer le dessus.

Vivement le report dans son intégralité

[Bellota]

Eh ben ... tu as dû bien te régaler !!!

Bon courage pour le retour sur terre, ça doit être dur ...

[squallygator]

Bien joué
On attend ton report !
Ca a du te changer de la notre session à Lacanau

[Benouche]

Slurp.

Remets toi bien

[luke-egan]

mon dieu je sens qu'on va pleurer .....

tres beau teaser!!

37...38...39....40.... ouais, ça doit pouvoir le faire d'ici 3 ans !!!

[soroli]

Oulala c'est joli !
Bon il est où le numéro de Singapore Airlines, pour voir si des fois ils font pas des arrêts aux Maldives

Je viens de regarder : Singapore Airlines fait bien des liaisons avec Malé.
Un petit détour pendant ton trip ?

[soroli]

Ca a du te changer de la notre session à Lacanau

A peine ...
Les seules différences notables :
Eau : 20°C de plus
Air : 25°C de plus
Vêtements : une intégrale 4/3 avec gants et cagoule en moins, un maillot en plus (seuls les chaussons demeurent)
Vague : pas de Squally devant mais des poissons et du reef dessous

[zitoune]

t'es rentré déjà ?

[kevinseconds]

Ca a pas l'air vilain.

Note pour plus tard: aller aux Maldives.

[soroli]

t'es rentré déjà ?

Oui, le retour est un peu dur car c'était vraiment trop bon !
Mais pleins de supers souvenirs, de photos et de vidéos.
Je souhaite à tous d'avoir un jour cette chance de pouvoir faire ce genre de trip aux Maldives.
A part 2 sessions durant lesquelles il y avait une demi-douzaine de surfeurs d'un autre bateau (et encore, pendant moins d'une heure à chaque fois), nous avons toujours été seuls à l'eau.
Je crois pouvoir dire que le paradis du surfeur existe, j'en reviens.

[Tibok]

Je crois pouvoir dire que le paradis du surfeur existe, j'en reviens.

Ça fait vraiment plaisir à entendre

[soroli]

DEBUT DU REPORT

Jour 00 - Samedi 03 avril
Départ vers 6h30 en direction de l’aéroport. Enregistrement des boards au comptoir Air France (20 € au passage). Décollage à 8h30 vers Roissy. Vol sans histoire. On arrive au comptoir bagages pour récupérer les boardbags. Les boardbags ? Quels boardbags ? Début des (grosses) emmerdes !! Je vous la fais rapide : les planches sont restées sur tarmac de Bordeaux. Ces c…s n’ont pas été foutus de mettre les planches dans l’avion. Là, un grand sentiment de solitude et de colère commence à nous envahir. Plein de bonne volonté, le gars d’Air France nous dit qu’on a nos sacs et donc nos maillots, on pourra au moins se baigner…
Une réminiscence de charité chrétienne nous revient à l’esprit et lui sauve la vie.
Après 30 minutes à imaginer tous les pires scénarii, le gars nous annonce que le vol suivant est à 13h30 avec arrivée à 14h50 à Roissy. Notre vol vers Dubaï part à 15h35. Ils ont donc « théoriquement » le temps de transférer les boards d’un avion à l’autre directement. En contactant les gars d’Emirates pour organiser cette opération de la dernière chance, une première lueur d’espoir apparaît : le vol d’Emirates aurait 45 minutes de retard. Cela nous donne une bouffée d’oxygène. Vont suivre 4 heures d’angoisse à s’assurer qu’ils ont bien chargé les planches à Bordeaux, que l’avion est parti à l’heure, qu’ils ont récupéré les planches sur le tarmac à Roissy et que le transfert vers le vol Emirates est fait. Au final, nous n’avons la confirmation que les planches sont dans les soutes du vol Emirates qu’en embarquant dans l’avion 15 minutes avant de décoller !
On pensait s’ennuyer durant l’escale à Roissy, je n’ai jamais autant flippé.
Bref, tout s’est arrangé au final.

