par =WAVE= » Mer Juil 06, 2011 11:48
Repotien au rapport !
(Je vois que personne ne s'est mis à l'eau la veille alors je poste ici)
5h du matin, l’équipe est tombée en embuscade, lourdes pertes humaines. Les survivants ont du faire face à des explosions de lumières et d’attaque sonore en tout genre. A subit également un empoisonnement majeur, ce qui a pour conséquence vision troublée, gestes maladroits, difficulté à manipuler un objet simple tel qu’un réveil … Puis avoir perdu contact pendant 3h30.
Extrait du contact radio établie à partir à 8h30 GMT-CASABLANCA :
- Tcchh Roger, ont a un signal mais aucun contact visuel, terminé tcchhh…
- Tcchh Tango, passez en fonctionnement radar, terminé tcchh…
- Tcchh détecteur d’obstacle enclenché, bras devant opérationnel, autonomie 15% en hausse, besoin d’un soutient logistique, terminé tcchh…
- Tcchh Négatif, aucun contact avec le reste de votre équipe, vous êtes seul, terminé tcchh…
- Tcchh on a un orteil qui vient de détecter un pied de table, dégâts mineurs, mais en résulte un contact visuel à 5% accompagné d’une hausse du rythme cardiaque, autonomie à 20%, terminé tcchh…
- Tcchh profitez du contact visuel pour tenter de localiser votre équipe, terminé tcchh…
- Tcchh Equipe localisé, réponse aux stimuli sonore négatif, réponse aux stimuli tactiles négatif, on a subit de lourdes pertes humaines et matériels, terminé tcchh…
- Tcchh rendez vous au point d’approvisionnement et prenez les mesures qui s’imposent, terminé tcchh…
Douche froide et café pétrole, (vous savez celui ou la cuillère tiens toute seule debout, le même avec lequel vous allumez votre barbuc quand vous n’avez plus d’allume feu) suffisent à la troupe à retrouver une capacité de déplacement et de raisonnement primaire mais néanmoins suffisante pour se rendre au véhicule sans se faire repérer et filer quelques kilomètres vers le nord rejoindre le check point.
Arrivé sur zone en toute discrétion, le mur de l’atlantique constitué des cabanons de Paloma nous ferme l’accès à la plage, il faudra trouvé une brèche. Malgré l’heure encore matinale la chaleur nous assommes déjà et nous devons déjà rationner les vivres. On contourne l’obstacle et découvre un passage étroit. Rien à signaler on part en reconnaissance. Ca y est on découvre en fin notre point de chute. Seul difficulté il faut passer à découvert sur une zone déserte sur près de 200m pour rejoindre l’objectif.
Retour au véhicule pour se rationner, s’équiper et s’armer, le passage à découvert se fera en toute discrétion, mission accomplie avec succès, vous voilà les pieds dans l’eau, l’océan salvateur, on a gagner la guerre, il est temps de se laisser flotter jusqu’au pic et laisser la fraîcheur de l’eau faire son travail de guérison et de nettoyage. Nourrir les poissons au passage car je suis un ami de la nature…
Question plan d’eau, on est servi, un glacis irréprochable, rien à dire, l’océan est un vrai miroir au reflet émeraude, et nous offre par série une houle de petite taille largement compensé par la perfection du déferlement mécanique de la vague. Une vague arrivant tout juste sous l’épaule mais relativement creuse offrant de petite section à tube, et nous sommes deux à l’eau, deux sur des kilomètres à la ronde si on fait abstraction des pêcheurs sur leur bouée. Visiblement Paloma dort encore, et nous voilà privilégié d’un moment dont on sera les seuls à profiter, on est pas arrivé au pic qu’on s’est déjà coller un grand sourire !
Rejoindre le pic est d’une simplicité enfantine en le contournant, puis il suffit d’être patient et d’attendre sagement les séries, un peu longues à venir certes, mais comme ça on en profite pour explorer la vie trépidante et insolite de nos amis aquatiques.
Droite, gauche, la aussi on l’embarras du choix, et quand on a de la chance on peut finir jusque sur la plage avec des sections d’une bonne cinquantaine de mètre, magique !
Pour ma part j’ai tenter de surfer tout ce qui pouvait se surfer ! Ne laissant absolument rien passer et ayant une idée fixe : Tenter de me faire enfermé dans le tunnel… C’était la véritable obsession, le caprice du samedi matin !
Résultat je tente d’allonger le plus possible mon bottom (Pas forcément évident d’ailleurs j’ai trouvé dans ces petites conditions) histoire de tenter de me caler sur la moitié supérieur de la vague et attendre sagement que par la simple bonne grâce de mère nature à mon égard, la vague s’enroule toute seule autour de moi… Malheureusement ça ne se passe pas comme ça en vrai, du coup après près de 2h à ne faire que ça, et m’offrir, ha oui quand même : Une belle casquette ce qui est déjà un fait grandiose pour mon niveau, ou un formidable coup de bol et qui suffit à elle toute seule me coller un sourire pour tout le reste du weekend je vous l’admets !
Et donc après ces 2h de cramages de bras où je ne comptais plus les vagues, j’ai récupéré le LB de mon compagnon d’arme mort au champ d’honneur pour poursuivre la session pendant 1h30 de plus ! Donc au total près de 3h30 à la flotte !
Ma grande fierté c’est quand sur les coups de 13h tout un tas de surfer et bodyboarder ont commencé à envahir le spot accompagné… du vent !! Rendant la vague de moins en moins praticables, le plan d’eau de moins en moins polis, (voir vulgaire) et que pour nous, il était temps de reposer nos corps après ce lavement en bon éduforme !
La prochaine session, mardi soir… Et je m’en vais vous faire le report de ce pas !