VENDREDI, dernier jour du trip (Part 2)
Après ce pique nique et la baignade des enfants sur cette plage de rêve, direction Jameos.
Single m’appelle : "c'est comment", "je ne sais pas je suis pas encore arrivé"
"Je suis là dans 45 minutes"
Je ne suis pas un bon ami, en effet, à a vue du line up en arrivant, je ne vais pas l'attendre
Le spot flat 1h30 plus tôt est à présent parfait de chez parfait
1.20 m, 1.50 m sur les plus grosses séries qui rentre toutes les 10 à 15 minutes (3.50 m et 18s de houle)
La houle est parfaitement rangée, le vent est parfait, léger off shore
il fait beau, magnifique après midi de plage et de surf
Arrivé au pic, il y a 2 morey dont l'un qui ne sais même pas en faire (il tombe en étant à plat ventre), 2 surfeurs plutôt débutants et 2 italiens super cool qui se mettent à l'eau en même temps que moi (dont l'un très bon).
Donc autant vous dire que dans se contexte, c'est le gavage en règle.
Single arrive un peu plus tard mais avec lui 5 ou 6 autres bodyboardeurs bien casse cou....
Ils se placent direct à l'intérieur, mais toujours trop à l'intérieur et donc ils ne passent quasiment jamais la section.
On se place un peu en dessous et on se tape un max de vague.
Je suis notamment très attentif aux plus grosses séries et en ramant au large vers l'extérieur, je vais en attraper plusieurs.
La session est franchement magique.
La vague est folle : pas forcement grosse au take off, la 1ère section est plutôt rapide (voir tubulaire)
Puis la vague ralentie, il faut placer un bon cut back pour rester au plus prêt de la mousse (c'est à cet endroit que Single claque "LA" manœuvre)
Puis la vague accélère, gonfle, prend de la taille et s'enroule dans la baie : génial
Elle est bien longue, son rythme est parfait, elle est métronomique et relativement facile en fin de compte.
Le soleil illumine les volcans, les couleurs sont dingues, il commence à se faire tard, il y a moins de séries, on décide de sortir et de mettre un terme à cette dernière session.
C'est alors qu'une grosse série arrive, je rame comme un fou vers le large, les boogy sont pris à l'intérieur, je parts sur la 1ère, elle est géniale (même si en milieu de vague, un gars qui remontait m'a coupé ma trajectoire et le rythme de la vague) : quelle joie, la dernière vague est parfaite.
Je me retourne en fin de vague et je vois Single sur sa bombe, elle est encore plus grosse que la mienne , et on entend "oooooooouuuuuuuuuuhhhhhhhhhh, ouuuuuuh", le cri du Single heureux !!!
Pour la sortie, attention au oursins, aïe aïe aïe
Photos des héros, les enfants courent partout, madame a pris des couleurs et fait plein d'images : fin de trip PARFAITE !
Au moment ou nous partons, alors que les séries se faisaient plus rares, une méga bombe passe et la gars tape un superbe barrel
Nous profitons des couleurs du couché de soleil sur la route du retour.
Allo ma chérie, j'arrive, oui je sais je suis en retard, je sais, j'arrive, le surf a été bon, oui, oui, je vais m'occuper des boulets ce soir, je t'aime
Le lendemain matin, nous serons bloqués une heure dans l'avion en raison du vent trop fort et donc nous avons eu encore plus peur que d'habitude au décollage.
Arrivé à Bilbao, il fait 2°c et il neige. Beau retour à la réalité de l'hiver continental.
Conclusion :
Je suis tombé amoureux de Lanzarote, c'est FANTASTIQUE, dépaysant, facile à faire et finalement par trop cher.
A bientôt pour de nouvelles aventures.