En cherchant sur le net on trouve de tout et certainement les plus gros paradoxes , exemple dans ma recherche sur le requin :
1er exemple:Aujourd’hui il s’agit donc des ailerons de requin, qui sont certes appréciés pour leur grande valeur nutritive, mais davantage encore pour le prestige que leur confère leur prix élevé. Leur préparation est assez fastidieuse. Après les avoirs fait sécher au soleil, il faut faire tremper les ailerons des jours , puis les nettoyer soigneusement. On trouve maintenant sur le marché des ailerons de requin prêts à cuire pour environ 140$ le kilo contre 800$ le kilo pour les ailerons non traités. Il suffit de faire tremper ces ailerons durant une demi-heure, ensuite les nettoyer, puis les faire cuire une première fois, les rincer et reprendre la cuisson encore deux heures. Après cette préparation, les cartilages de l’aileron ressemblent à de grosses aiguilles. Le plat le plus connu à base de chair de requin est le potage aux ailerons, légèrement épais, que l’on sert à l’occasion d'un banquet. En raison de son prix de revient élevé, ce mets est un must ! pour montrer à ses hôtes que l’on a réussi dans sa vie…
2eme exemple:Cela fait plus de 400 millions d’années que les requins, poissons cartilagineux, peuplent les mers et océans. Ils sont sous leur forme moderne depuis 100 millions d’années. Il y a approximativement 400 à 450 espèces de requins. Certaines viennent tout juste d’être découvertes.
Il y a quelques décennies, personne aurait pu imaginer que les requins puissent disparaître….
Surexploitation des ressources, pêche intensive… Cela concerne plutôt le thon, la morue. A l’occasion, la baleine. Le requin, lui, attirera peu de regards compatissants. Et pourtant, il en aurait besoin.
La cause en est multiple. La surpêche, bien sûr, destinée à alimenter un marché de viande et de nageoires de requin, mais aussi la pêche sportive qui se démocratise de plus en plus, ainsi que la pêche au thon et à l’espadon car elle provoque la prise accessoire de millions de requins chaque année.Au moins une demi-douzaine d’espèces de requins sont en déclin rapide dans l’Atlantique Nord depuis 15 ans, alerte une étude parue dans la dernière édition de la revue Science. Dans le pire des cas, celui du requin-marteau blanc, le déclin atteint l’impensable 75%, écrit l’auteure principale, Julia K. Baum, du département de biologie de l’Université Dalhousie à Halifax (Nouvelle-Ecosse). Dans tous les autres cas étudiés, la baisse démographique est de plus de 50%. Autrement dit, là où il y avait quatre requins d’une espèce, il n’y en a plus que deux, voire un seul.