Jeudi 26/10/17 : 2ème D-day
Le vent était annoncé très fort off shore. Toute la nuit, il a soufflé à fond.
A notre réveil, c’est la soupe à la grimace, le vent est dingue ! il y a du sable partout dans les rues et même dans la maison aussi (le sable passe sous les portes et des aérations des fenêtres). A Famara, c’est l’apocalypse ! Impossible d’envisager d’aller surfer.
Mais bon, on est débout alors on va voir à la Santa. Arrivés sur place, c’est l’incompréhension totale, mais surtout un filet de bave se profile au coin de notre sourire béat : ici, il n’y a quasiment pas de vent, et en plus il est parfaitement off shore. Un local essaye de me vendre l’argument du micro climat de La Santa
Peu importe, le spot est désert et les vagues une fois de plus parfaites !! Ça tire sur les bras ce matin. Ragondin n’est pas du tout dans le rythme. Il manque un take off dans une section bien creuse : la fred rubble a pliée. 15 minutes plus tard, il refait exactement la même, mais cette fois la planche est cassée en deux 20 cm en dessous du nose. Il retourne au pas de charge à l’appart chercher une autre board. Pendant ce temps, en tant qu’enfoiré de copain que je suis, je vais me gaver
Ca se passe bien avec les locaux, ils ont l’habitude de me voir maintenant et ils savent que je ne vais pas m’échapper même sur les plus grosses. Il faut même que je parle avec certain qui viennent me poser des questions (faut dire qu’avec ma tête de Portugais, je passe bien dans le décor). De toute façon, j’évite d’aller au fond avec eux, il ne faut pas se faire de faux espoirs, les bombes seront pour eux ! alors je me positionne toujours 20 à 30 m en dessous et il y a beaucoup de vagues à faire (notamment les grosses qui décalent) d’autant qu’il y a peu de touristes comme nous à l’eau.
Ma femme arrivera un peu plus tard, mais elle ramène avec elle le vent de Famara. Trop d’off shore tue l’off shore, les take off deviennent compliqués, on en prend plein la tronche. La session ne va pas s'éterniser.