surfrepotes.fr

[single]

Moi je l'ai fini il y a une dizaine de jours, c'est vrai que la traduction des sessions de surf est parfois carabistouilleuse, mais j'ai globalement adoré.
La vie d'un autiste du surf qui se debat pour avoir une vie normale, forcément on s'y retrouve
On devrait obliger les proches des surfeurs à lire ce bouquin pour comprendre ce qu'il y a dans nos têtes pleines d'eau.

[Fredd]

je ne suis pas tout à fait d'accord, j'ai encore à l'esprit une session qu'il décrit ou la vague devient transparente j'ai trouvé cela magique. J'ai aussi adoré la période ou jeune à hawai il décrit ses sessions plus ou moins bonne et sa confrontation aux autres surfeurs. (peut etre que mon esprit a transformé les manquement d'écriture...)
Il parle déjà de spot "surpeuplé" du localisme ou de la compétition à l'eau. Et tout le long du livre on voit l'évolution du surf avec l'évolution du narrateur. Le passage du long ou short avec l'évolution du shape. L'exploration des spots avant Internet sur des zones encore inconnu.
Et surtout cette soif du surf de la session parfaite je ne vois pas comment un surfeur ne peux pas s'y retrouver !
Ce livre est pour moi le kerouac du surf dont il fait référence quand il quite quelques année le monde du surf.
J'ai fini le livre avec l'amertume que ce soit déjà fini comme tout bon bouqin !

[batsurf]

salut a tous et toutes !
interview de William Finnegan sur france inter hier soir.
bon week end et bon surf .


https://www.franceinter.fr/recherche?q= ... 20finnegan

[nicodisco]

Je suis en train de le lire..

[coxos]

Traduction de "claim" = revendiquer [LOUDLY CRYING FACE]. Ma proposition: Célébrer.

Dommage que la traduction soit mauvaise parce que le récit est bon. Le mec s'enchaine quand même Tavarua, Kirra de la grande époque, Uluwatu et G-land, Nias....

Il parle de Bali comme d'une zone surpeuplé de surfeurs et de touristes...en 1979. Bali c'était mieux avant depuis au moins 35 ans donc.

[Jean-Christophe]

Voilà quelques jours que je l'ai fini et je dois dire que j'ai adoré ce livre.
POur un surfeur, c'est quand même le pied ! POur les autres, je pense que ce doit être un peu barbant.

Les premiers chapitres m'ont le moins intéressé puis je me suis jeté à corps perdu dans la lecture du reste. Toutefois, comme c'est une autobiographie, les chapitres sur son enfance et son adolescence permettent de bien cerner le personnage. L'impression d'ensemble qu'il me reste, concernant le bonhomme justement, est qu'il est un peu plombé quand même, manquant de "luminosité" ou de joie. Serait-ce son obsession pour le surf, sa quête romantique éperdue, son envie de garder des traces de tout, sa nostalgie, son boulot de grand reporter qui le minent de la sorte ??

En tout cas, y a des sessions à graver dans le marbre, certaines jouissives et d'autres ultra flippantes. Ses trips sont exceptionnels et il a rudement bien fait d'écrire son autobiographie !

Muchas gracias

POur ceux qui le liront, mettez en parallèle le chapitre sur Madère avec cette vidéo (que j'adore) de Tiago Pires:

[coxos]

C'est la depression du surf en ce moment a San Diego

Du coup je me suis fait un petit plaisir, j'ai lu le chapitre du bouquin sur Madere et apres je me suis mate la video de JC Les deux vont bien ensemble.

Du coup je sui sen train de me demander si je me ferais pas un detour apres Noel ...

