Ainsi que des slogans du genre : "Since I started to shape prozac is my best friend."
F..k, F..k, F..k, F...........K !
Ca a pas mal avancé depuis que je n'ai posté, je l'avance après le taf ce qui fait que j'ai du mal à bosser sur la planche et poster l'évolution par ici en même temps. J'ai fait plein mais alors PLEIN de petites erreurs connes qui n'ont eu aucune influence et une connerie qui en a eu beaucoup. Je m'explique :
J'ai reçu il y a une semaine de quoi finir le ponçage du pain pour qu'il soit tout beau tout propre tout lisse. Je suis donc passé au ponçage à la main avec un bout de mousse et une grille dont je ne me souviens plus le nom (grille 3M de 160). J'ai affiné les rails dont je suis content sauf sur le nose, ils sont trop 60/40 et pas assez 50/50 a mon goût. Le mieux étant l'ennemi du bien ça fera l'affaire (pour cette fois).
Une fois que j'ai décrété le pain fini, je suis venu tracer l'emplacement des boîtiers de dérives. Les deux plugs FCS du montage 2+1 se posant avant la strat, je suis venu tracer leurs contours puis évider l'emplacement correspondant avec une défonceuse. Je me suis rappelé deux conseils principaux :
-Celui que m'a donné Gilles : "Pour une première ne fais pas de gabarit, dessines et viens doucement contre ton trait."
-Celui qu'a donné Balsa à Je-sais-plus-qui demandant comment se posaient les FCS fusion sur shaperoom : "C'est un collage qu'il faut effectuer, le plug ne se noie pas dans la résine."
J'ai donc donné à mes plugs 2mm de rab en profondeur, pas plus.
Bon le fait d'avoir bossé à l'oeil avec un outil encore inconnu pour moi fait que la découpe n'est pas parfaitement régulière mais ça ne va pas trop mal. La prochaine fois je ferais un gabarit quand même.
Ensuite vient la décoration. Je n'ai jamais fait de réparations, je ne sais absolument pas comment la résiné polymérise et donc réagit. J'ai donc décidé de peindre directement sur le pain à l'acrylique. Le principe est simple : une face (la carène), un pin line pour démarquer avec le blanc du pain sur le pont, la latte masquée sur le dessous, et une cocarde sur le dessus.
J'ai donc commencé par masquer le pont. N'ayant pas de trusquin je l'ai fait à l'oeil. Globalement c'est pas mal. Ensuite masquage de la latte donc scoth + lame de rasoir, ça se passe bien. Je prends un gros pistolet à peinture électrique (mon père ayant eu beaucoup de mal à me laisser faire joujou avec ses Aérographes). C'est en fait un espèce d'éjecteur d'air qui brasse énormément de gaz sur lequel on met comme embout le pistolet en lui même. Ayant passé ma journée à nettoyer la poussière d'orge dans le silo, j'ai eu la flemme de passer un coup de balai avant de peindre. il reste quelques billes de polystyrène qui traînent mais rien de bien méchant. Je dois faire un mélange pour mon vert, je le fais donc, considère que j'en ai déjà trop, le dilue un poil et le filtre. Ensuite hop dans le pistolet et c'est parti.
En cours de peinture le pistolet se met à crachoter. Je ne comprends pas pourquoi j'ai fait tout ce qu'il fallait. Puis d'un coup plus de peinture. Je dévisse le godet, et me rends compte qu'il est vide. Je n'ai pas pensé à laisser un peu de mélange pour témoin, je déboîte donc le pistolet, laisse tomber le tuyau par terre, l'air explusé fait voler des billes de styrène au dessus de la planche, je me saisis du tuyau et vient les chasser en l'air pour qu'il y en ait le moins possible qui tombent sur la peinture y'en a quand même, je les vire délicatement, refais un mélange identique à ce qu'il restait sur les bords de la bouteille d'eau dans laquelle je l'avais fait, le redilue, oublie de le filtrer, le met dans le godet je repars. Ouf ça remarche bien, la pression retombe un peu, je recommence à peindre plus sereinement, je fais les rails, là le masquage se décolle par endroit, je viens le maintenir avec les mains pour qu'il ne tombe pas tout en peignant m'en fout partout etc etc....
Grosse galère. Heureusement à un moment je me suis concentré sur la musique ce qui m'a bien calmé mais comme je disais tout à l'heure, vive le prozac !
Je vais faire un tour pour me calmer, puis reviens un quart d'heure après. Il semblerait que ça se soit bien passé. Voici donc mon panel d'enchaînement de bourdes qui n'a eu aucune incidence.
Aujourd'hui, le vert est bien sec, je passe au pinline. Je scotche un ruban à un demi centimètre du premier masquage, puis viens cacher les rails avec des feuilles de magasine. Jusqu'ici tout va bien, je mets le noir dans le pistolet et là c'est le drame, je peins puis démasque, le noir a coulé c'est pas beau c'est moche ça m'énerve.
Plusieurs thèses à ça :
-Scotch à 2 francs 6 sous donc pas forcément très performant. (ceci dit ça a marché pour le vert)
-Peindu trop près donc trop de pression et ça a fait passer la peinture en dessous.
-J'aurais ptet dû régler le pistolet avec moins de jus.
-Peinture trop diluée.
Sur l'heure je suis dubitatif, un peu découragé et je me demande surtout comment rattraper le coup. Je vais certainement élargir le pinline pour rattraper et piquer le compresseur et l'Aérographe du père histoire d'avoir une qualité d'outils meilleure pour ne plus avoir de doutes à ce niveau, mais il faudrait que je m'assure que cette fois ça ne coulera pas. Comment faire pour identifier le problème?
Les photos arrivent ce soir ou demain.
Bouhou...
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Lanmè pa ni branches. Cous tôt iz in da place, arnarchy ina di twingo.