Nouveau séjour en Martinique après les trois mois passés à l'automne !
Seulement 15 jours cette fois-ci et beaucoup moins de disponibilité en dehors du boulot, pas facile d'en profiter mais de belles plongées officielles au compteur dont deux profondes magnifiques, et quelques sauvages (hors club) avec un pote qui habite ici, a un bateau et me prête du matos.
Il était écrit que les plongées durant ces deux semaines seraient top : moins de 12h après avoir atterri, je suis sur le bateau, détendeur en bouche. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles : il faisait -5 à Bordeaux la veille, il fait 30 en Martinique sans un nuage et la mer des Caraïbes est plate comme un lac ce matin-là. Je saute à l'eau et une première tortue me frôle, puis une seconde. Enorme...
J'en rencontrerai quasiment à chaque fois, dont celle-ci plutôt dodue et gentiment affectueuse...
Le classique caribéen : murènes, diodons, crevettes multicolores...
Peut-être une de mes plus belles photos aqua...
Mais si les rascasses volantes (ou lion fishes) sont photogéniques, c'est une vraie calamité pour l'écosystème.
Les autorités martiniquaises recommandent même de les zigouiller (faut être motivé quand on plonge à mains nues, elles piquent et inoculent un venin ultra toxique) : elles ne pensent qu'à bouffer et avalent la bagatelle de 25 alevins toutes les 10 minutes, on commence seulement à les rencontrer dans la Caraïbe et elles font déjà des ravages sur les espèces locales
Plongée de nuit (facile à caser après le boulot
)...
Notre jeu classique : dénicher les tortues dans leur lit (les grandes vasques formées par les éponges). Si on ne leur balance pas la torche dans les yeux, elles restent dans le potage et se laissent caresser un long moment
La nuit les langoustes sont en vadrouille... C'est formellement interdit d'en prendre en plongée, mais ça reste tentant
J'atteins maintenant la cinquantaine de plongées loguées (validées par un mono), l'addiction va de pire en pire avec la profondeur et je commence à réfléchir à un investissement massif dans mon propre matériel, dans une optique de plonger de plus en plus souvent en liberté lors de vraisemblables nouveaux séjours ici...
J'ai passé le cap psychologique de l'encadrement indispensable en club, rassurant mais contraignant, et pouvoir plonger entre copains sur des spots connus sans autre limite que d'être raisonnable m'apparaît dans l'immédiat une optique plus sympa que d'enchaîner les niveaux