J8
Le temps est apocalyptique. Notre capitaine nous assure que l’on peut naviguer. On le croit mais on flippe. On veut surfer Five.
La vague fonctionne mais c’est super angoissant. Le capitaine nous donne le feu vert pour surfer mais semble inquiet. On se jette. Le ciel est très menaçant. On se jette sous l’œil concentré du capitaine, qui reste au commande et qui surveille le ciel.
Five est creux, rapide, presque tubulaire. On sort les step up ; la vague le nécessite. On prend quelques bonnes vagues, quelques grosses bouffes et la confiance revient. …Le capitaine s’agite et nous interpelle. Il est urgent de rentrer au bateau. On rame comme des brutes, on se hisse sur le bateau et a peine à bord, le capitaine trace vers le large pour éviter une série fantôme venue de nulle part. En quelques secondes, la nuit tombe accompagné d’une pluie diluvienne. On flippe a mord. On demande au capitaine de rentrer.
Bienvenue sous les cocotiers . Ceux qui ont dejà connus ce phénomène aux Maldives savent ….Machine 2012 !!! Hein les copains !
Sur le retour le temps se calme mais il pleut sans discontinuité. Et là, miracle, Blue Bowls marche avec une vague autour du mètre. Certe c’est pas le blue bowls des magazines mais y’a de quoi surfer. Un coup d’œil au capitaine. Il comprend et change de cap.
Attention les photos ne font pas rêver !
En regardant de prés, y'a un mec en train de martyriser la vague ..si si ... regardez bien
Trop plein de confiance !
Retour au port
Et si on allait déconner avec les momes !
Merci petit bateau
C'était notre dernier surf. L'heure du départ avait sonné