J'ai fait un rêve.
J'ai fait un rêve en m'endormant dans une tente, au bord de l'eau, au bord d'un lagon polynésien.
Tente tout confort; dont l'ouverture donne sur la nuit, et la lune qui se reflète sur la surface de l'eau.
Mon lit est face à cette ouverture.
Je rêve en entendant le bruit des vagues qui se fracassent sur le récif. Ce bruit me berce doucement, et m'endort.
J'ai fait un rêve.
J'ai fait un rêve. Je suis réveillé par un rayon de soleil, qui passe à travers la moustiquaire.
J'entends encore le bruit des vagues. Je vois le ciel, pas encore complètement bleu, teinté de pourpre.
Je vois le lagon, cette eau à la fois transparente et turquoise.
J'entends encore le bruit des vagues.
Je m'assoies, ma vue s'élargit sur une passe. Sur la gauche, déroule une vague qui n'en finit pas, en gauche.
Cette vague est interminable. C'est l'aube, mais des surfeurs sont déjà dessus. 30 à 40s de surf...
C'est un rêve, alors disons que cette vague est réputée pour être la plus longue de Polynésie.
C'est un rêve, soyons fous !
Cette vague est accessible à la rame depuis la plage au pied de ma tente. En plus le courant sortant de la passe m'y emmène facilement.
Ca aurait pu être un rêve, mais ça n'en était pas un. C'est ce que j'ai vécu ces quatre derniers jours à Huahine.
La vague est celle de la passe de Fare, "capitale" de l'île.
Un rêve et un cauchemar. Un cauchemar car je n'avais pas ma planche de surf...
C'est sûr, j'y retournerai.