]Allez à la demande (presque) générale je balance mon petit report sur mon voyage au Japon en 2014, en sachant qu'il sera surement complété par d'autre zone vue que j'y retourne en Janvier 2017
Pour info et si ca en intéresse, j'ai beaucoup plus voyager pour skier que pour surfer, donc si vous chercher quelques infos n'hésitez pas (Italie, Autriche, Espagne, Andorre, Serbie, Bosnie, Slovénie, Montenegro, Macédoine,Kosovo, Roumanie, Bulgarie, Slovaquie, Georgie, Nouvelle Zélande,Argentine, Chili)
Le Japon est la 1er destination ou j’ai voulu voyager et ce n’est pas le ski qui m’avait donné envie de visiter le Japon, mais….les jeux vidéo. Ma passion d’adolescent, m’avait en effet fait lorgner tout naturellement vers le pays du soleil levant. Mais c’est bien pour le ski que j’ai finalement visité ce pays magnifique et captivant.
Ce qui est bizarre, c’est que le commun des mortels ne sait quasiment pas que l’on ski au Japon (ils ont même quasiment oublié les jeux de Nagano), alors que bien sur, tous les freerideurs du monde savent que c’est un des pays ou il neige le plus et le plus souvent !!! Des tonnes de neige s’abattent tout au long de l’Hiver Nippon. Il emploie une énergie considérable pour déneigé les accès, les habitations etc. Un équipement dingue, jamais vu autant de fraises à neige (géantes) et je ne pouvais pas m’imaginer qu’on évacue le trop plein de neige dans les ruisseaux ou directement à la mer…
Le Japon ce n’est pas que la neige, c’est un monde à part, inclassable : s’agit il de la civilisation technologique la plus avancé du monde, ou bien d’un bastion de la culture asiatique traditionnel ? C’est une terre de constates saisissants. Ce qui fascine en fait c’est le mariage insolite qui s’opère entre tradition et la modernité.
Et dés qu’on atterrit à l’aéroport de Narita on ne sait plus à quoi s’attendre, malgré tous ce que l’on à put préparer et imaginer avant notre départ !
Et ma première « surprise » est de me rendre compte que j’ai bien réservé une voiture, mais qu’en fait, elle ce trouve à Haneda… l’autre aéroport de Tokyo, à l’opposé de la ville. Grand moment de stress, surtout quand je me rends compte que l’employé de l’agence de location parle aussi bien Anglais que mois le Japonais. C’est un peut la norme au Japon ou l’anglais est peut pratiqué, tout comme nous autres Français, certain parle Anglais, mais c’est loin d’êtres une généralité, surtout dans les endroits encore peut visiter par les occidentaux. Mais ce n’est sans compter sur la gentillesse du peuple Japonais, toujours souriant et prêt à rendre service ; que nous pourrons par ailleurs vérifier durant tout notre séjour. Voiture enfin récupéré avec un GPS en Anglais (enfin dans les grandes lignes) indispensable pour ce déplacer au Japon, je n’imagine même pas la galère sans GPS, et après avoir mit quasiment 2h pour sortir de Tokyo nous voila sur la longue route pour rallier Hakuba. Et sans passer par l’autoroute, c’est long…. Car au japon, on ne roule pas vite et on est souvent en ville, donc en gros c’est 50/60kms de moyenne. A ce rythme, il ne nous faut pas loin de 8h pour faire Tokyo(Haneda)/Hakuba (350kms) et après le voyage en avion et avec les 8h de décalage horaire, c’est plutôt hard core !!!
Mais nous sommes rassuré, passé Nagano, il commence à neiger à gros flocons. Nous voila enfin arrivé dans notre 1er Ryokan (auberge typique japonaise).
Et là, on ce dit que ca y est : le Japons c’est partis. Car grâce au GPS et enfermé dans notre petite voiture, nous étions assez protégé, mais là, fini ! Ecriteaux en Japonais, chambre Japonaise (tatami…), bouffe Japonaise et douche Japonaise ou plutôt Onsen, c'est-à-dire bains commun ou il ne faut pas faire d’impers.
