Quelques points de repère sur le shape de longboards :Outline :
Longueur 9’0 ou plus !
Largeur entre 22" et 23" (23" suffiraient largement pour avoir une planche stable pour ramer à genoux et marcher vers le nose)
Tail : Moderne à 14" et classique entre 15"et 16" donc 14"6 un bon compromis
Nose : 18" ou 19" maxi
Maître-bau au milieu pour être polyvalent.
Typiquement noserider oldschool: planche large, nose large, contours (rails) parallèles
Tail :
Le pintail très étroit est plus adapté pour un longboard "performance" et pour des conditions plus grosses (car tendance à allonger les rayons de courbure et donne plus de stabilité dans les courbes ainsi qu’une meilleure accroche dans les grosses vagues)
Typiquement noserider oldschool : du volume sur l'arrière, par exemple, un square tail (14" environ) car plus de maniabilité et plus de portance au take off, ou un round pintail pour du volume et un arrière assez pointu.
Epaisseur :
Le standard est à 3" (pour la flottabilité mais aussi surtout pour la solidité) et on peut garder un peu d'épaisseur au nose.
En EPS, qui est relativement flotteur par rapport aux planches en PU/polyester, peut-être un peu moins … en tout cas, le minimum est 2 5/8"
Rocker :
Au moins 3.5" de nose rocker et 3.5" pour le tail avec une courbe continue entre le nose et le tail (pas de zone plate)
Typiquement noserider oldschool : Un rocker quasiment plat sur le nose (nose rocker en dessous de 3’’) et un bon lift sur le 1/3 arrière (c'est-à-dire du tail kick pour créer un effet de succion qui retient le tail)
Carène :
Le plus simple : plat au milieu et un vee progressif (pas trop de vee quand même) vers l'arrière sur le 1/3 final (pour facilité les transitions de rail en rail). Sinon, l’arrière peut être en belly
Typiquement noserider oldschool : (en option) : faire un concave sous le nose
Divers : la cuillère ou larme est un concave sans sortie et donc l'eau s'engouffre et ne peut pas sortir ou plutôt elle sort mais en soulevant l'avant donnant plus de stabilité sur le nose mais moins de vitesse. Exemple de positionnement : le concave commence à 4,5cm du nose sur environ 85cm (avec 5 mm de profondeur, le plus profond est sur l'avant et cela va en diminuant vers l'arrière) puis il passe sur un plat. Rails :
Soit ligne de rail au niveau du nose très basse type 0 ensuite un 50/50 tout le long et au tail une ligne de rail assez haute, soit un rail au nose de 60/40 ensuite un 50/50 tout le long et un 40/60 au tail
Avec des rails ronds sur toute la longueur (50/50 pincés), la planche sera très rapide en dessous d'1.50 m mais qui atteindra sa vitesse maxi très vite dans les vagues plus consistantes. Les virages se font par pivot sur le tiers arrière, chaque virage ralenti la planche qui marque ensuite un temps d'arrêt avant de repartir (le temps de faire trois pas vers le nose). En travers de la vague, l'eau s'enroule autour du tail et donne une accroche à toute épreuve pour le tube ou le noseride.
Les rails plus modernes (60/40 avec arêtes vives vers le tail) sont plus rapides dans les vagues de plus de 1.50 m, les virages sont plus proches de ceux qu'on fait en shortboard et on perd moins de vitesse. En noseride, l'accroche du tail est moins bonne mais pour le creux l'accroche est généralement améliorée par des ailerons latéraux ou un tail plus étroit.
Typiquement noserider oldschool : des rails ronds, idéalement 60/40 à l'avant, 50/50 ronds au milieu et 40/60 sur le tail ou carrément 50/50 sur toute la longueur y compris sur le tail
Strat :
Le standard serait 6+6 sur le pont, et 6 pour la carène (avec un patch de renfort sur le tail dans le zone de l'aileron), plus gloss pour un peu de poids et d'inertie.
Typiquement noserider oldschool : on peut ajouter des renforts sur le tail et le nose côté pont, voire un patch (en diamant) au milieu pour la rame à genoux. Un peu d’inertie (donc de poids) ne faisant pas de mal, on peut faire 3 x 6oz dessus et 2 x 6oz dessous (ou avec du volan, 10 oz + 6 oz dessus et 10 oz dessous) …. surtout si le pain est en EPS (voir matériaux)
Matériaux :
Les noseriders classiques sont des planches qui ont besoin d'un minimum d'inertie pour bien fonctionner et la construction polyuréthane/polyester se prête mieux à ces modèles … L’EPS n'est pas forcément optimale.
Dans ce cas, il faut alourdir : charger en couches de tissus pour le poids … et la solidité !
Le lattage n'est pas nécessaire pour une construction EPS/Epoxy.
Aileron :
Il faut un bon aileron !
Plus une dérive offre de surface et d'inclinaison vers l'arrière, plus grands sont le drive et la stabilité.
Inversement, une dérive offrant peu de surface et très "verticale" rendra la planche très manoeuvrante, mais au détriment du drive et de la stabilité. Pour un longboard "hi-perf", une dérive courte et droite (dans les 6.5 ou 7"), positionnée vers l'avant, avec des latérales pour rajouter un peu de stabilité.
Typiquement noserider oldschool : Dérive fuyante vers l’arrière et positionnée le plus à l’arrière possible (sans trop d’excès !). Par exemple, dans les 8.5 voire 9" sans trop de surface pour permettre de belles courbes et une bonne tenue au nose. Ou une dérive genre "D-fin" dont le bord de fuite est positionné au ras du tail-block (compte tenu de l'inclinaison, une bonne partie de la dérive dépasse l'arrière de la planche). Quelques références : WR de TrueAmes en 9.5 / Fatboy de Fluid Foils / Hatchett de 9,5"/Heritage 9.75’’
Divers : une dérive en bois apporte une flotabilité positive et allège le tail. Cela permet ainsi de faire des dérives épaisses avec un foil plus performant.
sources : http://www.premiumwanadoo.com/shapercafe/index.php, http://www.shaperoom.net/forum/index.php et http://www.surfrepotes.fr !