surfrepotes.fr

[wAga]

Je suis en manque là.

Donc j'ouvre un sujet, non pas véritablement pour que vous parliez de la (des) technique(s) de "tube riding" en "surfing" chaque tube étant différent dans sont mode de déferlement selon une vague ou un spot donné, entre autre, mais si certains ressentent le besoin de parler technique lachez-vous bien sûr!

Voilà, sujet pour partager votre ressenti lors de la découverte de ce moment merveilleux, "casquettes" et tube non ressorti accepté !

Donc pour ma part je triche pas et je ne parlerai pas de bodyboard (pour pas saouler non plus), donc première vision dans le tube en surfing, pas ressorti mais une première expérience (la seule) de tube debout :

Septembre 2008 à Biscarosse, des placards d'un bon 1m50 au fond, puis la mousse du placard reforme genre 1m20 avec un take off facile , pas franchement raide quoi, c'est là que je prend la vague avec le fish, ça se passe pas trop mal, je suis bien sur mes appuis et arrive à prendre un peu de vitesse, le mur se tend alors, enfle un peu, ça commence à creusouiller puis d'un seul coup la lèvre jette au dessus de ma tête, je suis au sec dedans avec la sortie du tuyau la tout au bout au loin !
Trop tendu, trop loin, tout nouveau pour moi en étant debout, vision d'une ou deux seconde avant de me faire définitivement enfermer et brasser, malgré tout j'ai le smile après coup.

[knit]

Pas encore trouvé le voie de dieu !! pourtant pas faute d'avoir essayé, tête dedans mais corps dehors, tentative d'enfermage dans le shorebreak, mais pas encore réussi !! je ne désespère pas je sais que mon tour viendra un des ces quatres.

[Mowgli]

Moi aussi j'attends mon tour pour ce qu'on appel un vrai tube... je me suis déjà fait enfermé avec une jolie vision, mais rien de comparable avec l'adrénaline d'un tube j'en suis sur.

[Grolapin]

J'ai pas tant de légitimité pour parler de ça mais bon...

De ma petite expérience, rentrer dans le tube c'est de l'engagement, en sortir c'est de la technique.
Avant c'était assez exceptionnel et fortuit pour moi, cette année je l'ai clairement plus recherché et sans doute trop compulsivement d'ailleurs, quitte à privilégier un shorebreak sablonneux à une vague qui déroule pour une fraction de seconde de cette vision magique de la lèvre qui t'enroule (et qui est en fait bien différente de la vision des débuts où lors d'un bon bottom face à la vague on contemple la lèvre "par-dessous").

Calé frontside dans le flanc d'une vague bien creuse, l'entrée dans le tube est au prix d'un léger freinage (en plantant la main dans la vague et/ou en appuyant sur le pied arrière) mais rien de plus. Autrement dit un extraordinaire rapport adrénaline/technique puisque la manoeuvre est simple et la conséquence jouissive. Sauf qu'il faut résister à la petite voix dans la tête qui dit "sors de la vague abruti ou tu vas te faire défoncer" (sauf pour Tibok et Zitoune pour lesquels elle dit "putain c'est nul aujourd'hui y a que 2m y a même pas de danger") et qui à juste titre et à moins d'un formidable coup de bol a conscience que rentrer à l'intérieur même de la vague va se solder par un bouillon de première classe...

Après c'est l'instant où tout s'arrête, où on ne pense plus à rien et surtout pas à en sortir les premières fois. Plus c'est long, plus c'est bon !
Ensuite une fois "familiarisé" avec ce nouvel environnement, on se dit que ça serait peut-être pas mal d'essayer d'éviter la machine à laver qui suit chaque visite furtive dans le tube.
Et là on s'aperçoit que c'est vraiment compliqué de générer de la vitesse dans un endroit confiné (à moins de s'enquiller direct des barriques XXL), où les flexions/extensions doivent être faites en délicatesse et en en limitant l'amplitude, et dans une position généralement recroquevillée. Sinon on se fait soit choper en bas par l'impact de la lèvre, soit aspirer en haut pour un tour de manège...

Je suis ressorti d'un "vrai" tube (c'est stupide comme appelation je sais, mais c'est pour distinguer les calages dans le tube fortuits des provoqués) pour la première fois cette année à Seignosse à la fin du printemps. C'est-à-dire que je me suis volontairement freiné, ai vu la lèvre tomber à ma gauche et ai eu le temps de profiter de la magie de l'instant, avant de remonter légerement à l'intérieur du tube pour redescendre et en sortir grâce au gain de vitesse.
Ca s'est reproduit depuis, mais encore jamais de façon aussi "idyllique" que cette fois-là.

J'essaie maintenant également backside, attraper le rail permet de tenir une position bien groupée et en tirant dessus de faire remonter sans flexion la planche dans la vague pour ajuster son placement, mais de mon point de vue et sans doute par manque d'habitude on "sent" moins le déferlement de la vague et sa position par rapport à l'entrée du tube. J'y suis rentré plusieurs fois dos à la vague mais jamais ressorti, celà dit sur n'importe quelle gauche (étant regular) et sans être dans le tuyau j'ai beaucoup de mal à générer de la vitesse !
J'ajoute que je prends quasiment systèmatiquement la planche dans les jambes ou dans le dos quand je me fais enfermer, je sais pas trop pourquoi...

