Salut les gnous!
Je profite d'un petit passage la semaine dernière sur Lobitos, fuyant la disette de vagues que l'on avait un peu plus au sud, pour vous faire partager quelques photos de surf & co., et le texte de mon ami Vincent qui m'accompagnait durant sa petite visite au pays!
Grosses sessions pour moi puisque j'ai quasi rentré mon premier tube (wai enfin, pas non plus au fond de la caverne hein, chaque chose en son temps!), séquence émotion, dommage pas assez grabé le rail et pas assez tourné les épaules, du coup la planche est trop descendue en bas de vague et puis la lèvre m'a tapé la tête
la prochaine fois sera la bonne! par contre pas glop le lendemain matin, je me retrouve là où il faut pas, sur la trajectoire d'un mec en plein tube, j'hurle, lâche tout et plonge, quand je remonte, ma planche est coupée en deux au niveau de la pointe, snif, pas grave ça se répare, je me suis excusé et c'est reparti de plus belle avec ma seconde planche!
Cliquez sur les aperçus des photos pour voir les mosaïques de tuuuuuuubes en grand!
et bien entendu, pour les intéressés, l'aventure continue toujours sur
http://klems.uniterre.comPar Vince:
De retour de Lobitos, village pétrolifère du nord du Pérou, fondé par les Anglais en période glorieuse d'extraction de l'or noir et délaissée aux surfeurs et aux pêcheurs depuis le tarissement des sources bénies.
Petit panorama de la surf house du pote Tonio, de sa chienne nue Ticha, et des maisons délabrées du village qui constituent le principal parc immobilier du coin. Je vous laisse profiter du calme qui transparait même à travers les photos, un morceau de Pérou sans cumbia, sans klaxons et sans autre bruit que le déferlement continuel des trains de houle du Pacifique.
La playa Lobitos, juste en face de la surf house de Tonio, et son tube impeccable, métronomique, voire mathématique.
Je ne pensais pas rencontrer des conditions aussi difficiles au Pérou et mon maigre niveau de surf a été mis à rude épreuve parmi les courants violents, les vagues impossibles à contourner sans passer un canard parfait, et le monde à l'eau... Par contre, le Klems, entraîné quotidiennement à la vague molle et dérivante de Pimentel s'en sort plutôt bien. Heureusement, j'ai pu me rattraper en bodysurf, ce qui n'a pas été le cas de Brice qui a failli finir dans le muelle!
El Hueco, un tube impresionnant léché de rochers dentelés qui n'encouragent pas à la chute... De très bons surfeurs à l'eau, et pourtant, il n'y a qu'un mètre, un mètre cinquante au plus fort. Ça laisse rêveur et plein d'admiration pour ceux qui se jettent dans les mâchoires les jours de gros. Au passage, on peut rester dubitatif devant le paysage de guerre du Golfe qui emplit l'horizon de Lobitos, où les surfeurs côtoient les plate-formes pétrolières...
La vague du muelle, si parfaite et donnant l'impression de surgir de nul part, et celle de Piscinas, triangulaire, si particulière mais intéressante car elle peut donner une petite droite, ce qui est rare ici... D'ailleurs Tonio s'y amuse bien.
Rencontre du troisième type avec un ver plat de sable tout bizarre, aux couleurs prémonitoires, annonçant sans doute sa toxicité.
Une pensée pour l'homme qui chute la tête la première dans 50 cm d'eau, ça peut piquer...!
Sur le chemin du retour quelques instantanés de la vie péruvienne du Nord, une fête de village, une oasis de cultures, des étendues désertiques, deux cadavres dans le bus, claqués de ce très reposant break, nécessaire pour faire le vide d'une vie trop usante ... (hein Klems...!)
Je prends l'avion dans moins de 48 heures direction la France et sa crise économique, dur....
Merci à Klems pour cette escapade, ainsi que celle de Chappari, différente mais également pleine de stress!!! Et merci à l'ami Brice pour avoir été le compagnon de ces voyages.
Vince