Alors je tiens à amener quelques compléments au report de Tibok : le spot visé est semi-secret et l'accès n'est pas évident car il faut vraiment chercher le parking et le chemin d'accès le long de la falaise. La vague n'est pas visible : il faut marcher pour la découvrir. De plus elle réclame des conditions particulières. Elle souffre en outre de problèmes de localisme. Donc, de bon matin par 8°C, après m'être rendu clandestinement sur le parking pour ne pas me faire remarquer par les bretons qui checkent, je vois un gros camion se garer.
Un ours hisurte, sweat noir et capuche relevée, descend. Le taux hormonal sur le parking monte brusquement. Me suis je fait repérer ? Va-t-il casser ma planche et crever mes pneus ? Nous nous jaugeons du regard tels deux aurochs : c'est Tibok du Médoc ! Je n'en reviens pas de le trouver ici... Nous commençons à chambrer gentiment le seul autre breton (super sympa d'ailleurs) en train de se changer qui se sent du coup un peu seul. Nous fonçons à l'eau.
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Bon il est temps de révéler quelques secrets. Pour un oeil non averti, le surf de Tibok, c'est çà
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En fait, il y a un truc :
Et pour finir une petite vidéo pour montrer ce que cette vague donne. Regardez bien, ça passe des fois au dessus des cailloux. La particularité du spot est qu'au take off, il faut ramer droit vers les cailloux avant de tourner dare-dare une fois debout. Pour les amateurs, à partir de 1.5m, je l'appelle la "petite Mundaka" tellement la vague est belle.
Deux jours après je suis allé sur un spot plus confidentiel, probablement un des seuls surfables ce jour là. Honnêtement, le lieu est splendide mais le spot est médiocre.