La partie nord du Kruger, comme de l'Afrique du Sud en général, reste relativement en dehors des circuits classiques...
Méconnue et éloignée des aéroports principaux (Johannesburg est à plus de 500 km), dans un secteur où le paludisme peut être présent (mais le risque est minime durant l'hiver austral), à la frontière de pays réputés un peu craignos - le Zimbabwe et le Mozambique - la région attire peu les foules.
Sur la lancée de Mapungubwe c'est par là que l'on a attaqué le parc du Kruger, et au-delà des paysages de carte postale avec les baobabs qu'on ne trouve que dans le nord, c'est cet isolement qui nous a plu : on peut rouler plusieurs heures sur des pistes sans croiser le moindre véhicule, et quand on rencontre un animal la plupart du temps c'est en tête-à-tête
Aussi, l'ambiance calme des camps et leur petite taille les rendent très différents de ceux du sud, qui ressemblent davantage à des villages vacances et nous ont parfois un peu tapé sur le système, je ferai un aparté dessus...
Par contre la faune est moins dense dans le nord, en particulier pour les fauves car il n'y a pas de zones de savane où ils sont plus à l'aise pour chasser.
Mais durant la saison sèche comme lorsque nous y étions, les animaux se regroupent le long des rivières et certaines pistes qui les longent sortent vraiment du lot (le long de la Luvhuvu, de la Mphongolo...) !
À noter l'omniprésence des groupes d'éléphants, au point d'être un vrai problème pour circuler et respecter les horaires limites de retour au camp (sachant que certains gardes sont coulants, d'autres de sales cons bornés attendant que leur bakchich)
(le Limpopo qui marque la frontière avec le Mozambique, les pêcheurs sont dans l'eau au milieu des crocos et à 50m des hippos
)
(kudu, espèce d'antilope pas mal en viande séchée
)