Jour 06 : AmedTout d'un coup, les haut-parleurs du village se mettent à diffuser des liturgies. On ouvre difficilement un oeil, il fait jour. Tiens, on a bien dormi ... Ah, non merde, il est 6:00...
Les coqs, cochons et poules de la ferme qui borde notre villa se lancent au même moment dans le concours de "c'est qui qui gueule le plus fort et le plus longtemps ?" et finissent de nous achever. Et, au bout d'une heure et demie, alors qu'on commence à se rendormir, ce sont les récitations en chœur de l'alphabet par les écoliers du village qui prennent le relai (aurais-je oublié de noter que l'école primaire est située contre la ferme ?...). AAAA BBBB CCCC ... Ça, c'est de l'immersion ! Bon, ben debout tout le monde alors. Le petit déjeuner est pris sous une légère brise marine bienvenue, nous demandons à Ketut, notre hôte, s'il peut nettoyer la piscine dont le vert de l'eau rappelle un peu trop celui des palmiers... Malgré ses efforts, il enlève les algues mais ne sait visiblement pas appliquer un traitement chimique ... Bref, pour éviter tout risque, ce sera sans la piscine.
Ce qui commence à faire un peu beaucoup pour le havre de paix et de sérénité qu'on nous a vendu... Vous ai-je parlé des odeurs de la ferme et du bruit strident des cochons se battant pour la nourriture ? Non ? Sûrement pour ne pas tout citer d'un coup ... Le proprio français à qui nous avons loué la villa aura quelques nouvelles à notre retour.
Départ pour la plage de Lipah, située à 10mn de marche de notre villa. La plage en face de la villa est surtout celle des pêcheurs (+1 sur la liste...). Sable noir, eau transparente et chaude, de jolis coraux, des poissons de toutes les couleurs, les garçons s'en donnent à cœur joie. Masque et tuba au programme, avec une jolie murère nageant entre les récifs, un peu de canoé pour se balader dans la baie.
Déjeuner et dîner dans les warungs de la plage. À priori, autant Canggu est à population majoritairement australienne, autant Amed est le royaume des français. À tel point que nous aurons droit ce soir à un récital de la chanson française par les indos du coin qui bossent sur la plage en journée. Guitare et percussions en main, tout y passe avec un léger accent local : Cabrel (la corrida, la dame de Haute Savoie) Christophe (Aline) Dassin (Champs Elysées) Téléphone (Cendrillon)... Irréel et super sympa.
On goûte aussi à l'alcool du coin : l'Arak issu de la feuille de palme. Pas mal et ça remplace bien la cachaça pour les Chaipirinas comme ils disent ici.
Le jardin de notre villa ...Les bateaux de pêche traditionnels qui servent surtout à promener les touristes...un petit pas...Le snorkeling ...
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. (Albert Einstein)