Sl4sH a écrit: ce qui veut dire qu'un surfeur qui gagne à lacanau au Japon et au pays basque peut etre devant celui qui a gagné uniquement pipeline, c'est frustrant
C'est certain, mais cela peut aussi marcher dans l'autre sens, un surfeur de petites vagues qui peut profiter du moindre cm² peut aussi avoir ses chances, meme si il n'excelle pas dans le maousse.
Cela doit etre un tout etre bon partout pour etre un champion et non un demon dans un domaine et une quiche ailleurs.
Faut se rappeller d'un Poto des années 90 ou encore Pancho Sullivan lors de son bref passage au top qui n'etaient pas à la fête dans le petit (Poto c'etait quand meme une grosse daube dans du 70cm, limite un sketch). Pour moi cela revient au meme qu'un De Souza (je vois qu'il a des fans ici lol) dans du Pipe ou Tahiti.
Donc la frustration touche juste une histoire d'égo du surfeur de gros qui se sent peut etre plus "élite" qu'un surfeur de vagues de base.
Pour en revenir à Adriano tient, je vais prendre un peu sa défence car personne ne le piffre
, il n'est peut etre pas le meilleurs voir pas bon dans du gros Tahiti, mais il fracasse dans les conditions que la plupart des surfeurs du tour surfent tout le reste du temps chez eux (à part quelques un qui pour le coup ne surfent que du parfait et se retrouve à la rue qu'en il faut composer sur une vague pas parfaite).
C'est un ptit bonhomme qui pese 3 kilos, bien loin d'un Bourez ou meme d'un Flores qui a bien pris de la masse depuis qu'il bouffe comme un freefighter.
Ok il claim sur de la daube, il a un style sketchy-moche, m'enfin faut se taper une session dans du 1m20 - 1m50 ds les landes pour voir que ce gars il avoine à mort. Et ca vaut pour 9/10 des bresiliens.
Et entre nous si yen a bien un qui me fait pas rêver sur le tour c'est Jordy Smith et sa mentalité de blanc Sud Af ou meme Bobby Martinez qui est loins d'etre un model de sympathie pour le public (ou en soirée, il est imbuvable, ceux qui l'ont croisé lors de bringues landaises lors des Quik pro comprendront).
knit a écrit: Vivement que Fidji et G-land reviennent sur le devant de la scène.
Pour le spectacle c'est sur, mais pour élire le meilleur surfeurs du monde, ce qui est le but du WT, il faut des spots pourris et des vagues degueus pour que les types montrent qu'ils peuvent dechirer partout et pas juste une histoire de corones.
PS: G-land, j'en salive déja !