Jour 05 – Mardi 02 mars 2010Réveil à 5h00 du matin, petit déj avalé en vitesse et tout le monde dans la voiture à 5h45, direction le sud de Tamarin pour aller nager avec les dauphins entre 7h00 et 8h30 (en fait, nous devons traverser l’île de part en part avec passage par la capitale). Pourquoi si tôt ? D’abord car à 7h00, il y a beaucoup moins de bateaux à touristes (il y en aura 4 dont le nôtre soit une quinzaine de personnes), le gros de la foule arrivant entre 8h00 et 10h00. Ensuite, dans la matinée, les dauphins qui sont venus dans la baie pour s’abriter pendant la nuit repartent vers le large. Le gars de l’agence nous a dit qu’il fallait 1h de route, on prend 15mn de sécurité, il en aurait fallu 30. J’essaie de joindre le bateau qui doit nous attendre, les numéros ne marchent pas. Petite suée car on sent qu’on va rater la sortie. Au final, on arrive à les joindre, le bateau nous attend.

On embarque donc sur un petit hors-bord et, bonne surprise, nous sommes les seuls à bord. 10 minutes de navigation pour sortir du port de Rivière Noire et rejoindre la baie de Tamarin et nous voilà à proximité d’un groupe d’une quarantaine de dauphins dont une mère et son petit.

On a fait quelques films dont voici un petit montage.
Les adultes font entre 1m50 et 2m. Le pilote coupe le moteur du bateau et nous nous mettons à l’eau sauf Madame qui préfère nous filmer depuis le bord. Il faut nager pour tenter de se mettre en face d’eux et les laisser nous passer à proximité. A ce jeu, mon aîné est le plus fort et réussit même à les suivre avec les palmes plusieurs fois. Le spectacle sous l’eau est magique : on les entend communiquer entre eux, ils nous passent à moins de 2m sous nous et on a l’impression qu’on va pouvoir les toucher (juste une impression car ils sont bien sauvages et ne se laissent pas approcher). Au bout d’une heure de cache-cache, il est temps de rentrer. Je demande au pilote s’il peut nous amener au plus près de la vague de Tamarin, ce qu’il accepte. Nous nous retrouvons donc sur le côté de la vague. Petite déception, il n’y a que 50 cm de houle à marée basse mais la vague donne néanmoins un aperçu de sa puissance et des magnifiques rochers qui émergent sur son passage.




Dans une taille plus conséquente, ce doit être quelque chose à voir.
Retour à terre, nous reprenons la voiture direction Le Morne via Chamarel puis Pointe d’Esny. La route qui monte sur Chamarel offre une splendide vue sur le lagon qui s’étend de Tamarin au Morne avec l’Îlot Bénitier.


Puis nous redescendons vers la mer à travers la forêt d’abord puis les champs de cannes.

Arrivée au bord de l’eau, nous nous rendons compte que nous sommes assez loin du Morne et nous décidons de couper cette partie pour ne pas perdre trop de temps. La route du Sud qui longe la barrière de corail nous donne un aperçu de vagues estimées entre 1m50 et 2m50 toutes plus puissantes les unes que les autres (je pense reconnaître Macondé en face de Baie du Cap et les vagues de l’Îlot Sancho, voir le guide Stormrider 1 pour plus de précisions).

Macondé ?


Ilot Sancho

Entre Le Morne, Baie du Cap, Rivière de Galets et Souillac, pour celui qui a un bateau, il doit y avoir un nombre de vagues à explorer assez conséquent (surtout si on se souvient que Tamarin était minuscule et insurfable). Jusqu’à Souillac, la route est d’ailleurs très belle et le lagon doit être très beau à voir en plongée.


Après, la route remonte au Nord pour rejoindre Curepipe avant de descendre vers Mahébourg, Blue Bay et Pointe d’Esny.
Là, seconde déception du voyage. Pointe d’Esny : si on ne loue pas une maison sur le front de mer, pas moyen d’accéder à l’eau ! Blue Bay : une petite plage publique accessible mais toute personne ayant la peau un peu trop blanche se verra proposer tous les 20 m une excursion en bateau. La plage est petite, la baignade limitée par des bouées à 25m du bord (donc aucun récif accessible simplement), bref rien d’extraordinaire. Il est midi, on est levé depuis 05h00, on a faim. On décide de manger dans un petit resto (Le Bougainvillé) qui ne paye pas trop de mine mais les plats sont bons et peu chers : compter 300 à 350 Rs TTC une pizza ou un curry de thon citronné et son riz safrané (soit moins de 10 € le plat). C’est vraiment la seule vraie bonne surprise de la zone…
Nous décidons de rentrer à la maison et de profiter de notre petit bout de plage paradisiaque. Donc retour par le Highway via Port Louis (1h30 de route). Il est 14h15 quand nous nous mettons enfin dans une eau à 30°C. Certaines zones à proximité des roches noires qui chauffent bien sont même je pense à 32 ou 33°C, on a vraiment l’impression de prendre un bain (ce qui est limite désagréable). Nous avons passé près de 6h00 dans la voiture pour 1h45 avec les dauphins et 45mn à table. Longue demie journée ! Maintenant, c’est repos, nous pataugeons une bonne heure et décidons de rentrer nous reposer.
Comme d’habitude, j’en profite pour vider les cartes mémoires des appareils photos et faire le tri. La mauvaise surprise vient de l’APN aquatique (l’Olympus) qui ne fonctionne plus. Je peux récupérer les vidéos des dauphins mais il ne veut plus se rallumer correctement. Va falloir attendre le retour en France pour refaire des photos sous-marines (c’est un peu ballot). Ce soir au menu : poulpe !

Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. (Albert Einstein)