Le shape n’est pas un long fleuve tranquille.
Superbe matinée, réveil tôt, pas mal de café, un peu de sport. je suis au taqué : Normalement je dois faire mon glass du pont ce matin. Rendez vous à 10 heures à l’atelier. Tout le monde est à l’heure et j’arrive sous des trombes d’eau.
Je peaufine deux trois trucs sur mes gribouillages, essaies une déco pour la carène dont j’ai eu l’idée à 06h00 ce matin ; cela ne fonctionne pas : je ponce et enlève tout assez rapidement. Puis regardant ma planche blanche comme une robe de mariée je me dis que je peux pas laisser ça. Je chope le posca noir et me lâche. Puis c’est le rouge, puis le jaune et enfin le bleu.
« Quand je t’entends plus, je m’inquiète, c’est que tu fais une connerie » dit kim en arrivant dans la pièce. « AH ça j’aime! » dit il tout de suite après. 5mn montre en main m’ont suffit pour faire un truc que j’aime vraiment. Et franchement j’aime mieux que la déco de mon pont.
Je fais ensuite le glass sur le pont, les couleurs prennent une deuxième vie, le glass se tend sous mes yeux… Je suis comme un gamin. (qui fait des bêtises, j’avais oublié d’obstruer le plug d’un morceau d’adhésif et sans Kim j’étais parti pour une bonne séance de galère.).
Content je pars bosser. Là commence une journée de barge… Je vous passe les détails mais bon dur le truc niveau self control. Puis milieu d’après midi, coup de fil « y’a ton bleu qui ne sèche pas.. » Quoi ? Comment ça il sèche pas ? « Ben il sèche pas, il y’a une réaction entre le pigment du posca et la résine, ça arrive, il va falloir poncer »
Je comprend rien à ce que me disent Kamikaze et Chacal. Je n’imagine pas trop le truc. Comment ça cela ne sèche pas ????
21 heures. Fin de la journée de boulot. A l’atelier c’est la soirée cacahuète et binouze le vendredi, y’a du monde c’est sur. J’y vais. Et là je découvre ce que voulaient dire les deux compères. Le bleu ne sèche pas…
Plus de photos ce week end ….