Donc destination Taghazout. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, c’est un petit village qui ne vis à peux près que grâce au surf. On y trouve 4 ou 5 surf shops, autant d’atelier de réparation de planches, une bonne dizaine de restos et 1 seul magasin fourre tout. C’est dire si on peut faire autre chose que du surf. Petit bémol par rapport à ce que j’avais lu ici ou là, la RAM nous fait payer les boards à l’aller (bon pas au retour).
Tapons dans le vif du sujet maintenant… petit report jour par jours du surf… Premier jour, découverte de la région avec une petite vue de la baye d’Agadir :
Checkage de plusieurs spots, c’est flat à peux près partout, et surtout ça fait 6 mois que j’ai pas mis les pieds sur une planche, donc un peu de sable svp… Donc on termine à Tamri, véritable aimant à houle (ça c’est confirmé quelques fois dans le trip)
Ca parait bien minuscule sur la photo, mais une fois dans l’eau ça tape quand même le bon mètre vingt. C’est une vague qui peut être très plaisante, mais bon en longboard ça nécessite beaucoup d’énergie (ceux qui peuvent faire des canards en font beaucoup). Bonne première remise en bras.
Lendemain premier contact avec un peu de caillasse, ben ça fait super plaisir. Session à mysteries. La vague :
Une belle droite qui peut dérouler assez longtemps, vraiment top session pour reprendre un peux l’idée de ce qu’est le surf.
Par la suite s’en suit quelques jours de surf sur mysteries et sur Devil’s rock. En fait Devil’s marche bien à marrée haute et mysteries est un spot de marée plutôt basse. Un peu moins de houle que les 2 premiers jours, mais tout le temps surfable. Quelques images des plages de ces quelques jours :
Puis le 16 Mai la houle est un peu plus rentrée. Les guides locaux nous parlent d’aller surfer un spot qui parait incroyable… Boilers. Ni une ni deux, go ! Ben pour le petit suisse que je suis, ce n’était pas du tout le rêve… La vague est vraiment belle, déroule longtemps, mais :
Il faut rentrer dans l’eau en longeant un rocher et avoir le bon timing sous peine de se faire chopper par une vague (je suis en longboard, donc pas de canard possible) :
Puis quand ça décale y faut faire vachement gaffe de pas se faire attraper dans l’inside sous peine de se faire ramener sur les cailloux rempli d’oursin…
Et si tout cela suffisait pas, la taille était vraiment supérieur à mes capacités :
Bref j’ai regardé les amis surfer sur ce coup. Bilan de la session, 2 planches bien abimées et trois pieds coupés…
Par contre après, on est revenu sur Killer point. Et la gavage !!! Juste la taille qu’il me fallait, pas loin de mon supérieur acceptable, mais sans oursin et sans canard (enfin rien de bien méchant) :
Pour donner une idée du spot version flat :
et vue depuis le parking :
Sinon je l’avais déjà mis dans le topic gamelle, mais un bon wipeout :
Take off un peu trop tôt :
Mais si ça va passer
Et ben finalement non :
Le lendemain on est retourné sur Killer’s, c’était un peu plus petit, amsi toujours génial. On était les seuls à l’eau pendant plus de 2 heures, un vrai paradis avec de l’eau à 17-18°C.
Les jours d’après c’est redevenu plus petit on a plus surfer sur la douze et la onze. Deux vagues qui tapent sur des cailloux en bordure du palais du ministre saoudien de la défense (ou un truc du style). Bref si vous vous laissez décaler plus bas, la flicaille vient vous gronder…
La douze est vraiment une vague lente et molle parfaite pour la longboard. J’avais une gopro, mais j’ai pas encore pus faire de montage avec les images, ça devrait venir.
Le 20 on est parti faire un check jusqu’à Imessouanne. Très joli village de pécheur :
Mais avec quelques problèmes de places de parking :
Bref la baye n’avait pas assez de houle, et donc rabattage sur Cathedral un peux peuplée :
Un dernier jour retour sur Tamri.
Sur la photo ça parait minuscule, mais certaines séries tapaient un bon head high. En fait la plage est super longue. J’y ai pris sans doute ma plus belle vague du trip qui à ouvert comme j’ai jamais vu pour un spot de sable, mais vous aller être obligé de me croire sur parole, pas de photo pour la peine. Par contre j’ai tellement bouffé après que j’ai décidé de terminé sur cette sensation ma partie surf du trip.
Pour terminer quelques petits florilèges dont le Maroc a le secret :
Voilà, en résumé, malgré une réputation de Mai sans surf, on s’est gavé presque tout les jours (on a eu beaucoup de chance je crois) et je suis vraiment impatient d’y retourner !
Du coup c'est vrai que quand je part j'essaye de mettre toutes les chances de mon côté. Disons entre une et 2 fois par année.
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