Un report...
je ne suis pas revenu, je suis toujours la bas.
des cartes postales, collées au mur, dans le desordre, ca me dit bien, pour l'instant
Chacun son trip...
Calé au premier étage de l'hotel el hombre, il est facile de s'endormir. La machine est à vos pieds. Quelque soit la taille, elle est la et capte votre regard, obnubile votre pensée, draine votre énergie. La machine.
C'est la troisième section de chicama, nommée el hombre. Au minimum, les périodes font 12 s.
Toutes les 12,13, 14 secondes, le même scénario se répète.
La machine. Dans les trains, avant la venue du long rail soudée, un tac tac vous clouait irrémédiablement sur la banquette, aussi incorfortable soit elle. Ici, la lèvre passe, tel un mouvement sans fin. Calé face à la section, sur une chaise pomme verte et rouge, la lèvre fracasse et remplie votre champ de vision, de gauche à droite, de gauche à droite, de gauche à droite.... La nuit rend le mouvement perpetuel, surtout assi sur une pomme, éclairé de la lumière blanche et crue de la lampe basse consommation.
Cette section est parfaite, tubulaire, continue. La machine. Parlez de chicama aux californiens de passage. Elle est toujours imprimée dans leur rétine, ca fait peur.
Alors vous vous arrachez de cette vision, qui vous aspire, et levez la tête au plafond. Des dizaines de moustiques font face à leur graal de lumière blanche basse consommation.
Chacun son trip...
El hombre cangrejo
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Des crabes, il y en a partout. Sur la plage, dans la mer, dans les paniers des pêcheurs, dans votre assiette. Faites attention, cette divinité est la, quelque part.