Gaillardement 6h ont même pas sonné que je me change déjà sur le parking désert.
Il flotte dru mais j'm'en fous ça va surfer c'est sûr, je me suis auto-persuadé (et sans absorbtion d'alcool s'il vous plait) toute la nuit que y aurait un petit mètre parfait. D'ailleurs je sens déjà le léger vent d'est me caresser le boule en enfilant ma combi.
Je m'enfile une banane (dans l'estomac), en préventif vu que je vais vers une session intense.
Et là pouf je passe la dune, le drame. Pas une vague ou si peu, désillusion cruelle, injustice océane, et une furieuse envie de chier.
Bon les séries sont peut-être très espacées, que je me dis. Donc je me colle à la baille sans trop y voir parce que le ciel est bien sombre et qu'il tombe des cordes.
Bilan : 3 séries exploitables en deux heures (j'suis quand même pas rendu au point de sortir de l'eau pour être en avance au boulot), et encore fallait donner de sa personne pour prendre un peu de vitesse. Elles devaient faire 50cm au garrot.
Et vu que j'ai croisé personne je me suis un peu senti tout seul dans ma navrance.
Putain j'suis dégouté.
Et vu la monstrueuse poussée de houle que y a à Quiberon, vous pouvez éviter un aller-retour à la côte j'crois. Y a rien qui va rentrer.
) mais pour l'instant ça n'en prends pas trop le chemin...
). J'ai eu des vagues de 50 à 70cm surtout des droites et quelques gauches avec de bonnes prises de vitesse et une manœuvre en fin de vague. Pas le rêve mais amusant.
