Tumeur cérébrale. Courage à lui !
https://www.sudouest.fr/sport/surf/surf-jeremy-flores-son-combat-contre-une-tumeur-cerebrale-je-vis-au-jour-le-jour-et-je-l-espere-le-plus-longtemps-possible-24718447.php
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À la fin du documentaire, il est mentionné que la tumeur est toujours là. C’est-à-dire ?
Oui, ma tumeur est toujours présente. J’ai subi une grosse opération avec chirurgie éveillée. C’est une chirurgie très traumatisante parce que tu dois travailler avec le neurochirurgien pendant des heures en étant éveillé. On a réussi à enlever 90 % de ma tumeur. Il en reste encore 10 % et ce sont ces 10 % qu’il faut continuer à surveiller. Je dois passer plusieurs IRM par an, afin de surveiller à quelle allure la tumeur évolue. Pour l’instant, ça n’évolue pas rapidement, c’est clair, mais ça évolue. Dans tous les cas, ça continuera à évoluer et j’espère pouvoir faire face, être assez fort pendant le maximum de temps et à tous les niveaux parce qu’avec cette maladie, on ne peut pas savoir si elle va évoluer d’un coup ou si ça peut durer des années avec une évolution très lente. C’est ce qui est un peu difficile à gérer, car tu avances dans le flou, tu ne sais pas ce qui va se passer. Mais c’est aussi une nouvelle manière de voir les choses, la vie tout simplement, sans savoir comment sera demain. Je vis au jour le jour et, je l’espère, le plus longtemps possible.
Après « une chirurgie très traumatisante », Jérémy Florès a « dû tout réapprendre. Je suis reparti de zéro », souffle-t-il. « Petit à petit, j’ai dû réapprendre à lire, à écrire. Les premières semaines, j’avais perdu toute ma mémoire. C’est revenu doucement ensuite, mais il a fallu pour cela stimuler le cerveau avec une orthophoniste, avec des kinés spécialistes. C’était très, très dur. Physiquement aussi, j’ai perdu toute ma masse musculaire, même si je n’en avais plus trop déjà après la fin de ma carrière (rire). »
Parmi toutes les choses que son corps a dû réactiver : le surf. « Même surfer, c’était tellement bizarre au début, c’était comme si je redécouvrais la sensation de glisse, sourit-il. C’était bizarre de glisser sur des vagues, mais en même temps naturel : comme un automatisme qui est toujours là, mais j’étais comme perdu dans l’océan. »