Mais au final, on ce faittrès vite à tout et on finit même par adoré. Car au 1er abord, si il n’est pas facile de partager des bains totalement nu avec des inconnues, on ce fait vite au grand bien que procure l’immersion dans les bassins d’eau chaude sulfureuse, surtout après une grosse journée de ride. Pareil pour la nourriture Japonaise qui est divinement bonne et varié, ou les petites chambres des Ryokan qui offrent un plus grand espace à la méditation pour laisser vagabonder notre esprit sans le superflu de nos chambres occidentalisé à outrance. Mais même si tous cela sont des plus fortement appréciable, nous somme avant tout venu pour gouter à la poudre Japonaise.
Happo One
Et nous entrons desuite dans le vif du sujet, avec pour notre 1er journée pas loin de 50 cm de neige fraichement tombé. Mais le temps est plutôt nuageux/neigeux avec quelques éclaircit. Nous nous employons donc à explorer la forêt, mais force est de constater qu’ici c’est plutôt serré et les itinéraires sont assez vite tracés. Car même si les Japonais sont peut nombreux à rider cette belle poudre, il y a pas mal d’occidentaux qui sont venu chercher leurs « précieux » comme nous. On profite tout de même bien de la journée, avec quand même un petit sentiment d’inachevé, surtout que l’on ce rend compte qu’ici c’est plutôt le ride hors foret qui est intéressant. Mais qui d’après ce que l’on en voit (d’énorme plaque chargé à bloc qui n’attendent qu’un rider insouciant pout partir), ne sont pas praticables. Et vu qu’il n’a qu’un peut neigeoté dans la journée et que tout est tracé nous décidons de changer de spot le lendemain.
Tsugaike Kogen
Il a autant neigé qu’a Hakuba, mais ici apparemment ca trace moins, car il reste largement de quoi faire surtout que la forêt est largement plus ouverte, car oui le temps est toujours un peut couvert avec une légère neige. On passe une bonne journée à fouiner le domaine et à faire notre trace dans une grande forêt, avec des pales assez raidos vraiment agréable à rider. Un spot vraiment intéressant avec une multitude de ligne évidente sans trop de pièges. Comme souvent au Japon, on trouve un spot, on fait une ligne et la suivante, on décale de quelques mètres…Et quand on est lassé (!) du run, on en cherche un autre.
(Eau chaude à Tsugakai Kogen)
A la fin de la journée on tombe sur un Français qui bosse au Japon et qui nous parle d’un chouette spot un peut plus loin dans la vallée avec du potentiel… Ce sera notre étape de demain.
Hakuba Cortina
(Hotel Hakuba Cortina)
Nous avons notre 1er journée de beau temps et nous avons enfin à loisir d’admirer le superbe paysage montagneux du secteur, avec des faces vraiment magnifique. Mais ce qui frappe en arrivant à Hakuba Cortina, c’est n’est pas sa forêt bien ouverte ou ses grandes troué dans la forêt qui sont en fait des pistes non damées (donc du freeride facile) ou le peut de fréquentation qu’il y a, mais son imposant hôtel de style Gothique que l’on croirait sortie d’Alice au Pays des merveilles. Nous passons une bonne petite journée à faire notre trace dans ce qu’il reste à faire sur un chouette petit domaine, mais même au Japon trois jours après une chute et même si la neige reste fraiche, ca devient un peut crayonnai !
Nous en profitions donc pour aller visiter Nagano sur la route de notre prochaine étape. Nagano après avoir brièvement connu la célébrité en organisant les jeux de 1998 a retrouvé son identité de petite ville accueillante avec son fantastique temple Zenko-ji, haut lieux de pèlerinage et tout le quartier alentour enclin de tradition.
(Nagano)
Nozawa Onsen
Nous arrivons à Nozawa de nuit, pile poile pour assister à la fêtes du feu qui à lieux une fois par ans, un des 3 plus importante du Japon. Une longue cérémonie arrosé de saké qui fait s’affronter les hommes du village pour, les un défendre une grande tour de bois (ceux âgées de 42 et 26 ans dans l’année) et les autres l’enflammer (tous les autres). Beaux, typique, ambiance démente, mais froids…
(fetes du feux Nozawa onsen)
(fetes du feux Nozawa onsen)
Nozawa est également réputé pour ses 13 sources d’eau chaude accessible gratuitement en ville, mais aussi pour son domaine skiable. Et la, vont commencer à s’enchainer les chutes de neige et les sessions typiquement Japonais que l’on était venu chercher, et ce, jusqu’à la fin de notre séjour.