[nicodisco]

En effet la video illustre bien (et moi ben j'irais pas )

[zitoune]

Je viens de finir le bouquin et je me retrouve pas mal dans vos avis
Débuts poussifs mais la partie sur le voyage est vraiment plaisante
J’ai aimé les sessions de surf dans la deuxième moitié du livre car au départ c’est trop descriptif (quand tu connais t’as pas besoin qu’on explique ce qu’est une session de surf) et je me suis franchement reconnu quand il explique le tiraillement entre le surf, la vie de famille, la vie pro ...
C’est donc monte crescendo et c’est bien écrit
Je n’ai pas été trop choqué par la traduction, sauf un ou deux trucs légers
Bref ça m’à fait les vacances de noël et sous la tempête bretonne c’était bien adapté

[Gart]

Voici ma critique personnelle de ce bouquin. Longtemps ajournée car c’est plutôt négatif. Je ne veux froisser personne, surtout pas ceux qui on aimé le livre, c’est juste mon avis.

Ce livre m’a été prêté par une amie non-surfeuse qui était bloquée à 100 pages, le livre lui tombait des mains. Ce qui n’est pas étonnant pour un livre de surf.
Aguiché par ce topic et le prix Pulitzer, j’ai donc entamé la lecture et ce qui m’a frappé dès les premières pages, c’est la traduction. Très lourde, difficile à lire. C’est certainement très compliqué de traduire un tel bouquin. Il y a le style de l’auteur qui doit jouer : les phrases à rallonges, ça passe plutôt bien en anglais, il me semble, mais en français, ça donne des phrases à tiroir qui s’étendent sur 10 lignes. Parfois, on n’y comprend rien ou il y a carrément un contresens dans la phrase. Je n’ai plus le livre sous la main et de toute façon, vu le pavé, ça aurait été compliqué de trouver des exemples.
Et c’est aussi un livre de surf, donc compliqué à traduire, avec ces anglicismes et sa technique compliquée. Mais paradoxalement, j’ai trouvé les scènes de surf très bien traduites et accessibles à un large public. Exception faite du claim, traduit par célébrer, bien sûr. Mais c’est un détail.
Mais globalement, le livre s’est révélé indigeste au bout de trois pages et sa s’est confirmé par la suite. Je n’ai jamais pensé le finir. Mais je l’ai fini quand même.

Ensuite, il y a la façon de raconter l’histoire. Chronologique en gros : à tel moment, j’étais avec untel, j’ai fait ça. A tel moment, j’étais avec un autre, on a fait ça… Une suite d’événements racontés avec distance. On dirait des cartes postales. Ça manque d’anecdotes, de quelque chose de plus émotionnel, de plus présent, de plus intérieur. Quelque chose qui rende le récit vivant.
Ça ne manque pourtant pas de descriptions, ou de personnages, mais c’est plat.
Les personnages manquent cruellement de relief. Par exemple, son compère avec qui il parcourt le monde pendant des mois, on sait quoi de lui ? Il aime la littérature, il fait du surf… C’est à peu prêt tout. Finnegan ne sait pas faire vivre ses personnages. Ça s’arrange un peu sur la fin avec la partie à San Francisco. Comme si l’auteur progressait en même temps que le livre.

J’avoue que je sortais de la lecture de plusieurs Damasio et le passage à la version française de Finnegan, c’était comme sortir d’un resto 3 étoiles pour aller bouffer des patates cuites à l’eau.

Mais il y a aussi du très bon chez Finnegan : le surf, par exemple. J’ai adoré toutes les sessions, et il y en a un paquet, toutes les descriptions de spots. Le type vit le surf, il le comprend et sait le raconter. Je retiens particulièrement l’explication du contrat social du line-up, où il explique comment se comportent les surfeurs à l’eau, les rapports entre locaux et non-locaux, avec la clarté qu’induit une longue pratique et une compréhension parfaite du phénomène.
Et aussi le passage, plus anecdotique, sur la taille des vagues. De mémoire et en résumé : « on ne mesure pas en pieds. On dit overhead (= 6 pieds), double overhead (= 8 pieds), triple overhead (= 12 pieds). Faut pas chercher à comprendre » 
Et la session sous LSD à Hawaïi...

