Pour ma 3eme semaine en Afrique, nous partons en direction de la petite ile tropicale de Sao Tome à quelque chose comme 300kms au large du Gabon. Nous retrouvons 2 amis à mon pote à Libreville qui nous accompagne dans notre trip. Mon pote y déjà a été une fois sans grand succès surfistique. Un de ses amis y a déjà été 3 fois et va pas mal nous servir en « dégrossissage » de recherche, en gros il connaît déjà les spots et surtout leurs axés.
J’ai de l’appréhension concernant la météo, car il est annoncé peut de houle et de la pluie toute la semaine.
Au final nous n’aurons quasiment pas une goute, la face Est, ou ce trouve tous les spots connus, étant un peut plus sèche que le reste de l’ile, quand à la houle même si ce n’a jamais été folichons, nous aurons constamment au alentour du mètre (souvent un peut moins) mais toujours assez punchy pour s’éclater.
Contrairement à ce qu’il est véhiculé comme image de Sao Tomé, le surf si est développé depuis quelques années. Bien sur ce n’est pas l’indo, et y à pas un surfshop, mais déjà, il y a une petite communauté de locaux qui surf (avec des vrais planches), de vrai locaux pas des expats comme au Congo et Gabon voisin. Mais aussi, des étranges qui viennent y surfer, soit en voisin comme nous, soit d’un peut plus loin en vacances. Y a même un surf camp. Bon faut pas se leurrer, venir direct depuis l’Europe coute une blinde. Surtout que si je n’avais quasiment pas dépensé un CFA au Gabon, ici c’est plus la même histoire. Le vol entre Libreville et Sao tome est pas donné, le visa 30€, la loc de voiture est super expansive (petit 4*4) et les logements le sont généralement aussi, par contre pour du top confort.
Nous avons rayonné à partir 3 points de chute : Porto Alegre à la pointe Sud de l’ile, Praia de Santana plus au moins au centre le la cote Est et Sao Tome même, plus dans le Nord de l’Ile, ce qui nous à permis de couvrir quasiment toute la cote Est, de visiter presque tous les spots que notre ami avait prévue de nous faire visiter.
La route N°2 longeant une bonne partie de la côte c’est assez pratique pour cheker. Mais d’après lui, il y a encore une multitude de spots qui ne sont pas référencés, voir pas surfé du tout, surtout sur la côte Ouest.
Et comme vous vous en doutez, il y a du superbe surf à Sao Tomé, même si je n’en ai entrevue que des brides, certains point Break (en droite) sont de classe mondiale.
Mention spécial à Radiation Point
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L’ambiance n’est plus du tout la même qu’au Gabon, même si l’on en est très proche, on sent vraiment le côté insulaire. Les personnes sont toujours aussi gentilles et accueillent, mais n’ont plus du tout la même mentalité, est ce le fait que l’on est plus dans un pays Francophone, comme ce que j’ai connu auparavant au Congo et Gabon, je ne sais pas.
On a presque l’impression de ne plus êtres en l’Afrique. Je ne sais pas comment définir mon ressenti, comme un côté ile tropicale du Pacifique presque.
La nature est est tout aussi luxuriante, voir même plus qu’au Gabon, avec des Cacaotier partout en monde pousse sauvage. Par contre la Faune est bien sur moins riche, ile oblige. Enormément d’oiseaux par conte. Beaucoup plus montagneux aussi, car ile volcanique avec des paysages découpés au couteaux, c’est vraiment beau.
Bref vraiment un séjour complétement différent par rapport à mes 15er jours. Mais encore une fois au combien intéressant tant au niveau surf, (ouf enfin des droites) que culturel et au niveau paysage. Et puis pour mois ça fleure moins l’aventure que la semaine dernière, ça ressemble plus au surf trip « classique » que je fais d’habitude. Mais j’ai quand même un gros coup de cœur pour cette petite ile, ce qui est cool surtout c’est de partager des vagues avec des locaux. Et forcement quelques bières (la Créola local ou la sagress export) aussi, car même si je dis qu’il y a des surfeurs de passage, c’est loin d’êtres surpeuplé tout de même, et les locaux sont super heureux de discuter avec des étrangers, et de récupérerer un peut de matos aussi. J’ai tous laissé à part me planches, mes 3 jeux de dérives, 3 leash, 2 lycra et mes pains de wax. Si vous êtes de passages la bas n'hésitez pas à prendre même du vieux matos, les locaux seront heureux de récupérer des trucs qui trainent dans votre garage et ne vous servent plus.
Bref de super moment.
En tout, j’aurai passé un super séjour, varié par ses expériences, avec 3 semaines vraiment différentes les une des autres. Mais toutes aussi intéressantes les une que les autres.
J'ai vu des choses magiques qui resteront gravé dans ma mémoire à default de ma carte SD. J'ai surf des super vagues sur des spots très variés. J'ai bien évidement rencontré des gens tout aussi fantastique, loin de nos préoccupations futile et souvent mercantile, j'ai aussi vue de gros gros problèmes, des aberrations autant économique qu'écologique, mais je ne m'étendrais pas dessus ici.
Un voyage en Afrique ne peut pas laisser insensible, même le moins impliqué des voyageur, de toute façon on ne peut pas voyager en Afrique de la même manières que l'on voyage ailleurs dans le monde.
Je suis définitivement amoureux de l’Afrique, et j’espéré y retourner au plus vite, même si en toute honnêteté je ne m’y vois pas encore voyager en famille. J’espère secrètement que mon pote ce fasse muter prochainement en Angola ou en Namibie
Comme dit Leonardo DiCaprio CCA (C'est Ca l'Afrique)