(Onsen publique à Nozawa Onsen)
Le domaine skiable est super, avec une fois de plus une grande forêt, mais relativement ouverte, bien que piégeuse par endroit, elle offre quand même de superbe et long run avec une topographie joueuse à souhait, un domaine varié. Même en weekend, nous ne sommes pas trop enquiquinés par le monde dans la poudre. Pourtant les Japonais sont bien présent sur le domaine, car même si ils bossent dur la semaine, ils se détendent le weekend end et viennent facilement skier grâce à leurs réseaux ferret, plutôt bien fournit, qui dépose à proximité de nombreuses stations du pays. De Tôkyô on est facilement dans une station (1h30 pour les plus proches) et tout est bien organisé pour rallier facilement les grandes villes aux stations de skis. Mais je ne serais vous conseiller tout de même de louer une voiture, pour pouvoir êtres mobile plus facilement sans avoir à faire beaucoup de changement en train et/ou bus, pouvoir suivre la neige et varier les plaisir plus facilement et même s’octroyer certaines visite pas trop loin des centres de skis.
Après quelques jours à skier ce super spot et profiter des perturbations qu’y si s’enchainent, nous reprenons la route pour notre prochaine étape à Myoko. Petite ville classique Japonaise à quelques encablures de la mer de Chine et d’un bon nombre de stations
(Mont Myoko San)
Myoko Akakura
Nous arrivons à Myoko Akakura après une petite demi-heure de route et nous sommes en présence de notre plus grosses chute depuis notre arrivé au Japon, pas loin d’un mètre ultra léger ! Je passe les descriptifs pour dépeindre la session. Mais ici c’est une autre musique, spot World class, donc concurrence, même si ca reste largement acceptable et loin d’êtres la cohue de Barèges après une belle chute de neige. Mais tout le mode ride dans le respect, je crois que la zénitude et le respect des Japonais est contagieux et que même les plus énervé des riders devinent cool en étant la bas, de toute façon il y a largement de la place pour tout le monde. Un beaux domaine avec beaucoup de possibilité, une belle forêt une fois de plus avec de la pente et un peut de dénivelé ! Des runs accessible avec peut d’effort et bien rentabilisé. C’est simple les peaux ont fait l’allez retour sans sortir du sac de toutes façon.
Seki Onsen
Voici un petit spot un peut particulier, seulement deux petites remontées qui s’enchainent et un petit domaine non préparé avec de belles possibilités de freeride, ou nous profitions du mètre tombé l’avant-veille et des 20cm retombé dans la nuit. Un sympathique petit domaine ou on à vraiment l’impression d’êtres dans le japon profonds. Une topographie joueuse, quelques belles lignes en foret et les « derrières » de la station avec retour ski au pied par la vallée voisine super intéressants.
(TS 1 place à Seki Onsen)
(Deneigement des parkings avec les sources d'eau chaude!)
Tout de même un peut repus par tant de grosses sessions nous écourtons la journée pour nous rendre sur la cote toute proche. C’est un peut grâce à ça qu’il y a autant de neige dans le coin, les perturbations descendant froide de la Sibérie, ce chargent d'humidité dans la mer de Chine et sont bloqué par les fronts tropicaux qui remonte et bloqué là, les nuages remplis de douce poudreuse ce vident petit à petit pour notre plus grand bonheur.
Le paysage de la cote est splendide avec de la neige sur la plage et les sommets enneigé à proximité. Il y a même des vagues, très propres qui déferlent et quelques courageux qui en profite. Même si j’adore le surf et que je n’hésite pas à sortir ma planche même en plein hiver pour profiter de jolis session quand il n’y a pas de neige, la je dois avouer que j’avais du mal à m’y voir…
(ride en Merde Chine)
A notre retour de la cote le temps a encore changé, plutôt clément dans la journée, il neige maintenant.
