Pour répondre à une grosse interrogation, la capture après attaque n'est bien évidemment pas une solution idéale…
Mais comme nous le répétons souvent "FAIRE C'EST MIEUX QUE RIEN FAIRE" et par ailleurs cette capture a une fonction sociale forte :
-D'une part elle permet par ses vertus cathartiques d'accompagner le deuil,
-mais aussi le fait que cette démarche soit à l'initiative de l'État français, va dédramatiser dans l'opinion le fait de tuer un requin.
il faut que cette action redevienne banale car il ne s'agit bien là que d'un simple poisson.
Pour nous cette démarche de l'État était fondamentale et inespérée, car en plus de briser un tabou fort, celle-ci va envoyer un message aux extrémistes animaliers locaux, nationaux et du monde entier qui ont tout fait pour ridiculiser/diaboliser les actions de pêche avant ou après attaque...
Ne tombez pas dans le piège des discours squalophiles qui tentent depuis des années de vous faire croire que le fait de tuer trois requins à l'île de la Réunion va conduire l'humanité à l'apocalypse...
au-delà de l'extrême nécessité de protéger ces prédateurs marins, mission à laquelle nous sommes dorénavant associés, il apparaît fondamental de protéger les squales avec discernement…
À la Réunion nous sommes envahis par des prédateurs de 200/300 kg, et il convient à un moment donné de réagir en vue de retourner un équilibre...
il faut par contre se méfier de certains intervenants qui instrumentalisent ce type de discours conservationnistes" pour surfer sur l'urgence et la terreur pour mieux servir leurs intérêts personnels.
Ainsi, pour information, trois gros squales ont été capturés hier soir et ce matin dans le cadre d'un arrêté intitulé "capture après attaque".
1) une grosse femelle bouledogue de 3m15 marquée avait déjà été capturée hier soir (mercredi 17 juillet) dans le cadre du protocole de capture après attaque vers 18h par le Wayan de Mr Thierry Gazzo...
Cette femelle a été capturée dans 9 m de profondeur sur les lieux de l'attaque.
2) Nous avons également appris hier soir (21H30) qu'un très gros mâle bouledogue d'environ 2,60 m pour 240kg (non marqué) a été capturé vers 22 dans 5 m de profondeur sur les lieux de l'attaque par Mr Perry Christophe.
3) Un troisième requin, tigre femelle non marqué cette fois, a également été capturée dans cette même zone, prés de la bouée de la réserve située au niveau du Cap la Houssaye, sur 45 m de fond (vers 2h30 ce matin) également capturé par Mr Perry.
Ce requin présentent les dimensions impressionnantes de 3,43 m pour 216 kg.
Cette capture d'un tigre proche des bouledogues montre (aux septiques) que cette espèce peut se révéler tout aussi dangereuse et présente à la côte, et tendrait à infirmer l'hypothèse rependue selon laquelle ces deux espèces de requins ne cohabiteraient pas.
(une étude récente vient de montrer d'ailleurs que les requins tigres se nourrissent principalement de poissons de récifs, ce qui tendrait à prouver qu'ils sont très prés de la côte)
ils sont les scientifiques et les bobos disent qu'il ne faut rien faire après une attaque ????
Forcément, ils n'entrent jamais dans l'eau, et ils se gaussent de nous voir finir un à un en martyr de leur vision extrémiste de l'écologie...
Vision qui dessert considérablement l'écologie d'une façon générale, que nous défendons à OPR bien évidemment...
il aurait fallu selon eux laisser ces énormes prédateurs tranquilles alors qu'ils viennent de dévorer une enfant de 15 ans ?
HONTE A TOUT LES DÉRANGÉS QUI VONT S’ÉLEVER AUJOURD’HUI CONTRE CES "3 CRIMES" !!!
Ces captures interviennent 54 heures, 57 heures et 62 heures après l'attaque et le déclenchement de ce protocole.
Nous tenons à préciser que nous sommes personnellement intervenu lors de la 3ème réunion de travail "capture après attaque" du 7 mai 2013 (la veille de l'attaque sur Stéphane Berhamel) pour porter le délai de capture de 48 heures (voir 24h évoqué au départ) à 72 heures.
Cela prouve une fois de plus que l'engagement des associations dans les processus de décision est extrêmement important,
Pour la petite histoire, nous avions rompu les négociations avec l'État dès le début de cette réunion, suite à l'inertie constatée dans la mise en œuvre du programme de pêche présent depuis un moment sur la table.
Malgré cette démarche qui visait à exprimer avec vigueur notre désaccord, nous avons continué à assister à cette séance (on était au cœur de la base navale, les entrées et sorties étant groupés,nous étions un peu coincés de toutes façons).
