Alors sess' sur notre côte sau' à nous les nordiques (enfin moins que wittig quand même) avec le compère.
On décide de se retrouver en début d'apreme parce que mini-sly doit être récupéré en fin d'apreme chez la nounou. Et pis bon, on va pas lui faire faire des heures sup' parce qu'on compte surfer un coup.
Je choppe tout le barda, démarre en trombe, et me retrouve coincé la moitié du temps derrière une caravane. C'est pourtant encore pas la saison où ça fleurit ces trucs là. Du coup j'arrive à la bourre, le compère est là, il m'attends et sans même prendre la peine de descendre de tuture pour dire coucou, on file vers la côte sau.
Premier check à port machin. Ca pète joliment avec le vent off et la houle longue (bien que pitite), mais sur les rochers.
Cool, direction port bidule. C'est plus bon meilleur et Sly a pu trop le temps. On prend pas le risque de vadrouiller pour keudal : hop à la baille. Un p'tit coucou au seul mec à l'eau. Et c'est parti. Sly ne se fait pas prier et rame (et part) sur pas mal de bouts mais aussi deux ou trois belles vagues. Pour ma part j'ai plus de mal. Je sais pas ce qui se passe, je suis à contre temps, trop à gauche, à droite. Moi qui était ultra content de me foutre à la baille...
Peu à peu, malheureusement je laisse l'énervement s'installer. Le compère doit sortir pour aller récupérer le fiston. Je lui dit salut. Me replace au pic, prend un bout. Revient au pic, voit une belle vague m'arriver dessus, et là un vieux réflexe de débutant qui ne m'était plus arrivé depuis des mois me reprends. Je choppe les rails pour le take off, pars de travers et chute. Mais que m'arrive-t-il ?
Une vague plus loin je me paie une autre chute. En refaisant surface je rugis. En ramant vers le large, je me retourne et aperçois la silhouette de Sly qui prends deux ou trois photos avant de partir. Je lui fait un haussement d'épaules pour lui signifier ma détresse et me répond par la même chose. Puis l'acalmie se faisant longue, il s'en va.
J'attendrais quelques séries de plus. Mais je ne réussirais qu'à en prendre une de plus et la taille s'amenuise. Je sors déçu.
Cependant, sur le chemin du retour, en me repassant les images en tête pour analyser ce qui n'allait pas, j'ai le sourire. C'est quand même dingue comme des sessions louze peuvent elle aussi parfois te rendre content d'être allé surfer malgré tout.
Voilà une petite photo de quand je suis sorti prise avé le portab' :

Lanmè pa ni branches. Cous tôt iz in da place, arnarchy ina di twingo.