La partie sur l’Afrique du Sud aussi est bien plus intéressante que le reste, car il s’implique dans la vie locale, politiquement. Il est prof et on sent que c’est une expérience centrale dans sa vie. Par contre, on arrive en Afrique du Sud sans changer de paragraphe, sans même passer à la ligne. La phrase précédente, on est à Nias ou Singapour (après des mois et des centaines de pages passés en asie). Point. On est en Afrique du Sud ! Ça manque de transition, quand même !

Tout ça me donne un sentiment paradoxal. Je dirais que je n’avais jamais terminé un livre aussi mauvais, et je m'interroge sur le prix Pulitzer. Je ne sais pas si la problème vient de la traduction ou de l'auteur, mais je dirais les deux. Et pourtant, les souvenirs de ces sessions me reviennent régulièrement en tête, notamment Madère, Fiji, San Francisco, Hawaïi… A réserver à un public de surfeurs selon moi.

[soroli]

Merci Gart !
Je me retrouve bien dans le bilan que tu dresses de ce livre.
Après l'avoir lu (et je me suis moi aussi forcé à le finir car il n'est pas facile d'y rester accroché), j'ai eu l'impression de m'être fait avoir par la mention prix Pulitzer et livre de surf .
Mais comme toi, certains passages sur Hawaii, Fidji et l'AFS m'ont beaucoup plu. Et d'autres beaucoup moins.
Au final, un bilan contrasté mais aucun regret.
Je dirai qu'il faut le lire mais sans avoir d'attentes trop élevées.

[Gart]

De rien !
Ça fait plaisir de voir que tu te retrouves dans ce que je dis. Je me demandais si c'était juste moi qui étais passé à coté.

[romsdegsurf]

Pour ma part, je suis bloqué au début!
Je rejoins ton avis sur le style complexe, par moment obligé de s'y reprendre à 2 fois pour comprendre une phrase...
Faut que je m'y remette pour le terminer mais l'envie n'est pas là!
Pour l'instant, j'avoue m'emmerder un peu en le lisant, j'espère que, comme tu le dis, la suite est un peu mieux...
Je vous tiens au courant!!

[Reno]

Pour ma part, je suis bloqué au début!
Je rejoins ton avis sur le style complexe, par moment obligé de s'y reprendre à 2 fois pour comprendre une phrase...
Faut que je m'y remette pour le terminer mais l'envie n'est pas là!
Pour l'instant, j'avoue m'emmerder un peu en le lisant, j'espère que, comme tu le dis, la suite est un peu mieux...
Je vous tiens au courant!!

Exactement la même... je suis bloqué page 122 précisément ! Je m'emmerde, j'accroche pas.

Comparé à Surf City ou Respire que j'avais dévoré.
J'ai Miki Dora sous le coude.

Mais là j'ai commencé un thriller qui n'a rien à voir le surf, "Glacé" de Bernard Minier.

[romsdegsurf]

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Exactement la même... je suis bloqué page 122 précisément ! Je m'emmerde, j'accroche pas.

Comparé à Surf City ou Respire que j'avais dévoré.
J'ai Miki Dora sous le coude.

Mais là j'ai commencé un thriller qui n'a rien à voir le surf, "Glacé" de Bernard Minier.[/quote]

Surf City pareil, il est resté dans ma bibliothèque 3-4 ans avant de le commencer, mais une fois ouvert, je n'ai pas pu m'arrêter!!
Miki Dora, lu à sa sortie. Pas mal, c'est pas un grand livre mais dans mon souvenir, ça se lit bien.
Le pire que j'ai pu lire sur le surf, c'est "Petite philosophie du surf" ou un truc dans le genre, une daube!! Un auteur à l'ego surdimensionné et je cherche encore ou est le surf dans son livre (peut être à la fin car j'ai pas terminé et c'est parti direct à la déchetterie. Oups).