Nous avons fini (du fait de notre présence malgré tout) par apporter notre contribution pour augmenté la portée du projet d'arrêté dont les lignes initiales s’annonçaient insuffisantes.
Dans le cadre de cet exemple précis, notre lobbying, avec l'aide des quelques partisans de la pêche/réduction du risque présents, et notre connaissance des requins nous a permis de contrer les opposants à une quelconque prolongation de ce délai (scientifiques et administration de l'environnement).
Les oppositions ont été plutôt vives, mais nous avons été FERME mais aussi structuré dans notre argumentation.
Tous comme lorsque que nous avons demandé durant cette même réunion à ce que le nombre de requins pêchés durant cette phase ne soit pas limité à juste un ou deux spécimens, et qu'il reste ouvert. Sachant que sur la base des campagnes de pêche précédente, seul 2/3 requins au grand maximum sont capturés en moyenne en 72h.
Aujourd'hui ces 3 captures "à 54 heures", "57 heures" et "62 heures" donnent une fois de plus RAISON à l'expertise du terrain, face à l'idéologie scientifique, en total déclin à l'île de la Réunion.
tout comme également le fait que nous avons insisté pour que cette capture soit déclenchée même en cas de "contact avéré" avec un requin.
Comme par hasard, un des scientifiques en charge du programme CHARC s'était élevé contre cette idée, en invoquant le fait que les surfeurs ne sont pas dignes de confiance.
Il a pris devant l'assemblée avec un toupet époustouflant l'exemple de l'attaque du mois d'avril sur un surfeur à Saint-Pierre, en décrivant avec un enthousiasme moqueur les traces sur la planche comme "tout sauf une marque causée par un requin".
Nous avons alors compris une fois de plus, que pour ces gens-là, la vie d'un requin semble être plus importante que celle d'un humain.
Nous avons alors défendu cette victime du mois d'avril en indiquant qu'il avait été tellement traumatisé par cette rencontre, qu'il avait séjourné un moment à l'hôpital, malgré le fait qu'il ne présente aucune blessure.
comme si des individus pourraient s'amuser à raconter ce genre d'histoire, et ensuite simuler un choc psychologique… ?
Pourquoi faire ? Comme si cela semblait totalement fantasmagorique de se faire soulever par un requin à l'île de la Réunion ? Que recherchait ce "scientifique" sinon à protéger le requin ? A t'il conscience que des vies humaines sont en jeu ?
Enfin, si on imagine que l'on arrive par le plus grand des hasards à prouver lors des autopsies aujourd'hui qu'un de ces requins seraient à l'origine de l'attaque, nous pourrions envoyer un MESSAGE EXTRÊMEMENT FORT à l'international et à l'ensemble des extrémistes écologistes qui nous martèlent depuis plus de deux ans et demi que "tenter de capturer un requin au lendemain d'une attaque est "un acte inutile d'une grande stupidité".
DERNIÈRE MINUTE : malheureusement, nous volons d'apprendre que l'autopsie de ces trois requins n'a révélé que des reste de poissons, mais il se pourrait que l'un d'entre eux, responsable, ai régurgité...
Et si ce n'est aucun d'entre eux, cela veut dire que le requin coupable court encore et qu'il conviendrait de continuer à tenter de le pécher (au moins sur l'initiative privée) car il est inadmissible de laisser courir un tel prédateur responsable d'une "attaque alimentaire" aussi grave.
le "goût du sang" est une constante chez les animaux sauvages qui sont systématiquement abattus.
De même pour tous les chiens ou animaux domestiques qui s'en prendraient à un être humain et qui serait au contact du sang finissent euthanasiés en France.
Et je peux vous assurer qu'ils sont nombreux les spécialistes et autres ONG animalistes du monde entier à avoir tenu ouvertement dans la presse ce genre de propos (et ils vont redoubler probablement dès aujourd'hui).
Auront-ils le courage d'assumer leurs responsabilités envers l'ensemble de des victimes pour lesquelles, du fait de leur effroyable lobbying, aucune mesure n'a été mise en œuvre suite à l'attaque ?
Dans tout les cas, cet effort de pêche sur les lieux même de l'attaque ne pourra que contribuer à exercer une pression sur ses prédateurs côtiers dangereux, susceptible de les amener à éviter de fréquenter cette zone où ils ont vu leur petit congénère monter faire un tour de bateau, après avoir couiné pendant une heure au bout d'une ligne...
