Pourquoi me suis-je mis au surf ou plutôt, pourquoi y suis-je tombé dedans ?
C'est un poil plus long.
Depuis que je suis en âge de pratiquer, j'ai toujours été fasciné par la glisse (sans mauvais jeu de mots…). Ayant passé mon adolescence en Aveyron, je pratiquais le roller, le skate, le ski, le VTT (oui, ce peut être un sport de glisse)… et nous étions 3 bons potos à rêver de surfer.
Parmi les 3, il y en avait un qui avait une maison surplombant la côte des Basques. Il y partait 2 mois par an, pratiquant le BB et revenait avec des récits nous faisant rêver !
J'avais une très bonne amie qui avait une maison à Btz et je pouvais y aller avec elle.
Avant cela, la première fois que j'ai vu l'océan (enfant), c'était à Contis et j'ai été subjugué par un MNS bodysurfant dans des vagues qui me paraissaient énorme ! Je me suis juré de faire ça un jour.
Je passe quelques années, puis mes parents se sont installés dans le PB et j'ai pu passer un mois matin et soir à m'essayer au surf avec mon poto qui avait une maison sur la côte. Dreamin' alive !!
50 cm tous les jours… nous faisions à peine un take off mais nous pensions savoir surfer. Le jour où il y a eut 1 m, nous avons compris que nous ne savions rien faire !!
Toutefois, c'est pendant ce mois-ci que j'ai le « traumatisme » de mon premier bottom sur une énorme vague (1 m tout au plus!) ancré en moi. Le souvenir est si vif que je me souviens de tous les détails entourant ce ride (qui a dû durer 4 sec tout au plus !).
Aujourd'hui, mon poto s'est éloigné de la mer mais je suis depuis ce jour accro au surf. J'emploie d'ailleurs le mot traumatisme à dessein. A l'instar des drogues, le surf et la première vraie vague est inscrite tel un rush en nous.
Aujourd'hui, si j'y vais c'est comme toi, pour m'y frotter, pour déconnecter, pour vivre un truc unique, pour m'immerger dans un endroit sauvage, pour vivre un morceau de liberté (contre balaçant notre société de plus en pus contraignante), pour vivre la chasse à l'inconnu dont vous parlez, pour partager les vagues avec toi Tom (
), pour vivre la joie primale qui me pousse à sourire à la vie… Ce serait impossible de faire une liste exhaustive.
Mais comme je l'ai dit à mon amie un jour, « ce n'est pas très ambitieux, mais je suis en quelque sorte le champion de mon monde !! » car j'ai sû tenir la promesse que je m'étais faite enfant.