Le vol en A380 vers Dubaï s’est passé tranquillement. Escale à Dubaï pendant 2 heures entre 01h et 03h du matin : on se croirait rue Sainte-Catherine le jour d’ouverture des soldes. Puis décollage vers Malé pour 3h30 de vol. Dernier rang de l’avion, pas de hublot, à coté des toilettes, bruyant mais les planches sont à bord donc tout peut se passer, c’est cool.

[soroli]

Jour 01 – Dimanche 04 avril
Arrivée à Malé, il fait 29° dès 8h30 du matin.
Atolls avant de se poser

Vue de Malé et de l'aéroport via Google Earth

Malé vue du sol du niveau de la mer
(Photo : Antoine Lefèvre)
On retrouve nos sacs ET nos boardbags. Pour un peu, on les embrasserait. On retrouve aussi Antony à la sortie de l’aéroport puis les autres membres du trip qui sont arrivés la veille d’Australie via Kuala Lumpur nous rejoignent. Présentations, salutations, on entame la discussion.
(Photo : Antoine Lefèvre)
Donc, le groupe est composé de (de gauche à droite) :
- Anko : maldivien, 20 ans,bodyboarder, qu'Antony amène avec lui pour essayer de le former comme guide (y'aura du boulot )
- Dominique : français, 46 ans, vivant à Bordeaux, regular
- Nixx (Nicolas) : belge, 35ans, vivant à Sydney, goofy
- Miguel : belgo-espagnol, 39 ans, vivant à Sydney, goofy
- Pierre : français, 35 ans, vivant à Sydney, regular
- Benoît : français, 35 ans, vivant à Sydney, regular
- Antony YEP : français, 42 ans, vivant à Anglet, goofy
- Thierry : belge, 36 ans, vivant à Bruxelles, regular
- Davena : anglaise, 31 ans, vivant à Sydney, regular
- Olivier (moi donc) : français, 40 ans, vivant à Bordeaux, regular
- Antoine : français, 35 ans, vivant à Sydney, goofy (absent sur la photo car c'est lui qui tient l'appareil mais le voici)

La sortie de l'aéroport
(Photo : Antoine Lefèvre)

15 minutes plus tard, on embarque sur le dhoni (bateau traditionnel maldivien) pour rejoindre le bateau qui va nous faire découvrir les vagues maldiviennes pendant 10 jours. Les boardbags sont chargés les uns après les autres et entassés au milieu du dhoni.
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)

Jusqu’à présent, quand je voyais autant de boardbags et de planches, c’était quand je regardais un DVD de surf. Là, j’y suis et c’est juste irréel. 10 surfeurs, 10 boardbags, 21 planches sur un bateau pour 10 jours de trip sur les Maldives.
Dominique, Thierry et Antoine déjà en grande discussion

Petit cocktail de bienvenue pris sur le sundeck. Antony nous donne les nouvelles du swell pour les prochains jours. Pas de surf sur cette journée et les 2 prochains jours avec des petites vagues. Puis 3 jours annoncés avec des bonnes conditions (3 à 4 pieds) et à priori, on finira le trip avec 4 jours de très bonnes conditions (5 à 6 pieds avec une période supérieure à 12 sec). Nous verrons bien au fur et à mesure.
Spots (Mulee -prononcer Mouli-, Mikado/Finnimas, Yin Yang) que nous allons surfer pendant ces 10 jours - Google Earth

En attendant que le bateau fasse le plein de gasoil, nous nous mettons à l’eau pour une petite baignade.
Vers midi, nous appareillons, direction plein sud, pour nous rapprocher au plus vite du swell qui arrive.
Notre bateau
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Le Capitaine du bateau (à gauche) et 2 membres de l'équipage

Mon lit

La salle d'eau de la cabine que je vais partager avec Dominique...

La salle à manger

Après le repas de midi, chacun vérifie ses planches, les waxe, bref, c’est la grande revue du matériel.
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Dominique et moi avec nos planches enfin retrouvées !


