J’ai passé dix jours de rêves avec ma petite-amie sur l’île-hôtel de Huduran Fushi (anciennement nommée Lohifushi) située à l’Est de l’Atoll Kaafu (Malé-Nord).
« L’avion, l’avion, l’avion, ça fait lever les yeux…»
Nous sommes partis de Bordeaux le 4 juillet pour un petit break à Paris.
Nous avons ensuite pris l’avion à l’aéroport Charles De Gaulle le 5 juillet vers 11h30 pour arriver au Sri Lanka (avec une escale à Rome auparavant) le 6 juillet aux alentours de 04h30.
Trois heures plus tard, nous embarquions pour Malé.
Arrivés à l’aéroport de Malé après une heure et demie d’avion, il fallait prendre un speed boat pour rejoindre Huduran, durée du trajet : 30 minutes.
Pour le retour (le 16 juillet) c’est la même chose mais dans l’autre sens !!!
Du repos !
Question repos, nous avons été bien servis. A notre arrivée sur l’île de Huduran Fushi (anciennement nommée Lohifushi) située au Nord de Malé, l’euphorie a dissipé toute fatigue engendrée par le long trajet en avion. Sur place, nous avons alors pu nous adonner aux joies de la lecture, de la sieste, des séances de farniente sur la plage ou encore du snorkeling. Sur cette île-hôtel, tout est fait pour se détendre. Pas de prise de tête.
Un peu de surf quand même !
Question surf, j’ai eu ma dose, bien que des vagues plus consistantes n’auraient pas été de refus. En effet, je n’ai pas eu plus de deux mètres. Les Maldives ne sont pas une destination de « gros surf» . Les vagues y sont faciles… quoique.
La mise à l’eau à Lohi’s peut s’avérer pénible quand se combinent vagues de taille conséquente et marée haute. Mais bon, rien de bien méchant. Un bon timing suffit à rejoindre le line-up sans encombre.
Le gros défaut de Lohi’s est sa fréquentation. Dans l’ensemble, tout se passe bien… quand les portugais et les brésiliens ne sont pas de la partie. Ces derniers ont été exécrables dans et hors de l’eau à force de ragasser, de brailler, de se croire tout permis. On laisse faire une, deux fois. Après, pour éviter de se faire snaker, on est obligé de jouer à leur jeu… c’est vraiment dommage alors que les vagues ne manquent pas.
La gauche de Lohi’s est vraiment fun.
Grâce aux dhonis (petits bateaux) de l’hôtel, j’ai pu surfer des vagues comme Sultan’s ou Jailbreak.
La droite de Sultan’s a été une belle découverte : longue, sections tubulaires, facile. Un vrai bonheur ! Seul hic, c’est tellement parfait que je voulais finir mes vagues jusqu’au bout… mais au bout, il n’y a plus d’eau ! J’ai donc pu tester l’efficacité de mes chaussons de reef !!!
Ca grouille de partout !
Dans l’eau comme sur la terre ferme, la faune est plus que présente : poissons à tout-va, requins, raies, dauphins, crabes, geckos, chauve-souris, hérons, caméléons, etc. On en prend plein les yeux et tout le temps !
Lors de ma première session, un requin d’un bon mètre vingt rôdait au line-up… j’ai été surpris de voir le calme de mes collègues surfeurs ! Ne les voyant pas réagir à sa présence, j’ai supposé qu’il n’était pas nécessaire d’écourter la session. Mais je n’étais quand même pas rassuré !
Le clou du spectacle a été de voir des requins chasser dans le lagon alors que ma copine et moi avions les pieds dans l’eau. L’un d’entre eux est venu terminer brusquement sa course à cinq centimètres de nos orteils laissant sa proie passer entre nous deux ! Nous n’avons même pas eu le temps de réagir !
Au niveau de la météo, le beau temps à été dominant. Il n’a plu que deux demi-journées (le deuxième jour et le dernier jour).
Attention les yeux !
Déjà trop de blabla, place aux photos et à une petite vidéo…
Hudhuran, en bas à droite
Lohi's, le premier jour
La vue depuis le bungalow
La jetée de l'hôtel
Fin de session à Lohi's avec ma Barrel Surfboards
Cinquième jour à Lohi's et de bonnes vagues
Quinquin le requin
Vidéo prise avec un APN (d’où la médiocre qualité)
Conclusion
Le retour à la réalité est plus que difficile. Les Maldives sont une destination incroyable. Certes, s'y rendre coûte la peau des fesses mais ça en vaut largement le coup.
Et dire que ces minuscules îles vont disparaître dans quelques années à cause de la montée des eaux... une rumeur dit que le gouvernement maldivien a conclu un pacte avec le gouvernement australien : si les Maldives viennent à sombrer sous les eaux, les Maldiviens seraient déplacés en Australie en échange de sa zone de pêche. Rien d'officiel mais pas si surprenant.
merci pour le report!
