Ce qui ne se sont pas levés (hein Tibok...) ont je pense bien fait, ce fut decevant par la taille.
Donc réveil calculé pour être à l'eau le plus tôt possible en y voyant quelque chose, et accessoirement le plus près de la marée haute.
Lever à 4h30, aïe. Avec le Billa Pro maté jusqu'à tard cette nuit, elle a pas été longue et là honnêtement après la session je suis complètement dans le gaz.
On trace la route inhabituellement giboyeuse avec un pote, on a failli à trois reprises encadrer des chevreuils téméraires.
Finalement on se met à l'eau que "tard", vers 6h30, faute d'avoir trouvé un pic satisfaisant au premier check. Vue de la dune la houle semble vraiment petite, ça déferle à peine et on commence à sérieusement regretter de s'être levés...
Personne à l'eau nulle part pour se faire une idée réelle de la surfabilité du plan d'eau.
Donc on bouge un peu plus loin.
Sous une éclaircie avec un ciel archi noir en fond (on prendra d'ailleurs une monstre averse sur la tronche en sortant) on se met à l'eau sur un pic près du bord qui semble concentrer un peu la maigre houle, mais bon faut vraiment pas trainer au take-off parce que ça ferme rapidement la plupart du temps.
Y a, à tout casser, 50cm à la série, une qui rentre à 80cm toutes les demie-heures.
Heureusement y a pas un souflle d'air, et pour être glassy, c'est vraiment glassy...
Quelques photos prises par mon pote en sortant pour illustrer...
L'attente interminable entre les séries en se gelant...
Les petites vagues lisses qui laissent sur sa faim...
Les quelques très rares séries un peu plus exploitables...
Donc au final petit regret de m'être levé quand même, j'ai les yeux qui picotent.
Et un peu la fatigue qui prend le dessus, trois sessions de surf, deux jorkys, et 50 bornes de vélo depuis lundi...
Ca tombe bien que les conditions soient pourries ce week-end pour que je souffle, tiens.
).
voir la vague creuser sous les orteils, se prendre des ptits embrunts quand le nose frise l'enfournement, c'est trop cool 