En chemin, nous croisons des dizaines de dauphins qui s’amusent à sauter hors de l’eau ou à passer devant l’étrave du bateau.
Intense activité pendant la navigation

(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
La légende des photos des pieds lors des trips est même arrivée en Australie !
(Photo : Antoine Lefèvre)
En fin d’après-midi, nous nous mettons au mouillage à proximité d’un resort (île-hôtel réservée aux touristes).
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Mais, pas d’autorisation de débarquer.
(Photo : Antoine Lefèvre)
Petite baignade avant la nuit puis Antony nous offre l’apéro.
Pierre
(Photo : Antoine Lefèvre)
Benoît
(Photo : Antoine Lefèvre)
Nous passons la soirée à regarder un DVD (de surf) et vers 21h30, tout le monde part se coucher. Demain, nous naviguerons le matin en direction de l’atoll Meemu pour notre premier surf sur la vague de Mulee.

[soroli]

Jour 02 – Lundi 05 avril
Réveil vers 7h30. Le bateau a pris la route depuis plus d’une heure. Et surprise, nous avons du mauvais temps. Il pleut, la mer est formée . Le dhoni qui nous suit a plus de mal et avance plus lentement. Vers 8h15, appel du dhoni, ils sont en panne de moteur, il y a des rafales de vent à plus de 40 nœuds. A force de dériver, le dhoni se fait drosser sur un reef et se retrouve posé dessus.

Le capitaine nous indique alors que nous ne sommes qu’à 20 minutes de lui et nous faisons demi-tour pour nous porter sur zone. Là, nous allons rester 2 heures dans une belle tempête à surveiller le dhoni et surtout les gars qui sont à l’intérieur. Notre bateau tangue et roule et à force, je commence à avoir un peu le mal de mer . Nous prenons un petit déjeuner léger avec le bateau qui bouge de droite à gauche et d’avant en arrière, drôle de sensation. Heureusement, vers 10h30, la tempête passe, la mer redevient calme même s’il pleut toujours. Comme nous sommes obligés de rester à proximité du dhoni le temps qu’un autre bateau vienne le prendre en remorque une fois que la marée sera plus haute, nous décidons d’aller faire du snorkeling sur le reef où est posé le dhoni. Même si la lumière n’est pas la meilleure, nous voyons un nombre incroyable de poissons exotiques. Durant cette heure passée à nager, nous allons même voir une raie manta nous passer à quelques mètres. Le spectacle est incroyable.
Retour au bateau pour déjeuner.

L’aide pour le dhoni est arrivée, nous pouvons donc reprendre notre route vers le sud.
Au bout de 4 heures de navigation au cours desquelles nous croisons à nouveau des dauphins et, cette fois en plus, 2 poissons volants, nous arrivons enfin vers 17h45 à proximité de l’île de Meemu et de sa vague de Mulee (le ee se prononce i).
Mulee vue par Google Earth

C’est une droite, le vent est presque tombé et la taille des vagues est aux environs de 2 pieds avec des séries à 3 pieds. Nous n’avons que 30 minutes pour prendre des vagues avant que la nuit noire ne tombe. Donc petite première session en coucher de soleil.
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)

Chacun arrive à prendre 3 à 4 vagues. Pas de rencontre avec le reef (c’était marée haute donc il y a plus de 2 mètres d’eau au take-off et sur une bonne partie de la vague). En fin de vague, sur l’inside, Pierre va néanmoins toucher un peu le reef avec sa planche. Bilan : une dérive est un peu sortie du plug mais celui-ci n’a pas bougé et une petite marque sous la planche mais la réparation sera rapide.
Pour le retour, c’est un peu l’expédition. Le bateau est obligé d’aller au mouillage avant la nuit. Sans dhoni pour nous attendre et nous ramener au bateau qui est de l’autre côté de l’île, il nous faut donc sortir par le reef avec pratiquement plus de visibilité et 20cm d’eau pour atteindre l’île et la traverser en passant par le village (environ 700 habitants, ce qui est un village de moyenne taille pour les Maldives). Les gens regardent un peu étonnés passer un groupe de 10 surfeurs trempés avec leurs planches sous le bras.
Arrivés sur le bateau, nous pouvons enfin savourer nos premières bières fraîches . Quelques étirements et nous passons à table. Antony nous montre le film Oxbow tourné en 2005 aux Maldives avec quelques pros (Duane Desoto, Malik Joyeux, Manoa Drollet) afin qu’on ait une idée plus précise de ce qui va nous attendre les prochains jours. Discussion ensuite sur la suite des évènements. Le dilemme est le suivant : soit nous restons sur place quelques jours avec un swell qui monte mais il y a un autre boat trip sur le même mouillage avec une dizaine de gars (comment sera l’ambiance avec 20 gars sur un pic ?) soit nous restons juste demain avant de nous décaler sur l’ouest de l’atoll pour surfer des vagues sympas et sans autre bateau mais avec un swell qui montera moins.
Pas de décision hâtive, demain réveil vers 5h00 pour aller surfer vers 5h30 au lever du jour. Fonction de l’ambiance que nous aurons, nous verrons.
22h, tout le monde au lit.