Pêcher un requin ("Allo ? C'est un poisson...non mais allo...") n'est plus un crime ou un TABOU dorénavant à l'île de la Réunion, dans le cadre d'une "pêche préventive" après attaque…
mais aussi dans le cadre de pêche préventive "avant" qui sera prochainement intensifié dans le cadre de la recherche sur la ciguatéra, phase 2 (on a eu un écho selon lequel, pour l'instant les débuts de cette étude sont porteurs d'espoir)
Le monde entier pourra prendra exemple sur ce dispositif unique au monde, qui redonnera l'espoir à de nombreuses communautés qui souffrent et qui comme nous, sont confrontés à des lobbying extrémistes animalistes et à l'inertie des autorités.
Ces mêmes lobbies qui ont tenté par tous les moyens d'empêcher depuis deux ans la pêche du moindre requin à l'île de la Réunion.
Nous avons appris encore hier soir, qu'une O.N.G. bien connu pour s'être largement moqué des surfeurs, des victimes inonde tous les services de presse en permanence de communiqués et de dossiers pour tenter de prouver qu'il ne faut pas toucher au moindre requin et aussi de décrédibiliser le travail des associations de préventions du risque.
C'est vrai que depuis Paris où elle est basée (puisqu'il ne représente plus rien à l'île de la Réunion) ils s'ennuient et ne savent pas quoi faire de leur argent et leurs avocats. nul doute qu'ils sont en train de crépiter à l'heure actuelle autour de projets pour tenter de maintenir le statu quo à l'île de la Réunion qu'ils ne connaissent pourtant en photo... lamentable mentalité...
Ces extrémistes de la cause animale sont en manque de reconnaissance et tentent par tous les moyens sous couvert de "protection des requins" d'assouvir leur perpétuelle "quête" ("donate donate mougeons").
il faut dire que les attaques mortelles à l'île de la Réunion sont un terreau fertile dans lesquelles ils puisent en permanence depuis deux ans de façon abjecte et sans aucun scrupule à des fins qui semblent être plus mercantiles qu'altruistes.
ce genre d'O.N.G. est tout simplement une "honte à la communauté des O.N.G. mondiales", et leur mise à l'écart régulière, ainsi que l'amorce de leur déclin en France dans le milieu nautique illustre bien la force de ce propos
Nous leur proposons donc de réfléchir autour petit proverbe créole :
"si ton boyo y grat, trap 2 ti bou't boi et allé zoué dan la taille"
photo 1 : Aujourd'hui UN TABOU EST TOMBÉ !!!
c'est avec une grande fierté et que nous pouvons (enfin au bout de 2 an et demi) publier cette photo de notre pêche préventive initiale du 20 février 2011, que nous avions réalisée dans le cadre de l'action d'un "bon père de famille" (dans le sens juridique du terme)
Avec de gauche à droite Cédric Bornarel, plaisancier, Jean-François Nativel secrétaire Océan prévention réunion (et rédacteur de cette présente page) et Christophe Perry un des pêcheurs du jour.
nous avions sorti un requin bouledogue femelle de 3 m, dont l'estomac était vide (les requins ont la capacité de retourner leur estomac pour se débarrasser des éléments indigestes et encombrants, tel un hameçon par exemple)
nous avions réalisé cette pêche spontanément et gratuitement.
Les épisodes de pêches suivants ont montré que cette pêche est loin d'être évidente (et coute de l'argent à l'état)
Pourtant à cette époque, certains nous avaient même accusé de "ratonnade" en invoquant le fait que c'était "très facile de sortir et pêcher un requin 24h après le drame"...
nous avions subi une des pires opprobres imaginables suite à cette attaque, à tel point que la justice (idéologiste) avait engagé une procédure pour "squalicide" en bande organisée, et avec préméditation, action ridicule qui au final se retournera d'ici peu contre elle...faites nous confiance...
photo 2 : extrait de l’arrêté auquel nous avons collaboré
il est pratiquement sûr que des associations "de la cause animale" basées en métropole vont tenter de l'attaquer dès aujourd'hui en constatant que "2 requins sont morts". Si cela est le cas, on pourrait envisager de proposer par exemple une manifestation devant le tribunal pour exprimer avec vigueur notre désaccord avec les représentants de ces derniers lorsqu'ils viendront défendre une fois de plus des requins, alors que des vies humaines sont en jeu... à suivre...
NB: nous nous étions élevé lors du démarrage du programme CHARC contre le fait de donner des prénoms féminins aux requins, sur le modèle anglo-saxons avec les requins blancs...
Ainsi "Fanny" ou "Estelle" arpentent dorénavant nos rivages...
Ou serait allé se cacher les associatifs de "Squalidée's" s'ils en était arrivé à en prénommer une Sarah ???
Si nous avions pas mis la pression...
Le comble de la perversion squalophile : HONTE à ces apprentis sorciers...
petit jeu de mot trouvé ce matin : "hier : démission" ...
une dent de boulenours à celui qui trouve en 1er...