[Prunel]

(...) Sauf qu'il faut résister à la petite voix dans la tête qui dit "sors de la vague abruti ou tu vas te faire défoncer" (sauf pour Tibok et Zitoune pour lesquels elle dit "putain c'est nul aujourd'hui y a que 2m y a même pas de danger") et qui à juste titre et à moins d'un formidable coup de bol a conscience que rentrer à l'intérieur même de la vague va se solder par un bouillon de première classe... (...)

La voie dans ma tête doit être bien trop forte et pour le moment je n'ai pas encore osé me jeter sous la lèvre même lors de sessions relativement tranquilles où il faut en profiter car le brassage est supportable par le commun des mortels.
Par contre j'ai eu le droit à une espèce de mini-casquette involontaire une fois où la lèvre m'a gentiment massé le sommet du crane (et je l'ai forcément bien senti, hein !) et franchement c'était extrêmement motivant comme sensation pour en avoir plus.

Résolution 2009 : moins écouter la petite voie et se jeter sous la lèvre

[SeaReaL]

Pas de tube pour moi pour l'instant...
Après, j'ai pas souvent l'occasion de surfer des vagues à tubes. Du coup, les rares fois ou je suis confronté à des vagues de ce type, je cherche plus à tracer sur le mur qui tend pour éviter la machine à laver plutôt que d'essayer de freiner pour me caller...
Les seules fois ou la lèvre m'a recouvert, c'était backside, en grabant pour rester proche du mur, mais je n'ai jamais eu droit qu'à des close out de shorebreak... Une petite vision de l'intérieur accompagnée d'une sensation étrange avec comme un bruit sourd, mais pas de vision de la sortie pour le moment...
Bref, pour y arriver, faut de l'engagement, mais surtout avoir les vagues pour...

[Uhaina]

Bref, pour y arriver, faut de l'engagement, mais surtout avoir les vagues pour...

De l'engagement dans les vagues, j'ai pu constaté l'année dernière que tu en as!

[SeaReaL]

Bref, pour y arriver, faut de l'engagement, mais surtout avoir les vagues pour...

De l'engagement dans les vagues, j'ai pu constaté l'année dernière que tu en as!

L'engagement dépend pas mal de l'état de forme aussi, quand on s'est croisé sur Anglet, j'étais dans une période ou je surfais tous les jours, ça aide pour être en confiance. Les 3/4 de l'année, mes sessions sont plus espacées donc ma condition est moins bonne... La fraicheur de l'eau n'aide pas non plus : en ce moment, faut vraiment en vouloir pour se faire brasser...
Surfer régulièrement toute l'année dans de l'eau chaude des vagues creuses, ça serait un peu le rêve ... D'ailleurs GG85 devrait nous dire ce que lui a apporté La Réunion niveau tube riding...

[zitoune]

J'ai pas tant de légitimité pour parler de ça mais bon...

De ma petite expérience, rentrer dans le tube c'est de l'engagement, en sortir c'est de la technique.
Avant c'était assez exceptionnel et fortuit pour moi, cette année je l'ai clairement plus recherché et sans doute trop compulsivement d'ailleurs, quitte à privilégier un shorebreak sablonneux à une vague qui déroule pour une fraction de seconde de cette vision magique de la lèvre qui t'enroule (et qui est en fait bien différente de la vision des débuts où lors d'un bon bottom face à la vague on contemple la lèvre "par-dessous").

Calé frontside dans le flanc d'une vague bien creuse, l'entrée dans le tube est au prix d'un léger freinage (en plantant la main dans la vague et/ou en appuyant sur le pied arrière) mais rien de plus. Autrement dit un extraordinaire rapport adrénaline/technique puisque la manoeuvre est simple et la conséquence jouissive. Sauf qu'il faut résister à la petite voix dans la tête qui dit "sors de la vague abruti ou tu vas te faire défoncer" (sauf pour Tibok et Zitoune pour lesquels elle dit "putain c'est nul aujourd'hui y a que 2m y a même pas de danger") et qui à juste titre et à moins d'un formidable coup de bol a conscience que rentrer à l'intérieur même de la vague va se solder par un bouillon de première classe...

Après c'est l'instant où tout s'arrête, où on ne pense plus à rien et surtout pas à en sortir les premières fois. Plus c'est long, plus c'est bon !
Ensuite une fois "familiarisé" avec ce nouvel environnement, on se dit que ça serait peut-être pas mal d'essayer d'éviter la machine à laver qui suit chaque visite furtive dans le tube.
Et là on s'aperçoit que c'est vraiment compliqué de générer de la vitesse dans un endroit confiné (à moins de s'enquiller direct des barriques XXL), où les flexions/extensions doivent être faites en délicatesse et en en limitant l'amplitude, et dans une position généralement recroquevillée. Sinon on se fait soit choper en bas par l'impact de la lèvre, soit aspirer en haut pour un tour de manège...

