Voilà, je suis arrivé au Japon le 4 aout avec une vieille planche que je vais laisser là. Je suis sur la côte ouest du Japon, en face de la Corée. C'est l'équivalent de la Méditerranée en France. Ce n'est pas du tout la bonne côte pour le surf. Il vaudrait mieux être du côté pacifique. Mais bon, la famille de ma femme ne veux pas déménager...
Les 10 premiers jours: flat de chez flat, j'en profite pour voyager le long de la côte qui est bien plus belle que ce que j'en avais déjà vu les fois précédentes.
Si je devais résumer le Japon en 2 photos, ce seraient celles ci:
Temple où le ZEN a été créé au Japon.
Voilà une image représentative: des rizières au premier plan se glissent entre les maisons et les routes. Il y a une forêt incroyables de poteaux et de fils. On voit dans le lointain une statue de boudha de 30 m de haut.
En attendant, je suis bien obligé de manger:
Ce sont des oeufs de poissons. J'adore la cuisine japonaise mais là, c'était un peu trop pour moi.
Il y a 4 jours, je suis parti dans le presqu'ile de Noto qui est la Bretagne du Japon (avec plus de soleil, désolé pour les bretons )
un pêcheur local.
Et voici 3 spots de surf différents: vu la beauté du paysage, j'ai hâte de les surfer !
Ce spot aux couleurs des caraibes est typique du surf japonais: il ya des digues de tripodes auxquels il faut vraiment faire gaffe pour ne pas se retrouver coincé. Le coté positif, c'est qu'il y a des bancs de sable à leur extrémité. Cela défigure quand même pas mal le paysage.
Un pote de 80 ans rencontré et qui travaillait dans ses rizières. J'espère que j'aurai la même pêche que lui à son âge!
Me voila revenu à Komatsu. Je jette un oeil sur les cartes et je vois une dépression tropicale se former. Mais les cartes de houles n'annoncent rien de bon. Premier enseignement, les prévisions changent très vite, une prévision à 48h ne vaut rien! Ca change du sud ouest en France... Je décide de me lever ce matin au cas où. Et là, petit miracle, des vagues de 1m déroulent !!!
Je fonce à l'eau comme un fou et je chope ce shore break qui ouvre. Je suis rejoint par 6 locaux japonais qui n'en reviennent pas de me voir. Ils sont sympas mais un seul parle l'anglais. Deuxième enseignement: leur niveau de surf est correct ce qui me rend optimiste sur la quantité de surf de cette région.
Et voil, une heure et demie d'une petite session! J'ai du me réadapter au thruster, mon fish me manque !
En rentrant, je mate les cartes de houle et il se pourrait que je sois chanceux dans le jours qui viennent...
Sayonara !