[soroli]

Jour 03 – Mardi 06 avril
Réveil à 5h00, il fait nuit et tout le monde se lève avec l’objectif d’être sur zone avant les gars de l’autre bateau qui mouille à côté. 5h30, les boards sont chargées sur le dinghy et nous montons à 9 dedans pour nous rendre sur la droite surfée hier soir. En chemin, nous croisons à nouveau des dauphins. Arrivés sur la vague, le soleil ne s’est pas encore levé. C’est une sensation irréelle (ce mot va souvent revenir, je le sens). L’eau est à 29°, il fait déjà chaud . Les vagues ont un peu grossi dans la nuit et nous avons des séries qui sont aux alentours de 3 pieds et qui déroulent sur près de 100m. Chacun prend des vagues, puis revient se positionner au pic. Une tortue vient respirer à la surface de temps en temps en nous montrant sa tête. Je commence à bien appréhender ma nouvelle planche, rassuré par ma session d’hier soir où je découvrais le surf sur reef. Et l’eau est tellement transparente que, le reef, pour le voir on le voit ! Du coup, sur ma seconde vague, je pars bien calé au pic pour quelques manœuvres, la vague déroule, déroule, sensation grisante. Tellement que je m’approche un peu trop près de la dalle de reef sur laquelle la vague tourne un peu autour de l’île en formant un bowl très (trop) rapide. Plus le temps de sortir proprement, j’essaie de sauter par dessus la lèvre. Pas assez et celle-ci me fait faire l’ascenseur. Je me retrouve sous la vague, traîné pendant quelques secondes, je sens le reef avec mes mains et mon tibia touche un peu le fond . Heureusement, plus de peur que de mal, juste 2 égratignures. Sur la fin, Nixx perd son leash et sa planche se retrouve sur le bord de l’île (uniquement constitué de coraux morts) ballottée par l’eau. Après avoir traversé le reef et le lagon, il récupère sa planche qui, par miracle, n’a rien de plus qu’un éclat au niveau du nose.
Après 2 heures de surf, nous sortons tous et retournons au dinghy pour prendre le petit-déjeuner. Au bout d’un moment, nous nous disons qu’il faudrait qu’on se dépêche de repartir surfer sinon nous allons nous retrouver en fin d’après-midi avec juste une seconde session dans la journée. En fait, en regardant nos montres, il est juste 10h30 ! Il fait tellement chaud et le soleil est si haut qu’on a le sentiment d’être en début d’après-midi. Il va nous falloir nous habituer à de nouveaux repères. Vers 11h, nous repartons donc pour une nouvelle session, le soleil est brûlant et les lycras manches longues ne sont pas un luxe. Le dos des mains qu’on a tendance à ne pas protéger prend des coups de soleil tout comme l’arrière des genoux et des mollets. Le bob waterproof est lui aussi vraiment très utile voire indispensable pour ces sessions de milieu de journée car le soleil si près de l’équateur est pile vertical.
Nixx
(Photo : Antoine Lefèvre)
Nouvelle session donc, avec des vagues toujours aussi sympas. J’ai passé la planche en quad pour voir si cela change quelque chose.
Dominique s'interrogeant comme moi sur la différence entre thruster et quad (qui a dit une dérive en plus ?)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Je prends quelques bonnes vagues comme tout le monde. Il me semble que dans ces petites conditions, le quad me permet de relancer plus facilement. De plus, sur les virages, la planche tourne un peu plus vite avec une petite sensation de dérapage (à confirmer). Avec Miguel, nous avons décidé de sortir les casques avec les caméras GoPro.
Davena, Miguel et Dominique
(Photo : Antoine Lefèvre)
Une fois le casque sur la tête, on oublie vite sa présence car il est vraiment léger même avec la caméra. Il faut juste que je pense à déclencher avant de commencer à ramer et à couper une fois sorti de la vague. En remontant au pic, j’essaie de filmer les vagues des autres. L’ambiance à l’eau est très agréable, beaucoup de respect, d’encouragement, de bonne humeur. A nouveau 2 heures de surf dans une eau cristalline, cette sensation est vraiment renforcée par la position du soleil qui illumine le reef au fond de l’eau. Du coup, en attendant les vagues, nous regardons les poissons passer sous nous .
Retour au bateau pour prendre le déjeuner.
Les étirements deviennent vraiment obligatoires si on ne veut pas rester complètement bloqués.
Petit moment de repos après avoir mangé avant d’attaquer la dernière session de la journée. Du coup, chacun vaque à ses occupations : Antony monte en haut d’une tour antenne pour prendre des photos de la passe en hauteur.

