Je continu dans mes portraits :
Joel Parkinson, alias 'Parko' Né le : 10 avril 1981
Né à : Nambour / Queensland (Australie)
Vit à : Coolangatta / Gold Coast
Taille : 1m86 pour 72kg
Stance : Regular
Pro depuis : 7 ans
Spot préféré : Kirra, Snapper Rocks (« à la maison »)
Surfers préférés : Kelly Slater, Mark 'Occy' Occhilupo, Matt Hoy
Manoeuvre préférée : Entrer dans le tube...
Shaper : JS Industries avec Jason Stevenson
Sponsors : Billabong, Von Zipper, Kustom, Creatures of Leisure
Pas seulement un surfer professionnel parmi les meilleurs du monde, mais un véritable caractère. Reconnu pour être souriant et sociable , il exprime sa passion pour le surf par les mots comme par l'attitude. Rider invétéré, il respire et vit pour le surf, jour après jour et depuis son plus jeune âge : « Quand j'avais trois ans, mon père avait une single fin que j'emmenais partout, sur les tapis, sous les tables, sur le ciment. Avec elle, je m'amusais à me croire pris dans un tube. Le noël suivant, ma propre board m'attendait sous le sapin... », se souvient-il.
Le plus grand avantage de Parkinson aujourd'hui, hormis son indéfectible talent, c'est qu'il ride les contests avant tout par plaisir, comme s'il évoluait sur son spot local. Au point qu'il semble que pour lui, les compétitions soient avant tout l'occasion de se retrouver entre amis.
En à peine quelques années, Parko s'est fait un nom à l'avant-garde du surf australien, grâce à un caractère passionné et un amour indéniable du sport.
Autant d'atouts qui lui ont permis notamment de terminer deux fois en trois ans devant celui qu'il qualifie de « modèle », le champion du monde Andy Irons.
Issu des championnats junior australiens (Australian Junior Series) au milieu des années 90, Parko a gardé une âme d'enfant depuis qu'il s'est imposé sur le Billabong Pro J-Bay à l'âge de 17 ans, alors qu'il participait en tant que wildcard. Depuis lors, il a gagné la réputation d'une 'croissance rapide' en intégrant le WCT en 2001 à l'âge de 20 ans, où malgré un statut de rookie, il s'est classé à la 21ème. Avant d'atteindre une cinquième puis seconde places.
Parko possède un style à la fois explosif et volontaire qui lui permet quelques accès de paresse, sans l'empêcher de se placer judicieusement sur la scène internationale.
Désormais 'bien assis', Joel Parkinson s'est fait construire une maison grandiose dans les beaux quartiers de Coolangatta, près de son spot. Il y vit avec sa femme et sa fille, née en 2004, et observe les vagues quotidiennement au saut du lit.
Pour célébrer son statut, Jack McCoy a même réalisé un film en son honneur, intitulé Free As A Dog. Comme son sujet, c'est avec beaucoup d'humour que celui-ci retrace l'existence de ce surfer professionnel parmi les plus insouciants et naturels du WCT.
«J'ai tellement soif de surf ».