J'ai le bonheur d'avoir pu la vivre, alors j'ouvre le bal et j'espère ne pas être le seul à avoir surfé cette superbe houle proprissime !
La veille au soir, je me demandais encore si le houle allait rentrer dans la matinée. La bouée Oléron ne décollait pas à plus d'1m et 5 sec, guère mieux pour la bouée Gascogne. Je voyais bien la K1 sous stéroïde mais est-ce que ça allait rentrer ce matin ??
OH que OUI ! 19 sec, ça se déplace vite ! La bouée Oléron oscille entre 3 et 5 m à 16 / 17 sec et 11° (le bonheur ça).
Je n'attends même pas la série au check pour savoir quelle vague choisir et foncer à l'eau. L'autre surfiste qui checke avec moi à 9 h en haut de la dune est plus timoré : « oh, il va faire froid » Je le rassure en lui disant qu'on va se réchauffer dans les vagues (euphémisme). « Oui mais c'est gros là quand même » oh pas tant que ça, c'est surtout très long (mensonge à moitié) et puis le spot est en feu !
Dès l'entrée à l'eau, je sens l'épaisseur de la mousse et sa puissance. Fichtre !
Je sais d'ores et déjà que ce ne sera pas une session avec beaucoup de vagues (les séries rentraient toutes les 30 min environ) du fait de la longueur de la houle et de la petitesse de ma planche. Là, j'aurais aimé avoir un semi gun à la place de mon step up.
Bon, c'était quand même du surf 4 * tant une fois sur la vague, c'était intense et beau.
Sur les 2 premières, je cherche mes appuis… pas l'habitude de tant de puissance ! J'aurais bien troqué mon squash par un bon pin tail (j'aime plus les squash)!!
Sur les autres, je me groupe plus, m'applique sur les virages et ça paye bien mieux.
La difficulté venait quand même de tant d'eau qui se déplace, de tant d'attente entre les séries, d'un vent off assez présent ne faisant que compliquer l'entrée en vague. Mais une fois sur les vagues madre mia… tout ça n'est que détails insignifiants !
Doux jésus que c'était bon ! La vie est belle
sur le retour, je mets le son à fond et toutes les émotions accumulées en ces 3 h de surf me font exulter sur ça :
Paix à son âme