Difficile d’enchaîner sans être redondant pour le Maroc. Voici ma version de la semaine qui a suivi celle de Pelou & Co.
Autant être clair je n’ai rien compris aux prévisions. Alors, j’ai suivi les conseils du meilleur forecast du Maroc. Un indice il ne vit pas là bas ... encore une fois merci à lui.
En résumé, gros swell et gros vent (« t’inquiète ça marchera là bas quand même »).
Puis grand beau et chaleur mais houle en berne (« essaye ce spot machin truc troisième à gauche derrière les chèvres ça marchera là bas »).
Résultat, du surf tous les jours.
Bref, coupure ensoleillée et rien foutre de mes journées ou presque.
Je voulais lire un peu aussi. Cinq mois que je n’avais pas toucher à un bouquin. J’avais « jours barbares » de William Finnegan qui traînait. Je voulais le lire en une seule fois sans trop de pause.
J’en ai profité pour le plier sur cette semaine.
Pour faire simple (et je vous le cite, car même pour les non lecteurs, il a toute sa place sur votre table de chevet), avant de terminer écrivain et reporter de guerre pour le New Yorker, William a grandi et chassé une grande partie des vagues de la planète. C’est son autobiographie et je vous conseille de vivement la lire. Un surfer passionné, obsédé ayant vécu et découvert quelques vagues, à une période où le surf n’existait pas pour 99% de la planète.
« En 1981, un magazine de surf avait publié une liste des dix vagues que ses éditeurs considéraient comme les meilleures du globe. J’ai constaté avec surprise que j’en avais surfé neuf. »La description des spots, des vagues et le voyage dans lequel il vous embarquera est une merveille. C’est un livre que l’on bouffe rapidement.
(Il est en version numérique dans ma boite mail si ça intéresse)
Du swell et du vent
Pour les vagues, grosso merdo j’ai engrangé les kilomètres. J’ai essayé de bien m’appliquer à tous les conseils qu’on a pu me donner ces derniers temps. Ça rentre, je m’amuse plus. Je progresse toujours un peu plus. C’est très plaisant.
Sunrise
Je n’ai pas trouvé grand monde à l’eau le matin. Du jus et un peu de taille dans la baie. Beaucoup reste au bord.
Certes elle n’est pas creuse mais qu’est ce que c’est long. Et plus c’est long ...
Les stats
Lorsque le vent était trop présent, on est allé se balader le long de la côte. On est vite perdu au milieu de nul part. La houle se fracasse sur la roche, le vent bourdonne dans les oreilles et le sable rend les cheveux de madame en vrac.
Pas mal de mec m’ont régalé durant cette semaine. J’ai discuté avec quelques-uns dont lui.
Merci bien !
Dans la catégorie polémique et pognon, c’est surfsession qui s’en charge.
Ce que j’ai vu, c’est un draguage de l’entrée du port juste en dessous des terrasses pour laisser les bateaux accrochés à marée haute. Rien de plus.
Ce qui m’a plus gonflé par contre, c’est le gros blaireau en jetski dans la baie. Déjà que j’ai du mal avec ça sur le bassin. Bref ... restons zen.
Session longboard avec les filles avec 28° dans l’air. Je sors la gueule brûlée.
La fin du trip moins beau mais sympa. Oui, nous étions 4 à l’eau, puis mon pote et moi, puis moi qui n’arrive pas à sortir.
Mon pote sur la première
Et bien évidemment, on termine avec les sunsets « carte postale ».
Un pays que nous connaissons que peu mais que l’on aime beaucoup.
Au suivant !