La Malarone c'est ce qu'on avait il y a deux ans au Vanuatu, moi je l'ai à peu près bien supportée - juste des maux de crâne - mais Lapinette a passé deux jours au pieu complètement KO après avoir pris le premier cachet, avant d'arrêter. En Indo cette année on a croisé d'autres voyageurs qui avaient stoppé leur prise de Malarone après avoir eu des vertiges et des crises d'angoisse.
Le problème c'est que comme ça coûte la peau du cul (parce que soit disant il y a moins d'effets secondaires que le Lariam, évidemment avec ce truc y avait une personne sur trois qui devenait suicidaire...) ben tu l'essaies pas avant de partir et tu gardes précieusement tes petits cachets pour la zone à risque. Et c'est une fois sur place que tu te pourris ton voyage si t'as le malheur de subir un ou plusieurs des effets secondaires.
Mais j'étais encore pas totalement réfractaire aux traitements préventifs avant de partir l'année dernière, alors ce coup-ci pour les deux mois au fin fond de l'Indo, j'avais emmené de la doxy (à 8€ la boîte de 30 cachets - contre en moyenne 35€ la boîte de 12 pour la Malarone - remboursée par la sécu si ton médecin est complaisant parce que ça sert pour traiter d'autres trucs, le calcul est vite fait). Pas de réaction cutanée au soleil, pas de nausées, pas de signes dépressifs, pas d'envie de zigouiller Fab qui lui d'ailleurs ne prenait rien. Génial. Mais là ben ça fait un mois que je traine une hépatite, diagnostiquée comme conséquence de la prise prolongée de doxycycline, et ça ne fait pas de moi un cas isolé...
Le médecin de Santé-Voyage à l'hôpital Saint-André nous a toujours répété de bien mettre en balance le risque réel de la zone visitée (par exemple en Indonésie le risque de paludisme est bien plus faible à Bali qu'à Sumbawa et surtout qu'à Sumba) et les effets secondaires potentiels, qui peuvent te gâcher un voyage. Et de plutôt mettre l'accent sur la prévention des piqûres d'insectes.
Attention je dis pas que tout le monde devrait partir sans protection, j'explique juste mon point de vue suite à nos expériences personnelles, et j'insiste sur le fait qu'il faille bien s'assurer de sa franche nécessité avant de prendre un traitement plutôt rude pour l'organisme !
Ensuite à chacun de voir comment il supporte les différentes molécules intervenant dans la prophylaxie du palu