Pour mon compte c´était la mission! Une houle rentrait, l occase d´aller mettre les (ou plutôt la dérive dans mon cas) á Chicama.
Les conditions sont bonnes, seul bémol, Je dois être de retour au bercail avant 19h pour donner des cours de français à l Alliance française du coin (j ai une vie passionnante me direz vous).
Donc ça donne, coucher minuit, lever 3h du mat...Bus qui part à 3h30. J arrive à Puerto Malabrigo aka Puerto Chicama sur le coup des 7h du mat. Je suis au niveau du village. La dernière section de la vague (les 200 derniers metres sur le kilometre et demi de vagues) est juste folle, des tubes d un bon metre 80 voir 2 sur les plus grosses séries qui pètent les uns derrière les autres. La vague est ultra rapide. Je ne me sens pas chaud pour me mettre sur cette section dès le début. Je file me changer et me tape une bonne demi heure de marche sur les cailloux (en terminant les pieds en sang...) pour remonter jusqu au point (la troisième section de la vague, la plus connue). Le point n est pas top, d autant plus que je surfe sur le descendant, au final les sections ne connectent pas à cause de la marée et la taille de la vague est nettement inférieure. Je décide donc de me concentrer sur la dernière section et faire des entrées/sorties en souffrance tant la barre est dure á franchir. Mais par deux fois je me sors les doigts du .... pour mettre en pratique un engagement qui jusqu a présent me faisait défaut, à savoir que quand ça tend à mort et même si la vague est rapide et avoisine le mètre quatre vingt, ne pas m´ouvrir en descendant (et me prendre la lèvre sur la tête au passage...) mais graber avec conviction et freiner comme un dingue en restant en haut de la vague....ça payera! 2 tubes en backside, à me retrouver dans une chambre noir (avec la vague gavée de sable) en me demandant ´et maintenant????´avant de me faire manger et lessiver comme il faut...mais quel pied! Quelques frayeurs, notamment une série de 12 vagues consécutives sur la tronche dont la moitié sans pouvoir faire le canard tant les mousses étaient violentes....Je peux vous dire que ces 3 ou 4 minutes furent très longues et que je n ai jamais autant remercié mon leash de ne pas péter. D autres n auront pas eu ma chance et se feront récupérer par les zodiacs qui remontent les surfeurs au pic juste à avant d aller s écraser dans la jetée! C est le problème de Chicama, c est des séries de 7 à 15 vagues qui décalent de plus en plus les unes après les autres...
Apres la pause repas, je retrouve un pote de Pimentel a qui j ai prêté le longboard et décide de rester avec lui sur des sections un peu plus tranquilou aujourd´hui, à savoir le point, las dos tetas et el hombre. Je laisse mon appareil photo au cousin de mon pote qui shootera les quelques photos qui suivent.
Une dernière frayeur dans la section d el pueblo oú au passage je manque de me faire décapiter par ma propre planche emportée par le vent en sortant la tete de l eau apres une vautre puis je me change, bus a 15 heures, arrivèe a Chiclayo a 18h30 et prof de français a 19h, les cheveux encore humides!
voili voilou, désolé, pas de photos des meilleures vagues, angle impossible à prendre d où était le photographe, mais bon les intermédiaires, même si non tubulaires, étaient déjà bien sympa!
J'ai eut des frissons !! Trop Trop bon !!