Madarao Kogen
Le lendemain arrivé à Madarao, nous avons faillit rebrousser chemin, en effet un brouillard à couper au couteau nous complique le ride, même en forêt. Mais nous avons bien fait d’attendre que le brouillard se lève, car même si la chute n’est pas fantastique -à peine30cm- le spot est pas mal, avec des zone de freeride indiqué sur le plan des pistes, plutôt rare au Japon ou au final le freeride est plutôt mal vu, voir interdit. Même si personnellement, nous n’avons jamais était embêté, il peut arriver soit disant, de ce faire confisquer le forfait sur certains spots. Bon, si on évite de rider sous les lignes des télésièges, il n’y a quand même pas trop de risque de ce faire repérer par le peut de patrouilleur présent sur les domaines.
(rah y ont pas encore ouvert: Ah merde faut dabord qui dénéige)
Après une bonne petite journée nous reprenons la route pour notre dernière étape à Yuzawa Onsen, belle station de sources chaudes, avec d’admirables auberges rustique, assurément l’endroit le plus « totalement » Japonais que nous ayons visité, car pas encore fréquenté par les voisins Australiens…
(petit dej Japonais)
Kagura-Naeba
Nouvelle grosse livraison de plus d’un mètre, une neige si profonde et si légère qu’il est dangereux voir mortel de tomber ou de perdre un ski. Et ce n’est pas qu’une image, sur une chute à l’arrêt, Aurélie ne pouvais pas ce relever tellement il n’y avait pas de fond pour prendre appuis, l’affaire à duré 5 minutes avant je puisse l’aider à remonter sur les skis et encore elle n’avait pas déchaussé... Nous profiterons à fond de la superbe topographie et de la forêt qu’offre le domaine pour avoir la session la plus mythique de notre séjours Japonais ou l’expression session tuba prend toute ca nature ici, tellement il nous arrivé de presque nous étouffer avec la neige qui nous emplissait les narines et la bouche….Une journée superbement ponctué par la fait que nous avons dans le Ryokan ou nous sommes, un Onsen pouvant êtres utilisé en privatif !
Mais voila les meilleures choses ayant (presque) une fin, nous reprenons la route après deux jours sur place pour partir sur notre dernière étapes avant Tokyo pour la station de Tanigawadake-tengindaira autre spots soit disant très réputé pour le freeride, conseil des locaux freerideurs. Un peut la cerise sur le gâteau, que nous nous étions réservé pour le dernier jour, et une fois de plus, il a neigé en conséquence. Mais le vent en décidera autrement. Car une grosse télécabine rallie le domaine skiable au parking (couvert et à étages s’il vous plait) et le vent soufflant en rafale ne permet pas son fonctionnement. Il y a bien d’autres petit spot pas loin, mais nous avions vraiment envie de finir sur celui-ci, alors tants pis, nous arriverons avec quelques heures d’avance à Tokyo et au final, tant mieux.
Le temps de droper la voiture de loc et de rallier notre dernier Ryokan et nous voila déjà partis à l’assaut d’un parti de la ville. Asakusa et son temple Senso-ji, un quartier agréables qui conserve l’esprit Shitamanchi. Nous avons la chance de voir passé les trois unique Geisha qui nous aurons vu du séjour.
Et le lendemain matin, nous voila partis pour un long marathon avec visites des nombreux sites « à voir » de la capitale, agréable avec le calme Japonais, rien à voir à l’effervescence stressante de nos villes occidentales. Ici tout roule, les gens ce respectent, pas de klaxons incessant en ville, pas de cohue dans le métro.
La marré humaine du carrefour de Shibuya, Jingu-Bashi, le jardin de Meiji Jingu, le palais royal, Akihabara la ville électronique avec les salles d’arcade taille XXL… Nous conclurons la journée en assistant au tournoi annuel de Sumo de Tokyo et ses rituels solennels une expérience à vivre.
Nous avons passé un séjour au Japon riche à de nombreux point de vue, tout d’abord par la qualité et la quantité de neige que nous avons dégusté, vraiment digne et au dessus de mes espoirs les plus fous, mais aussi grâce à une culture riche et au combien intéressante, un peuple attachant et vraiment sympathique ou même la barrière de la langue ne pose au final pas tant de problèmes que ça et bien sur grâce à la fantastique nourriture Japonaise et notamment le poissons sous toutes ses formes ( à part le poisson séché au petit dej).
Bref comme la dit « Thierry Roland : après avoir vu ça on peut mourir tranquille,…. Enfin le plus tard possible bien sur ! »
(Nozawa Onsen, tu peut metre un pins d'ou tu viens)