Petit report de la session de samedi matin:
Quand ça veut pas aller, ça veut pas aller!!!
Donc tout d'abord la planche toute neuve, que l'on devait prendre le matin même avant la session, n'était pas prête... donc toute l'excitation qui était à son paroxysme est retombée comme un vulgaire soufflé au jambon sorti du four trop vite....
Ensuite, c'était la fête de Bourcefranc, le Chapus pour leur 100ans, résultat un monde de ouf cumulé aux plagistes profitant de l'aubaine d'un temps ensoleillé pour se faire dorer sur l'ile. Donc demi-tour et vamos à la côte sauvage...
Arrivé là-bas, trop d'eau, il a donc fallu attendre que cela baisse, faisant ainsi de nous soit des bouillons de culture nauséabond mijotant dans nos combardes, soit des répliques exactes de chipolatas oubliez sur la grille du barbecue...
Bref au bout de l'attente, je fut frappé par la maladie du "genou-mou" se caractérisant par une apathie général et un tonus musculaire proche de zéro; certes j'avais usé et abusé la veille ( fanchig était là au départ...) mais m'enfin j'étais devenu aussi sportif qu'une cagouille. Alors j'ai déclaré la guerre aux éléments et la montée au pic fut plus dure que celle d'un col des alpes avec un vélo sans dérailleur... Une fois arrivé tout en haut, magnifique que j'étais dans ma posture de cachalot d'un beau ton rouge vif (soleil et effort combiné...), j'ai respiré dans la râle plaintive du gars qui a tout donné et j'ai pris deux ou trois vagues et sur la quatrième ce fut la grosse crampe dans le mollet qui me flingua en plein décollage... Désailé, je suis rentré piteusement sur le sable et on est reparti tranquillement non sans se venger des éléments en mangeant une bonne douzaine d'huitres bien fraiches avec un coup de blanc...
Donc c'était pas glop mais cela fait des souvenirs.
A tout bientôt.
Que le swell et le cognac soient avec vous!!!!
si la session n'était pas mémorable, la prose qu'elle a générée est excellente, j'aime beaucoup l'épicurisme de l'estocade finale 
