Il fait beau, je suis sur un hamac entouré d'une (ou plusieurs c'est selon) naïades, sirotant un rhum enragé avé la musique douce et les vagues devant moi. Je suis léger, un électron...
... TIBIDIP TIBIDIP ... Crack
"Allo?
-Ouais salut Benouche c'est Sly, t'en es où?
(coup d'oeil rapide au réveil 7h12, hé merde)
-Heu, dans mon pieu. Chose étrange, je n'ai pas entendu mon réveil. (pas d'excuses de batterie là)"
Le compère, compréhensif décide de se transformer en surf-report local et de faire le tour des spots des alentours de quiberon. Pendant ce temps j'embarque ma combi en 2-2 (les planches étaient déjà dans la voiture) et trace.
50 minutes (!) plus tard me voici arrivé sur la côte sauvage, à port tr(h)uc.
Ca pour avoir d'la mousse, il y en a ! Oui madame.
Ca mousse tellement qu'on croirait qu'y a du détergent dedans la mer.
A l'observation on se demande si ça le fait pour notre niveau de passer la barre, mais on y va.
Au final c'est pas si pire...
Par contre pour clapoter, ça clapote.
On mange pas mal de mousse, les vagues prises sont rares et les chutes nombreuses. Y'a un gros jus et les séries qui décalent en nous pétant sur la gueule ne nous laissent pas trop d'échappatoire.
Sur une série qui décale, Sly est légèrement plus à l'inside que moi, la première sera esquivée par nous deux. Lorsque la deuxième se dresse j'entends un "hé m...e" ou quelque chose du genre derrière moi. Je gère la série de canards comme je peux, m'en sors pas mal et me retourne pour voir...
Plus de Sly.
J'avoue avoir attendu de le voir revenir avant de sourire.
Sur un autre touillage, Sly renonce. Je le rejoins.
Il y retournera, j'observerai quelques minutes avant de décider que je n'ai pas envie de rebatailler pour courir derrière des paquets bordelliques.
Globalement ce n'était pas une session plaisante, même de bons surfeurs ne se seraient pas amusé je pense.
Par contre c'était formateur, 'pis ça fait toujours du bien de se mettre à l'eau.
)
, par excès de confiance !
) faut arrêter de faire mumuse dans les shorebreak... 
