Retour sur une petite semaine en van en Galice.
Quel est l'idiot qui a insinué qu'il pleuvait tout le temps en Galice ? (ah merde, c'est moi...) Pas une goutte de pluie, sauf à l'aller et au retour. Un grand soleil en quasi permanence... on avait pris des vêtements de pluie qui n'ont pas servis, par contre il a fallu acheter une casquette pour ma fille tellement ça tapait par moment.
Après 1000 bornes, on arrive au bout du monde pour trouver ça :
La houle, bien que longue (3m 14s) n'est pas en lignes. La faute à la tempête qui est trop proche. J'ai pas envie de repartir dans l'autre sens après toute cette route, toute la famille à envie de se poser. Et surtout, le vent est annoncé parfait pour tous les jours sur cette zone.
De toute façon, je suis à l'eau en 5 minutes chrono car même avec cette houle moche, il y a un reef qui marche.
Une vague assez amusante qui pête en slab sur un rocher puis ramollit aussitôt.
Au take-off, on part droit vers la plage en longeant le reef et on peut placer 2 ou 3 turns avant la suite : la vague enchaine en beach break et gonfle en accélérant, il faut bien anticiper pour profiter de la portion bien creuse et longue. Quand ça lève, c'est à droite toute ! Et à fond ! Ce sera la vague des trois premiers jours car c'est le temps qu'il faudra au swell pour s'organiser.
Ma fille découvre les joies de la pêche...
Et du cerf-volant.
Les réveils à l'aube offrent du grand spectacle :
Est-ce que ça va bien vouloir se caler aujourd'hui ?
Je vous ai dit qu'il faisait beau ?
C'est toujours pas ça sur le beach-break :
Les allemands insistent sur le reef mais à cette marée, c'est trop mou :
Sur la zone, il n'y a que nous, 2 allemands et un Basque... La dernière fois, en septembre, cette plage était pratiquement privatisée par les allemands, on accédait difficilement à la douche et y'avait des camions partout. Cette fois, on est chez nous ! Le squat de première classe :
Le lendemain, la houle est en ligne. Ça me permet de constater que les bancs sont nazes.
Ça tombe bien, on à tous envie d'aller voir ailleurs. C'est parti !