(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
(Photo : Antony Colas)
Antoine fait des photos des alentours en profitant des conditions de lumière, les dauphins passent de temps en temps à proximité du bateau, j’essaie tant bien que mal de tenir ce journal et les autres se reposent, lisent, somnolent en écoutant de la musique ou réparent les petits pets des planches.
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Avec Miguel, nous regardons le résultat de nos caméras. Il a eu de la buée dans le caisson. Laisser dans la cabine principale le caisson ouvert avec la caméra dehors pendant quelques minutes règlera le problème. Il faut aussi corriger l’angle d’inclinaison de la caméra sur le casque.
(Photo : Antony Colas)
La netteté des images est vraiment bonne et le résultat est satisfaisant pour une première utilisation.
Vers 16h00, branle-bas, préparatifs pour la dernière session de la journée. Antoine décide de prendre son téléobjectif pour shooter depuis le bateau et Antony prend son caisson pour se mettre dans l’eau. Ca sent la soirée visionnage de photos ce soir ! A 16h30, tout le monde embarque dans le dinghy. Le soleil commence à descendre et à se faire moins violent. L’eau est toujours aussi bonne. Les vagues ont un peu grossi depuis tout à l’heure et sont surtout un peu plus creuses. Bonne nouvelle !
Pierre
(Photo : Antoine Lefèvre)
Moi
(Photo : Antoine Lefèvre)
Nixx
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
(Photo : Antoine Lefèvre)
Au final, nous restons dans l’eau jusqu’à la nuit tombée et le dinghy nous ramène vers le bateau en se repérant aux lumières de ce dernier.
Le programme post-surf s’engage : rangement des planches, douche, bière fraîche, repas copieux puis séance photos où chacun peut voir le résultat de ses exploits de la fin d’après-midi. Vers 22h00, tout le monde part se coucher afin de récupérer de la journée qui a commencé 17 heures plus tôt. Demain, comme aujourd’hui, réveil à 5h00 pour un surf à partir de 6h00.
Je passe une petite demi-heure en compagnie d’Antoine à l’observer sélectionner les photos qu’il a pris depuis le départ. Sa maîtrise dans ce domaine est assez bluffant : je pense qu’on va vraiment ramener des souvenirs photos et vidéos d’une super qualité.
Bilan de cette première vraie journée de surf pour moi : 3 sessions, 6 heures de surf, une trentaine de vagues prises, un environnement paradisiaque, une nouvelle planche apprivoisée, le surf de reef assimilé, une égratignure et surtout un sourire qui va d’un côté à l’autre du visage (et c’est pour tout le monde pareil !).