Je suis ressorti d'un "vrai" tube (c'est stupide comme appelation je sais, mais c'est pour distinguer les calages dans le tube fortuits des provoqués) pour la première fois cette année à Seignosse à la fin du printemps. C'est-à-dire que je me suis volontairement freiné, ai vu la lèvre tomber à ma gauche et ai eu le temps de profiter de la magie de l'instant, avant de remonter légerement à l'intérieur du tube pour redescendre et en sortir grâce au gain de vitesse.
Ca s'est reproduit depuis, mais encore jamais de façon aussi "idyllique" que cette fois-là.

J'essaie maintenant également backside, attraper le rail permet de tenir une position bien groupée et en tirant dessus de faire remonter sans flexion la planche dans la vague pour ajuster son placement, mais de mon point de vue et sans doute par manque d'habitude on "sent" moins le déferlement de la vague et sa position par rapport à l'entrée du tube. J'y suis rentré plusieurs fois dos à la vague mais jamais ressorti, celà dit sur n'importe quelle gauche (étant regular) et sans être dans le tuyau j'ai beaucoup de mal à générer de la vitesse !
J'ajoute que je prends quasiment systèmatiquement la planche dans les jambes ou dans le dos quand je me fais enfermer, je sais pas trop pourquoi...

Très bien expliqué (je vais faire un peu de wiki )

Pour illustrer ton propos, je reposte une vidéo de toi, d'un mini tube filmé (ou casquette selon), petit mais joli!

[Uhaina]

Y'a différents types de tubes aussi,et qui ne se forment pas de la même manière en fonction des paramètres type de houle/vent/fond ect,et ce sur un même spot ,d'un jour sur l'autre ça peut être différent,ressenti différent,trajectoire différente et technique différente sur la vague.

Là c'est juste mon ressenti en bodyboard,vu que mon expérience en surf niveau tube est insignifiante en comparaison,mais juste en matant les gars en surf je constate que ce ressenti doit être le même.

Rien que l'année 2008 ou j'ai pas mal repris le beug,y'a peu de tubes qui se sont ressemblés je trouve,puis certains on les sent venir (la plupart),et d'autres tu te retrouve avec la lèvre qui jette au dessus sans prevenir,ça c'est le pied,surtout en jetant un oeil au dessus de soi pour apprécier le spectacle (pas trop longtemps hein!)

[pipeau]

Je passe mon tour pour les impressions en surf , je sais pas, je connais pas, j'ai jamais fait et vu mon niveau ce sera surement sur un malentendu ! Par contre en bodysurf cela arrive à une vitesse... c'est fuguasse, c'est rapide, mais j'ai eu la vision, j'ai vu la lumière au bout du tunnel avec ce son et ce silence à la fois ! Depuis j'y crois !

[GG85]

Mon premier tube (et seul ressorti a se jours) a été a l'étang salé. Les vagues faisaient 1m20++, j'ai pris de la vitesse et j'ai vu que ca creusait.. je me suis baissé j'ai vu la lèvre me passer par dessus la tète et la.. c'était deja fini. C'est passé très vite mais c'est un excellent souvenir!

[Evan]

Mon premier tube s'est fait involontairement sur une grosse Planche en mousse ...... je ne l'ai pas vu venir et finalement j'ai pris une boite mais ce fut magnifique . (sur le spot du simulator a l'étang salée dans de petites conditions )
J'étais plus en drop knee que debout il faut dire .

En bodysurf à chaque session quand sa creuse .

Jamais en bodyboard (moi pas comprendre )

[squallygator]

Pour illustrer ton propos, je reposte une vidéo de toi, d'un mini tube filmé (ou casquette selon), petit mais joli!

Ouaou, T'es une star du web Grolapin !

Pour ma part, je suis assez bon pour prendre des boites mais pas pour en sortir !
Pour rejoindre certains commentaires, la forme physique est importante parce qu'un bon tube en général, c'est un gros coup de rame avant pour avoir un max de vitesse avant de partir sur la vague, sauf si vous avez un technique de fou !
Le placement est important aussi, pour pas être trop profond ou trop a l'extérieur.
Un fois qu'on est dedans y'a la ptite voix certes, mais surtout faut y croire, et le regard joue beaucoup aussi, il faut toujours aller vers la sortie !!!
Y'a quand même des mecs qui ont ça dans le sang, pour les autres, il faut de la persévérance ! (Moi je suis plutôt perséverent .)
Après l'occasion fait le larron, il faut quand même des vagues qui s'y prêtent mieux que d'autre.

En résumé placement, engagement et vitesse avant, sang-froid, feeling et détermination pendant !

[Grolapin]

Ouaou, T'es une star du web Grolapin !

J'te sens moqueur salopard
Mais cette vidéo de Zitoune illustre bien mon attirance pour les grosses vagues je trouve