Oui , tu as raison Padyere, c'est limite lassant ces conditions méditerranéennes , tous les jours du surf ...où est le plaisir j'vous l'demande ?
Alors que nous en Charente Maritime, les bonnes conditions se font attendre telles de jeunes filles en fleur .......mais qui voudraient avoir des fruits, parce que le romantisme, ouais bon , mais quand même, ça réchauffe pas sa couette.........mais je m'égare ............
Donc après des navigations sur de la lilliputienne anémique, le surfeur cagouillé ....et cagoulé veut des formes. , de belles lignes, des courbes, du panache, la totale quoi ! Et en plus si il pouvait remettre le couvert , il dirait pas non .
Me voici donc , en ce jour des enfants , parti pour assouvir mes pulsions . Je sais que quelques vieux bellâtres et de jeunes éphèbes veulent tenter leur chance sur la houle charentaise .
Rendez vous ce matin avec Wallace sur la Côte sauvage pour un repérage de la donzelle aquatique . Le vent du Nord, trop fort, ébouriffe , agace, éparpille, fait mousser, anarchise, les quelques prétendantes qui en perdent tout attrait . On est pas bégueule avec l'Ancien , mais on a un standing à maintenir , désolé les sauvageonnes ce sera pour une autre fois .
La quête se poursuit , et nous mène sur La Lumineuse.
Les iliennes ont reçu une meilleure éducation , cela se voit tout de suite à leur port plus altier, à leur rangement en lignes parallèles , à leur volonté d'organiser leurs déroulements, mais le vent là aussi les perturbe augurant d'une partie de plaisir non partagée, nous déroutant dans leur rythme aléatoire . Je préfère mener la danse quant je peux .
Le compère Eole n'est donc pas partageur ce matin , il les veut toutes . Mais plus au Nord , la Forêt d'Emeraude est moins son domaine, allons voir si elle nous accueillerait .
Ce n'est pas la foule des grands jours, ni la houle d'ailleurs . Ce qu'Eole perd , Neptune le récupère, gardant pour lui ses ondines généreuses et nous laissant quelques novices , fort bien faites, mais peu expertes .
Faute de grives ..............
Nous voici Wallace et moi même en tenue d'Adam néopréné de la tête au pied . Nous sortons toujours couverts !
C'est parti pour 1h30, d'attente, de gauches offertes et de droites prises, d'échanges , de quiétude et de sourires partagés . Deux seuls à profiter de ces belles petites , que du plaisir !
L'heure tourne, les jeunes dames de la côte se font de plus en plus attendre .Il faut se dire au revoir et à bientôt .
Je laisse Wallace et tout en engouffrant quelques victuailles , retourne vers la Côte sauvage où m'attendent sire Tom " Côte sau kid" et sire Gigo de la Biscotte . J'arrive un peu en avance et en profite pour mettre en pratique la technique du micro sommeil......rzzzzzzzzzzzzzz.........hein déjà là !
Tom , comme à son habitude est chaud bouillant, Gigo découvre le coin . Nous allons voir un peu avant ce que cela donne. Mes pieds profitant de cette petite marche pour être à nouveau irrigués .
Les sauvageonnes sont toujours là, perturbées par le vent mais un peu plus disciplinés , notre jeune expert aperçoit un pic ou deux . On va donc se préparer avant de connaitre ces agitées maronnasses . Elles ne se donnent pas facilement les bougresses, randonnée dans la dune, lutte face au vent glacial, descente à pic en glissade sablonneuse , tout ça pour ça ! Il faut dire que l'agitation vu du bord ne me dis rien qui vaille, je n'arrive pas vraiment à déterminer ma technique d'approche . Elles sont capricieuses, se montrent puis disparaissent, arrivent à gauche...ou à droite, s'enroulent sur elles même ou glissent mollement , bref je ne comprends pas leur langage . J'essaie de parler avec les mains , ramant , de ci , de là , faisant quelques tentatives , mais non , elles ne s'offrent pas .
J'en suis à essayer de les comprendre, le regard dans le vide et la tête dans les nuages , quand Tom pousse un cri . Je regarde , une splendide créature, la plus belle de toutes selon mes camarades, me tend les bras.......Mais je ne suis pas prêt, elle est là sur moi, mais je n'ai pas eu le temps de la désirer, j'ai à peine le temps de me mettre en action que la voilà qui m'étreint de ses bras langoureux et massifs et m'entraine avec elle vers ce fond sablonneux si proche soudain .
Moi qui aime les préliminaires ...................tant pis .
Après quelques essais , je sens bien que ce ne sera pas aujourd'hui qu'elles me donneront accès à leur Jardin des délices .Je m'en retourne vers la dune , escalade à main nue et racine, course revigorante et vétements chauds .
Sauvageonnes, éduquées, lisses ou décoiffées ,prudes ou assoiffées, chez toutes j'aime la vague