Pas grand chose à dire sur la médiocre session en elle-même, alors je meuble un peu avec le modèle d'organisation dont elle a fait l'objet.
On était donc partis pour une utopique session Médocaine ce matin... dont la mise en place m'a sans doute préservé d'une bonne gueule de bois, c'est toujours un point positif.
Hier soir petite fiesta entre potes, 23h passées on finit l'apéro et notre troisième ti-punch quand je demande à Greg mon co-sessionneur habituel :
- Bon on va surfer demain matin là ou pas (on a vaguement évoqué le sujet dans la journée) ?
- Gné ? Le pauvre voit déjà sa tronche à 5h quand son réveil va sonner...
- Nan parce que là on est à l'aiguillage, soit on est sérieux et on se lève aux aurores pour surfer 1m bordelique et onshore, soit on bascule dans l'abus éthylique et c'est mal.
- Ah ok vu comme ça ça me fait rêver, passe-moi le jus de fruit et appelle Alex (alxtaz du forum, s'il daigne un jour se présenter) s'il y va aussi ça évitera qu'on change d'avis dans 20 minutes...
Deux heures plus tard et - quasiment - aucune nouvelle goutte d'alcool ingéré, on décide de plier pour avoir un quota minimum de roupillon. A ce moment-là je crois que l'un comme l'autre on a plus aucune envie d'aller surfer le lendemain, mais pas un des deux ne veut faire son petit zizi pour pas se faire charrier pendant trois jours...
Ce matin quand le réveil sonne c'est compliqué, mais ça passe et le mal au crâne reste décent. Greg est à la bourre au point de rendez-vous et j'commence à le maudire quand il finit par se pointer avec une tête des grands jours. Bon on file sur la côte retrouver Alex venu avec un pote, au check central c'est infect. Vagues molles qui s'écrasent à 5m du bord, rien à faire.
On reprend les bagnoles pour tenter un quitte ou double un peu plus loin, enfilage de combis sans retourner voir le plan d'eau. C'est moins pire, y a des bouts à prendre et on en prend, mais c'est pas non plus la grosse régalade. Un bon mètre orienté assez NW, les droites ouvrent quand même raisonnablement même si faut avoir du pot pour en choper une qui sectionne pas...
La photo d'OSR est honnête sur le produit :
Environ une heure plus tard le vent de Nord se met à souffloter, ça suffit pour que ça clapote de partout et que ça devienne bien naze. En plus avec la marée qui commence de redescendre un jus de malade se met en place, over on arrête là, c'est ingérable.
Au final, pas hyper content de m'être levé quand même...