Samedi 09/11/2024
Nous avons passés la nuit dans le van sur le parking P4 d'Orly.
4h00, le réveil sonne, ça pique mais c'est pour la bonne cause. On a 15 minutes de marche jusqu'au hall des départ.
Check des bagages, RAS. Le vol est cool, la moitié du temps à dormir, l'avion n'est pas plein, on peut se mettre à l'aise.
Après 5h50 de vol sans turbulences et 2 heures de décalage horaire, on atterrit à l'aéroport international de SAL (ce n'est pas bien grand tout de même). Il fait chaud, il fait très beau, ça fait du bien, la petite marche sur le tarmac est agréable. Le vent est chaud, on sort les lunettes de soleil, on savoure vraiment.
Notre taxi, Tony, envoyé par notre guest house nous attends, on met la valise et le board bag à l'arrière du vieux pick-up Toyota et nous prenons la direction du Sud vers Santa Maria. Il y a environ 20 minutes de route (20€ de taxi).
La route est en travaux pour faire une 2 fois 2 voies
je ne comprends pas pourquoi ??? il n'y a pas beaucoup de trafic. La route est défoncée, des nids de poule partout. On longe la côte, l'océan est bleu (et tout flat), les couleurs sont top.
Au premier abord, je suis un peu déçu : l'île est très plate, quelques volcans vers le nord, c'est très rocailleux, les paysages ne sont pas fous, très peu de végétaux.
Je m'entendais à une sorte de Lanzarote version Portugaise, mais pas du tout, on est bien en Afrique !! mais les gens parlent Portugais, certaines rues et routes sont pavées comme au Portugal, c'est très étrange.
On prend le Sénégal (bâtiments, pistes, végétaux ...), des paysages désertiques d'îles volcaniques comme Fuerteventura, quelques touches Portugaises (rues pavées, langue, panneaux routiers), on mélange le tout et vous avez l'île de SAL.
Nous arrivons à Santa Maria, la ville s'est étendue sur toute la pointe sud de l'île. Elle est coincée entre l'océan, les salines et les dunes côtières.
Notre guest house est tout au bout de Santa Maria, complétement à l'Est de la ville au bord de la plaine désertique en direction des plage de la côte Est.
Nous sommes à 20 minutes à pieds du ponton des pêcheurs et de la plage principale de Santa Maria, des resto et superettes. Et à 10 minutes de la plage la plus proche (au niveau du top spot pour le wing foil pour Zitoune). L'emplacement est idéal pour nous. On est surtout à l'extrême opposé des énormes hôtels (Hilton et compagnie).
Pour arriver à la guest house, on traverse donc toute la ville : on y est vraiment en Afrique. De nombreux bâtiments sont en construction dont certains qui ne se terminerons jamais terminés, d'autres détruits, vers le nord les quartiers populaires avec des logements type immeubles de 5 à 6 étages, ou des maisons mitoyennes en rez-de-chaussée. Mais aussi des habitations en tôles et palettes de bois qui font très bidon ville. Il y a beaucoup de chiens errants. La rue est le lieu de vie. On croise des échoppes, des petits marchés (vêtements, fruits et légumes), des petits resto. Au niveau pollutions et déchets, on a vu pire, ils font attention, ce n'est pas parfait mais pour le standard africain, c'est plutôt correct. Côté insécurité, c'est top, de jour comme de nuit, rien à dire sur ce point. La population est très métissée de part l'histoire du pays avec de nombreux Portugais d'origine, des Sénégalais et des Guinéens.
Nous sommes accueillis chaleureusement à notre arrivée à la guest house : notre hôte est un expatrié italien (qui fait du surf et du kite) et sa femme est cap verdienne. Ils sont vraiment super cool. Nous découvrons notre studio vraiment bien décoré. Le point négatif, c'est que nous sommes dans le quartier populaire et donc un peu bruyant (enfants, chiens, activités tard le soir). Notre hôte me drive un peut sur les spots de surf et me dit que Ponta Preta fonctionne depuis hier, on est sur la fin de la houle, il faut y aller si je veux surfer ce we car dimanche sera flat. Il me fait voir une vidéo du matin, j'ai la bave aux lèvres. Il est 12h30, on n'a pas manger, je suis déjà tout chaud bouillant, ça sent le ramadan surprise. Je fais mes yeux de chat botté à madame et elle valide, on part au surf. On mangera au spot, il y a deux resto sur la plage.
Pour ce premier jour on n'a pas loué la voiture (elle est prévue à parti du dimanche matin). On commande notre taxi pour nous conduire à Ponta Preta.
Les bagages sont à peine déballées, on prend boardshort, maillot de bain, une planche et c'est parti pour aller surfer.
Au passage on achète une carte SIM locale pour pouvoir communiqué et avoir du réseau (10€, parfait pour toute la semaine).
Le taxi passe devant les hôtels de luxe, sort de la ville sur la route pavée toute pourrie, tourne à gauche sur la piste et trace en direction de la pointe.
Le spot est en vue ...